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Violents affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Ksour
Des mouvements de protestation des habitants de la commune de Ksour (Wilaya de Borj Bouaririj-200 km environ à l'Est d'Alger) sont organisés depuis quatre jours, donnant lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre qui se sont soldés par 16 arrestations et des dizaines de blessés, rapporte, jeudi, la presse algérienne.
Les protestations se focalisent sur le choix de l'emplacement d'un établissement d'enseignement secondaire, violemment contesté par la population de cette localité.
Les forces de la gendarmerie et des unités anti-émeutes ont tenté de calmer les habitants en colère, ce qui a donné lieu à des affrontements ayant fait 20 blessés parmi les manifestants et 16 parmi les gendarmes, indique la même source.
Les manifestants avaient coupé, mercredi matin, la voie conduisant à la municipalité, ce qui a amené les forces de l'ordre à intervenir pour les disperser en faisant usage notamment de gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de panique et de confusion, note la presse.
Plusieurs personnes, notamment des femmes enceintes indisposées par les gaz lacrymogènes, ont été évacuées vers les hôpitaux, précise-t-on.
Le site de l'établissement d'enseignement a été choisi dans une localité éloignée des concentrations d'habitat, sur la base d'une décision municipale prise par les lus, soupçonnés d'avoir agi par "favoritisme et régionalisme", selon des sources citées par la presse.
Sept cents écoliers concernés par ce projet ont boycotté les cours durant près d'un mois, pour protester contre cette décision malgré l'attitude du président de la commune qui soutient que le choix du site est "définitif et irrévocable".-
Source : [Africatime]
Des mouvements de protestation des habitants de la commune de Ksour (Wilaya de Borj Bouaririj-200 km environ à l'Est d'Alger) sont organisés depuis quatre jours, donnant lieu à des affrontements avec les forces de l'ordre qui se sont soldés par 16 arrestations et des dizaines de blessés, rapporte, jeudi, la presse algérienne.
Les protestations se focalisent sur le choix de l'emplacement d'un établissement d'enseignement secondaire, violemment contesté par la population de cette localité.
Les forces de la gendarmerie et des unités anti-émeutes ont tenté de calmer les habitants en colère, ce qui a donné lieu à des affrontements ayant fait 20 blessés parmi les manifestants et 16 parmi les gendarmes, indique la même source.
Les manifestants avaient coupé, mercredi matin, la voie conduisant à la municipalité, ce qui a amené les forces de l'ordre à intervenir pour les disperser en faisant usage notamment de gaz lacrymogènes, provoquant un mouvement de panique et de confusion, note la presse.
Plusieurs personnes, notamment des femmes enceintes indisposées par les gaz lacrymogènes, ont été évacuées vers les hôpitaux, précise-t-on.
Le site de l'établissement d'enseignement a été choisi dans une localité éloignée des concentrations d'habitat, sur la base d'une décision municipale prise par les lus, soupçonnés d'avoir agi par "favoritisme et régionalisme", selon des sources citées par la presse.
Sept cents écoliers concernés par ce projet ont boycotté les cours durant près d'un mois, pour protester contre cette décision malgré l'attitude du président de la commune qui soutient que le choix du site est "définitif et irrévocable".-
Source : [Africatime]