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Le gouvernement est à la recherche de familles adoptives …La famille Algérienne -dans ses racines et sa base- est très chaleureuse tres solidaire et très accueillante pour ce genre de situation.
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Les enfants orphelins victimes de la tragédie nationale pourront, dans un proche avenir, retrouver un peu de la chaleur familiale, puisque le gouvernement s’apprête à lancer, en direction des familles algériennes, une campagne de sensibilisation à leur adoption.
Les enfants orphelins victimes de la tragédie nationale peuvent être adoptés par des familles algériennes. Comme première étape, une campagne de sensibilisation et de vulgarisation sera lancée dans quelques jours, auprès de la population, à l’occasion de la tenue d’un symposium national portant sur la kafala, qui aura lieu «très bientôt», a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, en marge de la rencontre qui a réuni les directeurs de l’emploi et de l’action sociale des wilayas du Sud, pour débattre de leur programme spécial.
Une enquête spécifique sera ensuite menée sur les familles demandeuses de kafala. Les mesures d’encouragement et d’incitation sont actuellement à l’étude. Ces familles pourraient, en effet, bénéficier d’une aide matérielle, si l’enquête en question révèle que celles-ci ont des difficultés financières.
La décision définitive sur ces mesures d’accompagnement n’est toujours pas prise, selon le ministre, qui a précisé qu’il est «raisonnable de procéder à ce genre d’opérations de la même façon que cela avait été le cas pour les mères célibataires».
Combien avons-nous d’enfants orphelins suite à la tragédie nationale ? M. Ould Abbas s’est refusé à avancer un chiffre. Les statistiques définitives, a-t-il dit, seront prêtes à la fin du mois en cours. Les équipes sont sur le terrain pour rassembler toutes les données nécessaires, a ajouté le ministre, qui n’a cependant pas précisé les conditions fixées aux familles intéressées par la kafala.
Quand ces enfants pourraient-ils regagner leurs familles adoptives ? Aucune échéance n’est également fixée. Dans un autre registre, aucun chiffre n’a été fourni sur les personnes qui s’apprêtent à réintégrer leur poste de travail, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
L’opération de recensement, précise M. Ould Abbas, est en cours. Et d’ajouter que pour ceux à qui la réintégration est refusée, les textes d’application de la charte prévoient des indemnisations. Les montants de ces indemnités ne sont toujours pas fixés, selon le ministre.
Par ailleurs, pour cette catégorie de personnes et plus généralement pour l’ensemble des familles victimes de la tragédie nationale, 882 psychologues sont d’ores et déjà mobilisés pour être à leur écoute. De la rencontre d’hier, il est à relever que les chômeurs du Grand Sud peuvent espérer des jours meilleurs puisque d’ici 2009, près de 174 000 postes de travail seront créés, dans le cadre du programme spécial de développement des wilayas du Sud.
Ces postes de travail ne seront cependant pas permanents. Il s’agit, notamment, des dispositifs de CPE (contrat de préemploi), d’ESIL (emploi salarié d’initiative locale) et de TUP-HIMO (travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’œuvre).
Ce programme spécial qui concerne les wilayas d’Adrar, de Tindouf, de Ghardaïa, de Ouargla, d’Illizi, de Tamanrasset, de Laghouat, de Biskra, de Béchar et d’El-Oued vise, également, l’amélioration des conditions de vie des populations.
Prochainement, il sera question de lancer une clinique mobile pour l’hémodialyse. Le ministre s’est également engagé à ramener le taux de chômage, avoisinant actuellement 30 % dans certaines régions, à moins de 10 % d’ici à 2009. Un premier point de la situation sera effectué le 30 avril prochain, a promis M. Ould Abbas.
- Le jeune Independant
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Les enfants orphelins victimes de la tragédie nationale pourront, dans un proche avenir, retrouver un peu de la chaleur familiale, puisque le gouvernement s’apprête à lancer, en direction des familles algériennes, une campagne de sensibilisation à leur adoption.
Les enfants orphelins victimes de la tragédie nationale peuvent être adoptés par des familles algériennes. Comme première étape, une campagne de sensibilisation et de vulgarisation sera lancée dans quelques jours, auprès de la population, à l’occasion de la tenue d’un symposium national portant sur la kafala, qui aura lieu «très bientôt», a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbas, en marge de la rencontre qui a réuni les directeurs de l’emploi et de l’action sociale des wilayas du Sud, pour débattre de leur programme spécial.
Une enquête spécifique sera ensuite menée sur les familles demandeuses de kafala. Les mesures d’encouragement et d’incitation sont actuellement à l’étude. Ces familles pourraient, en effet, bénéficier d’une aide matérielle, si l’enquête en question révèle que celles-ci ont des difficultés financières.
La décision définitive sur ces mesures d’accompagnement n’est toujours pas prise, selon le ministre, qui a précisé qu’il est «raisonnable de procéder à ce genre d’opérations de la même façon que cela avait été le cas pour les mères célibataires».
Combien avons-nous d’enfants orphelins suite à la tragédie nationale ? M. Ould Abbas s’est refusé à avancer un chiffre. Les statistiques définitives, a-t-il dit, seront prêtes à la fin du mois en cours. Les équipes sont sur le terrain pour rassembler toutes les données nécessaires, a ajouté le ministre, qui n’a cependant pas précisé les conditions fixées aux familles intéressées par la kafala.
Quand ces enfants pourraient-ils regagner leurs familles adoptives ? Aucune échéance n’est également fixée. Dans un autre registre, aucun chiffre n’a été fourni sur les personnes qui s’apprêtent à réintégrer leur poste de travail, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.
L’opération de recensement, précise M. Ould Abbas, est en cours. Et d’ajouter que pour ceux à qui la réintégration est refusée, les textes d’application de la charte prévoient des indemnisations. Les montants de ces indemnités ne sont toujours pas fixés, selon le ministre.
Par ailleurs, pour cette catégorie de personnes et plus généralement pour l’ensemble des familles victimes de la tragédie nationale, 882 psychologues sont d’ores et déjà mobilisés pour être à leur écoute. De la rencontre d’hier, il est à relever que les chômeurs du Grand Sud peuvent espérer des jours meilleurs puisque d’ici 2009, près de 174 000 postes de travail seront créés, dans le cadre du programme spécial de développement des wilayas du Sud.
Ces postes de travail ne seront cependant pas permanents. Il s’agit, notamment, des dispositifs de CPE (contrat de préemploi), d’ESIL (emploi salarié d’initiative locale) et de TUP-HIMO (travaux d’utilité publique à haute intensité de main-d’œuvre).
Ce programme spécial qui concerne les wilayas d’Adrar, de Tindouf, de Ghardaïa, de Ouargla, d’Illizi, de Tamanrasset, de Laghouat, de Biskra, de Béchar et d’El-Oued vise, également, l’amélioration des conditions de vie des populations.
Prochainement, il sera question de lancer une clinique mobile pour l’hémodialyse. Le ministre s’est également engagé à ramener le taux de chômage, avoisinant actuellement 30 % dans certaines régions, à moins de 10 % d’ici à 2009. Un premier point de la situation sera effectué le 30 avril prochain, a promis M. Ould Abbas.
- Le jeune Independant