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Les responsables de la RASD ont rencontré avant-hier à Paris des responsables de sept compagnies pétrolières et de gaz de l’Union européenne (UE), pour une éventuelle signarture de contrats d’exploration.
Lors des discussions qui se sont déroulées en présence de M. Mohamed Khadad, membre du Front Polisario chargé de la coordination avec la Minurso, et de Kamal Fadel, représentant du Front Polisario en Australie, ces compagnies ont réaffirmé leur engagement à continuer à collaborer avec la RASD dans le cadre de l’exploration des ressources naturelles que recèle le Sahara occidental, en permettant à ses habitants de bénéficier des richesses de leur sol.
«Le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental est devenu une minorité marginalisée dans son propre pays», a indiqué M. Mohamed Khadad, lors de cette rencontre avec les compagnies européennes. Et de souligner qu’il est impératif de «créer des postes d’emploi pour les Sahraouis et, surtout, de mettre fin à l’exploitation exercée par les colons marocains». La réunion a également été l’occasion d’examiner l’état de la coopération bilatérale entre la RASD et ces firmes et d’évoquer la situation dramatique qui prévaut dans les territoires sahraouis occupés, où près de 20 000 Sahraouis, hommes, femmes et enfants, sont en train de vider leurs villes, en s’installant dans le désert aux alentours d’El-Ayoun, Smara et Boujdour, pour fuir la répression marocaine.
«L’engagement de ces compagnies pétrolières à collaborer avec la RASD exprime leur conviction sur la justesse de la cause sahraouie, ainsi que sur le respect du principe d’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-on également souligné.
Pour rappel, le gouvernement de la RASD avait annoncé, en 2005, le début d’une série de contrats pétroliers et gaziers à conclure avec des firmes internationales.
Cette initiative a été prise conformément aux normes industrielles internationales et aux principes du droit international, dans le cadre des résolutions de l’ONU et de son avis juridique sur les activités commerciales au Sahara occidental, a-t-on précisé.
Suite à une série d’avis d’appel d’offres et des négociations avec les soumissionnaires, le gouvernement de la RASD avait annoncé officiellement, en mars 2006, avoir conclu des accords séparés avec neuf compagnies internationales de pétrole et de gaz, les autorisant à participer à l’exploration des ressources naturelles de son territoire.
En 2008, un avis d’appel d’offres a été lancé pour l’exploitation pétrolière et gazière dans les territoires sahraouis. M. Mohamed Khadad a déclaré, à cette date à Houston, qu’»il est temps d’agir face à l’obscurantisme du Maroc» et que «l’occupation et l’injustice doivent cesser».
Les seuls instruments légaux permettant l’exploitation des ressources pétrolières au Sahara occidental sont les licences attribuées par la RASD, a dit, en substance, le représentant sahraoui.
Quelles que soient les réalités pétrolières stockées dans le sous-sol du Sahara occidental, celles-ci «constituent le patrimoine du peuple sahraoui, et toute activité concernant ces biens constitue une violation du droit concernant la décolonisation», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «pour le Maroc, les lois internationales ne lui reconnaissent aucun droit sur le Sahara occidental, territoire non autonome, dont les richesses ne peuvent être accaparées par un pays tiers.
Mohammed Zerrouki
Lors des discussions qui se sont déroulées en présence de M. Mohamed Khadad, membre du Front Polisario chargé de la coordination avec la Minurso, et de Kamal Fadel, représentant du Front Polisario en Australie, ces compagnies ont réaffirmé leur engagement à continuer à collaborer avec la RASD dans le cadre de l’exploration des ressources naturelles que recèle le Sahara occidental, en permettant à ses habitants de bénéficier des richesses de leur sol.
«Le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental est devenu une minorité marginalisée dans son propre pays», a indiqué M. Mohamed Khadad, lors de cette rencontre avec les compagnies européennes. Et de souligner qu’il est impératif de «créer des postes d’emploi pour les Sahraouis et, surtout, de mettre fin à l’exploitation exercée par les colons marocains». La réunion a également été l’occasion d’examiner l’état de la coopération bilatérale entre la RASD et ces firmes et d’évoquer la situation dramatique qui prévaut dans les territoires sahraouis occupés, où près de 20 000 Sahraouis, hommes, femmes et enfants, sont en train de vider leurs villes, en s’installant dans le désert aux alentours d’El-Ayoun, Smara et Boujdour, pour fuir la répression marocaine.
«L’engagement de ces compagnies pétrolières à collaborer avec la RASD exprime leur conviction sur la justesse de la cause sahraouie, ainsi que sur le respect du principe d’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-on également souligné.
Pour rappel, le gouvernement de la RASD avait annoncé, en 2005, le début d’une série de contrats pétroliers et gaziers à conclure avec des firmes internationales.
Cette initiative a été prise conformément aux normes industrielles internationales et aux principes du droit international, dans le cadre des résolutions de l’ONU et de son avis juridique sur les activités commerciales au Sahara occidental, a-t-on précisé.
Suite à une série d’avis d’appel d’offres et des négociations avec les soumissionnaires, le gouvernement de la RASD avait annoncé officiellement, en mars 2006, avoir conclu des accords séparés avec neuf compagnies internationales de pétrole et de gaz, les autorisant à participer à l’exploration des ressources naturelles de son territoire.
En 2008, un avis d’appel d’offres a été lancé pour l’exploitation pétrolière et gazière dans les territoires sahraouis. M. Mohamed Khadad a déclaré, à cette date à Houston, qu’»il est temps d’agir face à l’obscurantisme du Maroc» et que «l’occupation et l’injustice doivent cesser».
Les seuls instruments légaux permettant l’exploitation des ressources pétrolières au Sahara occidental sont les licences attribuées par la RASD, a dit, en substance, le représentant sahraoui.
Quelles que soient les réalités pétrolières stockées dans le sous-sol du Sahara occidental, celles-ci «constituent le patrimoine du peuple sahraoui, et toute activité concernant ces biens constitue une violation du droit concernant la décolonisation», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «pour le Maroc, les lois internationales ne lui reconnaissent aucun droit sur le Sahara occidental, territoire non autonome, dont les richesses ne peuvent être accaparées par un pays tiers.
Mohammed Zerrouki
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