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L'Algérie, puissance émergeante

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  • L'Algérie, puissance émergeante

    [Aps 2/11/10] PARIS- La revue Afrique Asie consacre, dans sa livraison de novembre, un dossier à l'Algérie, sous le titre "L'Algérie, puissance émergeante". Dans son éditorial, le directeur de la rédaction de la revue basée à Paris, Majed Nehmé, a estimé que l'Algérie ne s'est pas juste prémunie de la crise financière internationale que le monde eut subie depuis 1929, elle en a tiré aussi des "leçons essentielles pour le présent et l'avenir". La première, souligne-t-il, est que les investissements directs étrangers (IDE) "ne sont pas cette panacée vantée par les organisations internationales pour assurer la transition vers le développement". Il s'est avéré, selon l'éditorialiste, que l'investisseur étranger ne cesse, au nom d'une attractivité placée de plus en plus haut, de demander plus d'avantages sans apporter les contreparties indispensables et termes de transferts de technologie et de créations d'emplois.
    La deuxième leçon renseigne, analyse-t-il, sur le fait que l'ouverture du marché n'est pas à l'avantage des pays en transition, lorsqu'elle n'est pas solidement encadrée. La troisième, ajoute le commentateur, est que le marché livrée à lui-même n'assure ni équilibre économique, ni justice sociale, ni équité.Tout en signalant qu'en Algérie la puissance publique est encore à l'origine des investissements les plus lourds, il a rappelé qu'à la fin du programme quinquennal en 2014, l'Etat a injecté quelque 600 milliards de dollars en quinze ans pour "relever l'économie nationale et la mettre à niveau".
    Pour l'éditorialiste, c'est à la lumière de ces données qu'il faut apprécier les nouvelles "règles du jeu", décidées en 2009, qui imposent désormais aux
    investisseurs étrangers de faire participer des partenaires algériens, privés ou publics, à hauteur de 51 % dans tous les projets industriels. "Cette remise en ordre était indispensable. Elle a sifflé la fin de la récréation et donné un coup d'arrêt à l'évolution périlleuse du pays vers une économie de bazar", a-t-il estimé.
    Afrique Asie fait, par ailleurs, la part belle aux "performances" de l'Algérie, notamment dans les domaines économique, de la jeunesse et de la communication. Sous le titre "la nouvelle donne", la revue critique l'appréciation faite par la compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur, la Coface, des mesures "protectionnistes" prises par l'Algérie en 2009. Pour Afrique Asie, cet organisme, qui évalue le "risque pays" à travers le monde, "continue à utiliser une grille d'analyse qui s'accommode mal de toute politique de régulation".
    Tout en signalant que l'Algérie s'est mise au vert, à travers son programme d'investissement agricole tablant sur la création d'un million d'emplois d'ici
    à 2014, la revue rend hommage à cette jeunesse dont le "mythe d'un ".ailleurs meilleurs" a été supplanté par le désir de réussir chez soi". Elle brosse, enfin, le portrait du tout nouveau ministre de la Communication, Nacer Mehal, un "journaliste jusqu'au bout des ongles".
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