La diversification des partenariats en dehors du voisinage direct, une priorité pour la diplomatie marocaine (Fassi Fihri)
Rabat, 04/11/10- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri a souligné, jeudi, que la diversification des partenariats en dehors du voisinage direct, constitue une priorité pour la diplomatie marocaine.
Dans un exposé devant la Commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques, à l'occasion de la discussion du projet de budget sectoriel de son ministère pour l'exercice 2011, M. Fassi Fihri a mis en exergue les relations privilégiées existant entre le Maroc et les Etats- Unis à travers les différents canaux pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines politique, stratégique, économique et financier.
Le Maroc a engagé des négociations avec le Canada dans la perspective de conclusion d'un accord de libre échange, et continue de mettre en application les dispositions du partenariat stratégique conclu en 2002 avec la Russie, a-t-il dit.
Concernant les relations maroco-turques, le ministre a indiqué que la rencontre entre SM le Roi Mohammed VI et le président turc, en marge de l'actuelle session de l'Assemblé générale des Nations unies, a insufflé une nouvelle dynamique aux relations fructueuses du Maroc avec ce pays, auquel il est lié par un accord de libre-échange englobant tous les domaines, signé en 2004.
Au niveau des pays d'Amérique Latine, M. Fassi Fihri a souligné que le Maroc accorde un intérêt particulier au renforcement de ses relations politiques, économiques et culturelles avec des pays influents de la région, qui soutiennent la cause nationale du Royaume, comme le Brésil, l'Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou.
Le Maroc cherche également à établir des partenariats avec des pays qui ont révisé leurs positions vis-à-vis de la question du Sahara marocain, en particulier dans les Caraïbes, a fait observer M. Fassi Fihri, ajoutant que le Royaume poursuit un dialogue franc avec les pays connus pour leurs positions négatives comme le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua.
Le Maroc, qui a la qualité de membre observateur au sein de l'organisation des Etats américains, de l'association des Etats de la Caraïbe et du parlement latino-américain est devenu, depuis juillet dernier, membre observateur partenaire du congrès ibéro-américain, a indiqué M. Fassi Fihri, relevant que le Royaume est le seul pays arabe et africain à avoir cette qualité.
Le ministre a fait savoir en outre que le Maroc a déployé des efforts considérables pour consolider ses relations avec les pays de l'Asie et de l'Océanie, rappelant que ce continent est le deuxième partenaire du Maroc.
Le Maroc aspire à lever les entraves objectives à la construction maghrébine (Fassi Fihri)
Rabat- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a souligné, jeudi à Rabat, que le Maroc aspire à lever les entraves objectives au projet de l'Union du Maghreb arabe, particulièrement pour ce qui se rapporte au conflit artificiel autour de la première cause nationale.
Le différend sur les provinces du sud du Royaume, qui s'éternise depuis plus de trois décennies, jette encore une ombre obscure sur l'avenir du Maghreb et reporte la sortie de l'Union de sa léthargie, ce qui en fait la zone géographique la moins intégrée en Afrique, quoi qu'elle soit l'une des plus anciennes initiatives unionistes dans la région et le continent, a dit le ministre dans un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants.
La situation d'asphyxie au Maghreb occasionne un coût élevé pour ses cinq pays, dont le volume de leurs échanges ne dépasse guère les 3 pc de la valeur globale du commerce dans la région, soit près de 51 fois moins des échanges avec l'Union européenne (UE), a déploré M. Fassi Fihri.
Tout en renouvelant sa ferme conviction de la nécessité de la construction maghrébine, qui est une demande populaire, une option stratégique et sécuritaire et une opportunité d'intégration et de développement commun, le Maroc enregistre, à nouveau, avec déception la poursuite de la fermeture des frontières terrestres de la part des autorités algériennes, depuis plus de 16 ans, a-t-il fait savoir.
Au vu de sa proximité géographique avec l'Afrique subsaharienne en tant que refuge pour la prolifération des réseaux terroristes et des trafics d'armes et de drogue, y compris la cocaïne acheminée de l'Amérique latine, la région maghrébine est exposée à de graves menaces et dangers sécuritaires, établissant une connexion entre les activités terroristes et l'accroissement de ces réseaux dans cette zone.
Il a relevé que le Maroc déplore le refus algérien d'ouvrir un dialogue sur les questions bilatérales en suspens, notamment la question des déplacements forcés dont ont été victimes des milliers de citoyens marocains en Algérie, en 1975, dans des circonstances tragiques que tout le monde en connaît les soubassements et les raisons.
Le ministre a affirmé que face à cette situation anormale, le Royaume reste attaché à la vertu du dialogue et de bon voisinage en vue de tourner la page des différends du passé et d'entrevoir l'avenir avec espoir, sur la voie du développement des relations avec ce pays voisin.
Il a, en revanche, fait part de la poursuite du raffermissement des partenariats riches et diversifiés avec la Mauritanie, la Tunisie et la Libye.
La commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants se penche sur l'examen du budget sectoriel du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au titre de l'exercice 2011.
