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Le droit des peuples à l’autodétermination au centre des débats de la troisième commission

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  • Le droit des peuples à l’autodétermination au centre des débats de la troisième commission

    Troisième Commission
    40e séance - matin 03/11/2010

    Le droit des peuples à l’autodétermination a été au centre des débats qu’a tenus, aujourd’hui, la Troisième Commission, chargée des questions sociales, humanitaires et culturelles.

    Celle-ci a également poursuivi ses discussions sur l’élimination du racisme, de la discrimination raciale,de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée, sur la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Durban, et sur le droit à l’autodétermination.

    Les délégations de l’Afrique du Sud, de l’Inde, du Nicaragua, du Soudan, du Koweït, du Qatar et de la République islamique d’Iran, notamment, ont réitéré le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, et formé l’espoir que la communauté internationale redouble d’efforts pour favoriser une solution viable, juste et globale au Moyen-Orient.

    Ainsi, le représentant de l’Afrique du Sud a exprimé son soutien au peuple palestinien et au processus de paix avec Israël et considéré que les Nations Unies devaient tout faire pour mettre un terme à ce conflit de longue date.

    L’Inde a réitéré sa position concernant la situation au Moyen-Orient, insistant sur la nécessité de la mise en œuvre de l’Initiative de paix arabe, de la Feuille de route du Quatuor et d’une solution juste et durable pour le peuple palestinien dans un État souverain, viable et uni, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues, côte à côte avec Israël.

    D’autres ont fait référence à des situations spécifiques touchant au droit à l’autodétermination, comme l’Algérie, qui a appelé de ses vœux l’« autodétermination du peuple du Sahara occidental », déploré le « sort dramatique des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf », et souhaité « parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ».

    En réponse, le Maroc a mis l’accent sur « la situation singulière et anormale des populations des camps de Tindouf », et regretté le « refus permanent opposé, par l’Algérie, au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour conduire un enregistrement complet susceptible de révéler au grand jour le nombre réel des personnes bénéficiant de la protection internationale ».

    Moldova a souligné, pour sa part, que le droit à l’autodétermination ne devrait pas être lié au droit à la sécession, « ni pris comme prétexte pour des activités non désirées, illégales et en violation du droit international, volontairement assumées par une présence militaire étrangère », comme c’est le cas dans son pays.


    L’Arménie, qui a réclamé le droit du peuple du Nagorny Haut Karabakh à disposer de lui-même, a renvoyé à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale,adoptéele 14 décembre 1960 et intitulée « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », soulignant que le droit à l’autodétermination constituaitune garantie au droit de tous les peuples à leur propre développement.

    La réalisation en pratique de ce droit légitime, a rétorqué l’Azerbaïdjan, « doit avoir lieu conformément au droit international et aux normes qui interdisent l’usage de la force, dans des limites clairement définies ».


    Dans le contexte du respect du droit des peuples à l’autodétermination, les délégations du Pakistan, du Japon, de l’Arménie, de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), de l’Azerbaïdjan, de la Fédération de Russie et de la Géorgie, ont d’ailleurs exercé leur droit de réponse.


    La suite dans ce lien de l'Assemblée générale :

    http://www.un.org/News/fr-press/docs...HC3993.doc.htm



    Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York
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