L'Algérie devrait améliorer le climat des affaires
Le Fonds Monétaire International (FMI) a invité l'Algérie jeudi à "approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires" et à "améliorer sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers".
L'institution internationale a fait cette recommandation au terme d'une mission de deux semaines dans ce pays dirigée par Joel Toujas-Bernaté .
Au cours d'une conférence de presse, il a noté que dans la foulée de la Loi des Finances de 2009 - qui définissait des règles rigoureuses pour les étrangers opérant dans ce pays- les investissements avaient chuté de 60%, notamment en raison de la crise économique mondiale, avant de reprendre quelque peu cette année.
M. Toujas-Bernaté a demandé à l'Algérie de favoriser au maximum "le développement du secteur privé", un secteur qualifié mercredi par Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI, de "balbutiant" dans ce pays, lors d'un court séjour à Alger.
Le secteur privé, a estimé le responsable du FMI, "reste en retrait et demanderait à être développé davantage".
Il a également beaucoup insisté sur le besoin pour l'Algérie de diversifier ses sources de revenus "en raison d'une grande dépendance envers le secteur des hydrocarbures".
Pour 2011, le FMI anticipe une légère amélioration de l'activité des hydrocarbures pour contribuer à une croissance globale de 3,7%.
La politique budgétaire en 2011, a-t-il ajouté, devrait avoir comme principal objectif de poursuivre l'effort de modernisation des infrastructures tout en continuant à maîtriser les dépenses afin d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques.
M. Toujas-Bernaté a enfin souligné que "le défi principal pour l'économie algérienne demeure de créer suffisamment d'emplois pour les nouvelles générations en s'appuyant sur la diversification de l'activité économique".
les echos/ Afp
Le Fonds Monétaire International (FMI) a invité l'Algérie jeudi à "approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires" et à "améliorer sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers".
L'institution internationale a fait cette recommandation au terme d'une mission de deux semaines dans ce pays dirigée par Joel Toujas-Bernaté .
Au cours d'une conférence de presse, il a noté que dans la foulée de la Loi des Finances de 2009 - qui définissait des règles rigoureuses pour les étrangers opérant dans ce pays- les investissements avaient chuté de 60%, notamment en raison de la crise économique mondiale, avant de reprendre quelque peu cette année.
M. Toujas-Bernaté a demandé à l'Algérie de favoriser au maximum "le développement du secteur privé", un secteur qualifié mercredi par Dominique Strauss-Kahn, le patron du FMI, de "balbutiant" dans ce pays, lors d'un court séjour à Alger.
Le secteur privé, a estimé le responsable du FMI, "reste en retrait et demanderait à être développé davantage".
Il a également beaucoup insisté sur le besoin pour l'Algérie de diversifier ses sources de revenus "en raison d'une grande dépendance envers le secteur des hydrocarbures".
Pour 2011, le FMI anticipe une légère amélioration de l'activité des hydrocarbures pour contribuer à une croissance globale de 3,7%.
La politique budgétaire en 2011, a-t-il ajouté, devrait avoir comme principal objectif de poursuivre l'effort de modernisation des infrastructures tout en continuant à maîtriser les dépenses afin d'assurer la viabilité à long terme des finances publiques.
M. Toujas-Bernaté a enfin souligné que "le défi principal pour l'économie algérienne demeure de créer suffisamment d'emplois pour les nouvelles générations en s'appuyant sur la diversification de l'activité économique".
les echos/ Afp
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