La Banque centrale américaine va racheter 75 milliards d'obligations d'Etat par mois d'ici juin 2010. Le dollar baisse et Wall Street reste dans le rouge.
Après la défaite des démocrates aux élections de mi-mandat, mardi, la Réserve fédérale américaine ouvre les vannes du crédit, ce mercredi. Si ce coup de pouce était attendu, l'incertitude régnait autour du montant des liquidités injectées par la Fed et le rythme. A l'issue de la réunion de son Comité de politique monétaire, la Banque centrale américaine injectera jusqu'à la fin du mois de juin de l'année prochaine 600 milliards de dollars, à un rythme de 75 milliards d'obligations d'Etat par mois.
A la suite de cette annonce de la Banque centrale américaine, les marchés financiers sont devenus très volatils. Après être revenues un temps à l'équilibre puis être repassées rapidement dans le rouge, les Bourses américaines restent plus qu'hésitantes. Vers 20 heures, le Dow Jones gagnait 0,09% à 11.199,30 points, le S&P 500 prenait 0,14% à 1195,20 points et le Nasdaq avançait de 0,14%. En revanche, du côté des marché des devises, la tendance est clairement à une baisse du dollar. L'euro cotait mercredi à 1,4090 dollar (+0,41%).
Barack Obama assume la lenteur de la reprise économique
«Tout va dépendre du ton adopté par la Fed plus que des montants qu'elle annoncera», déclarait au figaro.fr, le directeur des investissements d'EFG Asset Management, David Kalfon. La Réserve fédérale, qui s'est dit déçue par les progrès réalisés en matière d'emploi et de stabilité des prix, a clairement fait comprendre aux investisseurs qu'elle avait l'intention de soutenir l'économie américaine.
Autre annonce, qui n'est pas une surprise : le maintien du taux directeur dans sa fourchette de 0 à 0,25%. La Banque centrale américaine considère que la reprise de l'activité et de l'emploi est toujours aussi lente. Une responsabilité qu'assume le président américain, Barack Obama. «Je pense que nous devons assumer la responsabilité directe pour le fait que nous n'avons pas avancé autant que nécessaire» sur l'économie, a-t-il affirmé lors de sa première conférence de presse depuis le scrutin de mardi remporté par ses adversaires républicains.
Guillaume Errard
Le Figaro
Après la défaite des démocrates aux élections de mi-mandat, mardi, la Réserve fédérale américaine ouvre les vannes du crédit, ce mercredi. Si ce coup de pouce était attendu, l'incertitude régnait autour du montant des liquidités injectées par la Fed et le rythme. A l'issue de la réunion de son Comité de politique monétaire, la Banque centrale américaine injectera jusqu'à la fin du mois de juin de l'année prochaine 600 milliards de dollars, à un rythme de 75 milliards d'obligations d'Etat par mois.
A la suite de cette annonce de la Banque centrale américaine, les marchés financiers sont devenus très volatils. Après être revenues un temps à l'équilibre puis être repassées rapidement dans le rouge, les Bourses américaines restent plus qu'hésitantes. Vers 20 heures, le Dow Jones gagnait 0,09% à 11.199,30 points, le S&P 500 prenait 0,14% à 1195,20 points et le Nasdaq avançait de 0,14%. En revanche, du côté des marché des devises, la tendance est clairement à une baisse du dollar. L'euro cotait mercredi à 1,4090 dollar (+0,41%).
Barack Obama assume la lenteur de la reprise économique
«Tout va dépendre du ton adopté par la Fed plus que des montants qu'elle annoncera», déclarait au figaro.fr, le directeur des investissements d'EFG Asset Management, David Kalfon. La Réserve fédérale, qui s'est dit déçue par les progrès réalisés en matière d'emploi et de stabilité des prix, a clairement fait comprendre aux investisseurs qu'elle avait l'intention de soutenir l'économie américaine.
Autre annonce, qui n'est pas une surprise : le maintien du taux directeur dans sa fourchette de 0 à 0,25%. La Banque centrale américaine considère que la reprise de l'activité et de l'emploi est toujours aussi lente. Une responsabilité qu'assume le président américain, Barack Obama. «Je pense que nous devons assumer la responsabilité directe pour le fait que nous n'avons pas avancé autant que nécessaire» sur l'économie, a-t-il affirmé lors de sa première conférence de presse depuis le scrutin de mardi remporté par ses adversaires républicains.
Guillaume Errard
Le Figaro
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