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Hommage au moudjahed Bentaleb Bousmaha

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    Régions : NAÂMA
    Hommage au moudjahid Bentaleb Bousmaha



    Un hommage est rendu, à l’occasion du 1er Novembre, au défunt moudjahed Bentaleb Bousmaha, connu sous le nom du chahid «lem yamout» (le martyr immortel). Bentaleb Bousmaha, natif de la région de Aïn- Sefra, en 1909, a rejoint le maquis en 1956, et fut désigné responsable de la tribu des Mérinates installée à Oum-El-Manatik, dans la région de Djeniene Bourezg, relevant de la Zone 8.
    Il sera ensuite chargé, en compagnie du chahid Mérine Slimane, des services de renseignements et du ravitaillement des moudjahidine installés dans cette zone. En décembre 1958, alors en patrouille en compagnie des chouhada Grioui Mohamed et Ziani Miloud, ils tombèrent dans une embuscade tendue par l’armée française et furent transférés dans des cellules spécialement aménagées pour la torture situées dans un camp militaire près de Tiout, camp tenu dans le secret total pour mener à terme la sale et criminelle besogne contre les moudjahidine. Après avoir passé quelques jours sous les massacres, la soif, la faim, la folie des pratiques obscènes, les brûlures et l’électrisation des parties génitales, les trois détenus sont jugés et condamnés à mort par l’ennemi. Dans la nuit du 21 décembre 1958, ils sont exécutés près de la localité de Mékalis par deux balles, une dans la tête et l‘autre dans le cœur. Abandonnés gisant dans une mare de sang, les chouhada Grioui et Ziani ne s’en sortiront pas, quant à Bentaleb, le destin en a voulu autrement. Il plongea dans un coma sous le froid et la neige toute la nuit. Au petit matin, en reprenant connaissance, il se retira à plat-ventre vers une grotte où il se refugia pendant 15 jours, en se nourrissant et soignant ses blessures uniquement avec de l’herbe. Pendant ce temps, le décès des trois prisonniers (Grioui, Ziani et Bentaleb) a été déclaré à l’état-civil par le gendarme Thomas claude. L’immortel Bentaleb, après qu’il eut repris légèrement ses forces, rejoignit les moudjahidine qui étaient stationnés à Djebel Bouamoud, près de Moghrar, via Tiout et Aïn-Ouarka. Quelques jours après, alors en mission avec ses compagnons moudjahidine, ils tombèrent dans une nouvelle embuscade — sans se faire connaître —, ils sont capturés et incarcérés dans les geôles d’Oran jusqu’à l’indépendance. «Le chahid lem yamout» a été honoré par le défunt Président Houari Boumediène en 1974 lors d’une visite officielle en Corée. «Dieu merci, disait-il, deux souhaits se sont concrétisés : voir l’indépendance de l’Algérie et voir un président pour mon pays». Le 7 octobre 1990, notre combattant décéda à Djeniene Bourezg et inhumé sous les honneurs de l’emblème national. C’est l’histoire de la Révolution algérienne. C’était une révolution de tout un peuple. Gloire à nos martyrs.



    B. Henine


    Le Soir d'Algérie
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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