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Le phosphate marocain pour sauver l’agriculture américaine ?

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  • Le phosphate marocain pour sauver l’agriculture américaine ?

    Les agriculteurs américains commencent à faire face à l’épuisement des gisements de phosphates de leur pays, nécessaires pour les fertilisants. Ce qui n’est pas sans impacts sur leur production. La rareté de la ressource place le Maroc en bonne position pour booster l’approvisionnement des farmers de la première puissance mondiale.

    Le phosphate marocain semble avoir de l’avenir aux Etats-Unis. Premier pays consommateur d’engrais au monde, les Etats-Unis seront confrontés dans les décennies à venir au tarissement de leurs principaux gisements. Situés dans les Etats du Floride, d’Idaho et de Caroline du nord, ces sites devront s’épuiser d’ici une cinquantaine d’années. D'ores et déjà, une des plus importantes mines du pays, d’où provenait l’essentiel du phosphore utilisé par les agriculteurs américains vient de fermer en Floride.

    Ce qui place le Maroc en bonne position pour prendre le relais. Car comme l’a constaté Emerson Nafziger, agronome à l’Université de l’Illinois sur le portail pjstar.com : «Le phosphore, c’est comme le pétrole. Il n’est produit que dans des endroits bien limités. Et le Maroc en dispose en grandes quantités ». En effet, le Royaume est le premier exportateur de phosphate au monde. En 2008, il représentait 28% du marché mondial, par l’entremise de l’OCP (Office Chérifien des Phosphates). Et il faut dire que les clignotants sont tous au vert pour l’office marocain.

    Rien que lors des quatre premiers mois 2010, les exportations de phosphate ont bondi de 60,7%, se chiffrant à 8,72 milliards de Dirhams. Par ailleurs, l’OCP selon des chiffres datant de 2008, est leader mondial dans les exportations de phosphate brut (40%) et d’acide phosphorique (38,4%). En ce qui concerne les engrais, l’office dit s’accaparer de 8,4% de parts de marché au niveau mondial.

    La bonne santé de l’OCP confirme donc la forte demande dont jouit le phosphate marocain. Et ce, malgré l’appel au boycott à l’été dernier d’une ONG norvégienne dénommée Western Sahara Resource Watch. Ses activistes estiment qu’une bonne partie du phosphate marocain provient des zones sahariennes exploitées par l’OCP. Leur appel semble en tout cas faire l’objet d’une indifférence sur le plan international.
    Oumar Baldé
    Copyright Un site concurrent ( Yabi )

  • #2
    c'est la marché americain pour sauver l'économie marocaine

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