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De Gdeim Izik à Manhasset

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    De Gdeim Izik à Manhasset
    Il est vrai que contrairement au makhzen et à ses louvoiements, les Sahraouis ont la légitimité pour eux et qu’ils sont donc plus en harmonie avec les textes onusiens.
    Le Maroc et le Polisario se rencontreront une nouvelle fois après-demain, à Manhasset, pour des pourparlers informels destinés à relancer les négociations de paix. La rencontre, cette fois, se tiendra au lendemain de l’anniversaire de la «marche verte» qui masqua en 1975 l’invasion militaire de la Seguia El-Hamra wa Wadi Edhahab. Mais que devrait-on en attendre lorsque le commandeur des croyants ressasse à chaque discours qu’il n’abandonnera pas un pouce de son Sahara ? Ce qui parfois fait sourire. Ce qui n’empêche pas non plus M. Mohamed Salem Ould Salek, le chef de la diplomatie sahraouie, d’affirmer que le Polisario se trouvait dans une position «confortable» pour entamer le nouveau round à Manhasset. Il est vrai que contrairement au makhzen et à ses louvoiements, les Sahraouis ont la légitimité pour eux et qu’ils sont donc plus en harmonie avec les textes onusiens, à un moment où Ban Ki-moon et Christopher Ross se font les interprètes de la communauté internationale pour dire en toute franchise que le statu quo était devenu intenable au Sahara occidental est qu’il fallait que les choses bougent. Et du coup, ça a bougé, et même drôlement bougé : plus de 20 000 Sahraouis quittèrent la ville d’El-Ayoune pour ériger un camp impromptu à Gdeim Isik, distant à 12 km, et y crier : «Sahraoui, Sahraouia, elyed fi elyed lil hourrya.» Eloquent le génie populaire, non ? Le camp à eu son chahid et ses blessés, les FAR gardèrent intacte leur réputation, et, chose inattendue, la presse française était là et s’en mêla alors qu’auparavant, elle se conduisait avec la cause sahraouie comme avec un lépreux malintentionné. Ainsi, à l’instar des déclarations onusiennes, l’Intifada sahraouie, déclenchée en mai 2005, prend une nouvelle tournure, passe à la vitesse supérieure et brise désormais le silence qui la distinguait. Même l’anecdote Mustapha Salma prend une allure burlesque depuis que Réda Taoudjni a révélé que le policier félon n’était qu’un escroc venu soutirer de l’argent à un trône qui n’arrive toujours pas à placer sa «proposition». Se rend-on compte que depuis James Baker, il n’y a plus rien, même si on glorifie une «proposition» ne bénéficiant qu’aux flatteurs ? Si on a une meilleure proposition que celle de Baker, qu’on la ramène, sinon, le mieux à faire, c’est qu’on la remette sur le tapis des discussions. M. Z.jeune independant

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