MAP
Rabat, 04/11/10- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïb Fassi Fihri a souligné, jeudi, que la diversification des partenariats en dehors du voisinage direct, constitue une priorité pour la diplomatie marocaine.
Dans un exposé devant la Commission des Affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques, à l'occasion de la discussion du projet de budget sectoriel de son ministère pour l'exercice 2011, M. Fassi Fihri a mis en exergue les relations privilégiées existant entre le Maroc et les Etats- Unis à travers les différents canaux pour renforcer la coopération bilatérale dans les domaines politique, stratégique, économique et financier.
Le Maroc a engagé des négociations avec le Canada dans la perspective de conclusion d'un accord de libre échange, et continue de mettre en application les dispositions du partenariat stratégique conclu en 2002 avec la Russie, a-t-il dit.
Concernant les relations maroco-turques, le ministre a indiqué que la rencontre entre SM le Roi Mohammed VI et le président turc, en marge de l'actuelle session de l'Assemblé générale des Nations unies, a insufflé une nouvelle dynamique aux relations fructueuses du Maroc avec ce pays, auquel il est lié par un accord de libre-échange englobant tous les domaines, signé en 2004.
Au niveau des pays d'Amérique Latine, M. Fassi Fihri a souligné que le Maroc accorde un intérêt particulier au renforcement de ses relations politiques, économiques et culturelles avec des pays influents de la région, qui soutiennent la cause nationale du Royaume, comme le Brésil, l'Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou.
Le Maroc cherche également à établir des partenariats avec des pays qui ont révisé leurs positions vis-à-vis de la question du Sahara marocain, en particulier dans les Caraïbes, a fait observer M. Fassi Fihri, ajoutant que le Royaume poursuit un dialogue franc avec les pays connus pour leurs positions négatives comme le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua.
Le Maroc, qui a la qualité de membre observateur au sein de l'organisation des Etats américains, de l'association des Etats de la Caraïbe et du parlement latino-américain est devenu, depuis juillet dernier, membre observateur partenaire du congrès ibéro-américain, a indiqué M. Fassi Fihri, relevant que le Royaume est le seul pays arabe et africain à avoir cette qualité.
Le ministre a fait savoir en outre que le Maroc a déployé des efforts considérables pour consolider ses relations avec les pays de l'Asie et de l'Océanie, rappelant que ce continent est le deuxième partenaire du Maroc.
Le Maroc aspire à lever les entraves objectives à la construction maghrébine (Fassi Fihri)
Rabat- Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri a souligné, jeudi à Rabat, que le Maroc aspire à lever les entraves objectives au projet de l'Union du Maghreb arabe, particulièrement pour ce qui se rapporte au conflit artificiel autour de la première cause nationale.
Le différend sur les provinces du sud du Royaume, qui s'éternise depuis plus de trois décennies, jette encore une ombre obscure sur l'avenir du Maghreb et reporte la sortie de l'Union de sa léthargie, ce qui en fait la zone géographique la moins intégrée en Afrique, quoi qu'elle soit l'une des plus anciennes initiatives unionistes dans la région et le continent, a dit le ministre dans un exposé devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants.
La situation d'asphyxie au Maghreb occasionne un coût élevé pour ses cinq pays, dont le volume de leurs échanges ne dépasse guère les 3 pc de la valeur globale du commerce dans la région, soit près de 51 fois moins des échanges avec l'Union européenne (UE), a déploré M. Fassi Fihri.
Tout en renouvelant sa ferme conviction de la nécessité de la construction maghrébine, qui est une demande populaire, une option stratégique et sécuritaire et une opportunité d'intégration et de développement commun, le Maroc enregistre, à nouveau, avec déception la poursuite de la fermeture des frontières terrestres de la part des autorités algériennes, depuis plus de 16 ans, a-t-il fait savoir.
Au vu de sa proximité géographique avec l'Afrique subsaharienne en tant que refuge pour la prolifération des réseaux terroristes et des trafics d'armes et de drogue, y compris la cocaïne acheminée de l'Amérique latine, la région maghrébine est exposée à de graves menaces et dangers sécuritaires, établissant une connexion entre les activités terroristes et l'accroissement de ces réseaux dans cette zone.
Il a relevé que le Maroc déplore le refus algérien d'ouvrir un dialogue sur les questions bilatérales en suspens, notamment la question des déplacements forcés dont ont été victimes des milliers de citoyens marocains en Algérie, en 1975, dans des circonstances tragiques que tout le monde en connaît les soubassements et les raisons.
Le ministre a affirmé que face à cette situation anormale, le Royaume reste attaché à la vertu du dialogue et de bon voisinage en vue de tourner la page des différends du passé et d'entrevoir l'avenir avec espoir, sur la voie du développement des relations avec ce pays voisin.
Il a, en revanche, fait part de la poursuite du raffermissement des partenariats riches et diversifiés avec la Mauritanie, la Tunisie et la Libye.
La commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale et des Affaires islamiques à la Chambre des représentants se penche sur l'examen du budget sectoriel du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au titre de l'exercice 2011.
MAP
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