C’est un redoutable trio de faussaires que les services de sécurité ont interpellé pour détention et commercialisation de fausses coupures d’euros.
Agés entre 27 et 35 ans, les trois faussaires n’avaient pas d’antécédents judiciaires et étaient totalement inconnus des services de police. Chômeurs de leur état, ils avaient établis des liens avec des réseaux mafieux de France et d’Italie qui les auraient approvisionnés en fausses coupures. Il s’agirait d’un des plus importants réseaux de trafiquants ayant pour principale cible l’Algérie. Des sources proches du dossier affirment que les montants mis en circulation avoisineraient l’équivalent en dinars de 500 milliards de centimes, soit plus de 40 millions d’euros ! Mercredi dernier, après l’achèvement de l’enquête préliminaire, les trois faussaires ont été présentés devant le procureur de la République qui les a placés en détention pour introduction et diffusion de fausses monnaies étrangères, atteintes à l’économie et à la monnaie nationales.
Les hadjis auraient-ils emportés de faux euros ? Le démantèlement de ce réseau ayant des ramifications internationales spécialisé dans la falsification et la diffusion de la devise européenne pourrait le confirmer. La concordance de cette affaire avec la période du départ en pèlerinage à La Mecque laisse supposer que de nombreux pèlerins se seraient approvisionnés sur le marché parallèle de la devise – dont la demande s’accentue à l’occasion de la omra et surtout du hadj – et auraient de ce fait emporté de faux euros. Il est courant que nos pèlerins, malgré une allocation en devises conséquente, s’autorisent à acheter sur le marché parallèle quelques coupures en euros afin de se permettre des achats sur les marchés saoudiens de l’électronique, de l’habillement et autres gadgets. Une pratique séculaire qui permet juste de ramener quelques cadeaux à leurs familles.
Yacine Alim (El Watan).
Agés entre 27 et 35 ans, les trois faussaires n’avaient pas d’antécédents judiciaires et étaient totalement inconnus des services de police. Chômeurs de leur état, ils avaient établis des liens avec des réseaux mafieux de France et d’Italie qui les auraient approvisionnés en fausses coupures. Il s’agirait d’un des plus importants réseaux de trafiquants ayant pour principale cible l’Algérie. Des sources proches du dossier affirment que les montants mis en circulation avoisineraient l’équivalent en dinars de 500 milliards de centimes, soit plus de 40 millions d’euros ! Mercredi dernier, après l’achèvement de l’enquête préliminaire, les trois faussaires ont été présentés devant le procureur de la République qui les a placés en détention pour introduction et diffusion de fausses monnaies étrangères, atteintes à l’économie et à la monnaie nationales.
Les hadjis auraient-ils emportés de faux euros ? Le démantèlement de ce réseau ayant des ramifications internationales spécialisé dans la falsification et la diffusion de la devise européenne pourrait le confirmer. La concordance de cette affaire avec la période du départ en pèlerinage à La Mecque laisse supposer que de nombreux pèlerins se seraient approvisionnés sur le marché parallèle de la devise – dont la demande s’accentue à l’occasion de la omra et surtout du hadj – et auraient de ce fait emporté de faux euros. Il est courant que nos pèlerins, malgré une allocation en devises conséquente, s’autorisent à acheter sur le marché parallèle quelques coupures en euros afin de se permettre des achats sur les marchés saoudiens de l’électronique, de l’habillement et autres gadgets. Une pratique séculaire qui permet juste de ramener quelques cadeaux à leurs familles.
Yacine Alim (El Watan).
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