Le procès de sept militants sahraouis une nouvelle fois reporté
Le procès de sept militants sahraouis, prévu vendredi 05 novembre à Casablanca, a été reporté au 17 décembre après que la première audience eut été marquée par des incidents très graves.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l'aéroport de Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis, à Tindouf.
Ils sont accusés "d'atteinte à la sécurité intérieure" du Maroc. Trois sont en détention et quatre --dont une femme, Dakcha Lachguer-- comparaissaient libres, après avoir bénéficié d'une mesure de liberté provisoire en mai dernier.
«Les conditions de la tenue du procès n'ont pas été réunies en raison de ces altercations», a indiqué pour sa part Abdelaziz Nouaydi, le président de l'association Adala (Justice), présent au tribunal.
Selon un journaliste de l’AFP, «des altercations ont opposé, à l'intérieur du tribunal, des Sahraouis et un groupe d'avocats pro-marocains».
Selon cette source, les militants sahraouis scandaient «vive le peuple sahraoui», «vive l'autodétermination», alors que les avocats criaient «le Sahara est marocain».
Selon notre source contactée à Casablanca, «une foule d’avocats pro-marocains, vêtus de leurs robes, ont pénétré dans la salle d’audience avant même l’arrivée des détenus en scandant des slogans anti-sahraouis, notamment + Sahara marocains +, +vous êtes des traîtres+, +des mercenaires des généraux algériens+».
La même source ajoute que «les avocats ont même osé frapper les détenus qui se trouvaient à l’intérieur de l’audience, notamment Salah Loubihi, Yahdidh Farouzi et le secrétaire général de CODESA».
Pour notre source les avocats étaient venus spécialement "pour semer la terreur" à l’intérieur de la salle d’audience.
Amnesty International a appelé vendredi "les autorités marocaines à libérer les trois activistes sahraouis encore en détention au Maroc".
Dans un premier temps, un tribunal militaire a poursuivi les militants "pour espionnage", mais s'est déclaré le 25 septembre incompétent. Le dossier a été transféré devant la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca.
Rabah Beldjenna
Le procès de sept militants sahraouis, prévu vendredi 05 novembre à Casablanca, a été reporté au 17 décembre après que la première audience eut été marquée par des incidents très graves.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l'aéroport de Casablanca à leur retour des camps des réfugiés sahraouis, à Tindouf.
Ils sont accusés "d'atteinte à la sécurité intérieure" du Maroc. Trois sont en détention et quatre --dont une femme, Dakcha Lachguer-- comparaissaient libres, après avoir bénéficié d'une mesure de liberté provisoire en mai dernier.
«Les conditions de la tenue du procès n'ont pas été réunies en raison de ces altercations», a indiqué pour sa part Abdelaziz Nouaydi, le président de l'association Adala (Justice), présent au tribunal.
Selon un journaliste de l’AFP, «des altercations ont opposé, à l'intérieur du tribunal, des Sahraouis et un groupe d'avocats pro-marocains».
Selon cette source, les militants sahraouis scandaient «vive le peuple sahraoui», «vive l'autodétermination», alors que les avocats criaient «le Sahara est marocain».
Selon notre source contactée à Casablanca, «une foule d’avocats pro-marocains, vêtus de leurs robes, ont pénétré dans la salle d’audience avant même l’arrivée des détenus en scandant des slogans anti-sahraouis, notamment + Sahara marocains +, +vous êtes des traîtres+, +des mercenaires des généraux algériens+».
La même source ajoute que «les avocats ont même osé frapper les détenus qui se trouvaient à l’intérieur de l’audience, notamment Salah Loubihi, Yahdidh Farouzi et le secrétaire général de CODESA».
Pour notre source les avocats étaient venus spécialement "pour semer la terreur" à l’intérieur de la salle d’audience.
Amnesty International a appelé vendredi "les autorités marocaines à libérer les trois activistes sahraouis encore en détention au Maroc".
Dans un premier temps, un tribunal militaire a poursuivi les militants "pour espionnage", mais s'est déclaré le 25 septembre incompétent. Le dossier a été transféré devant la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca.
Rabah Beldjenna
Commentaire