Le Front Polisario a dénoncé, samedi 6 novembre, le report au 17 décembre du procès prévu vendredi de sept militants sahraouis arrêtés par les autorités marocaines en 2009 à leur retour de Tindouf, et a exigé leur libération "immédiate", a indiqué l'agence de presse APS. Le Front Polisario "dénonce le énième report, vendredi, du procès des militants sahraouis au 17 décembre par un tribunal de Casablanca et l'agression dont ils ont été victimes", a précisé cette source.
Le Front Polisario, qui a exigé leur libération "immédiate", a appelé l'ONU et les organisations de défense des droits de l'Homme à "assumer leurs responsabilités entières devant les comportements inhumains à couleurs fasciste et raciste qui caractérisent désormais l'ère Mohamed VI", le roi du Maroc.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l'aéroport de Casablanca à leur retour de Tindouf, dans le sud algérien, où est basé le Polisario. Ils sont accusés "d'atteinte à la sécurité intérieure" du Maroc. Trois sont en détention et quatre --dont une femme, Dakcha Lachguer-- comparaissaient libres, après avoir bénéficié d'une mesure de liberté provisoire en mai dernier. Le procès a été reporté après que la première audience eut été marquée par des altercations entre des Sahraouis indépendantistes et un groupe d'avocats pro-marocains.
Selon le Front Polisario "des dizaines de policiers en civil ont agressé de manière préméditée à l'intérieur du tribunal (des) défenseurs sahraouis des droits de l'Homme et leurs familles". Les journalistes étrangers qui assistaient au procès ont subi le même sort, a-t-il précisé. Dans premier temps, un tribunal militaire a poursuivi les militants "pour espionnage", mais s'est déclaré le 25 septembre incompétent. Le dossier a été transféré devant la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca.
TSA/rédaction (avec AFP)
Le Front Polisario, qui a exigé leur libération "immédiate", a appelé l'ONU et les organisations de défense des droits de l'Homme à "assumer leurs responsabilités entières devant les comportements inhumains à couleurs fasciste et raciste qui caractérisent désormais l'ère Mohamed VI", le roi du Maroc.
Les militants sahraouis avaient été arrêtés en octobre 2009 à l'aéroport de Casablanca à leur retour de Tindouf, dans le sud algérien, où est basé le Polisario. Ils sont accusés "d'atteinte à la sécurité intérieure" du Maroc. Trois sont en détention et quatre --dont une femme, Dakcha Lachguer-- comparaissaient libres, après avoir bénéficié d'une mesure de liberté provisoire en mai dernier. Le procès a été reporté après que la première audience eut été marquée par des altercations entre des Sahraouis indépendantistes et un groupe d'avocats pro-marocains.
Selon le Front Polisario "des dizaines de policiers en civil ont agressé de manière préméditée à l'intérieur du tribunal (des) défenseurs sahraouis des droits de l'Homme et leurs familles". Les journalistes étrangers qui assistaient au procès ont subi le même sort, a-t-il précisé. Dans premier temps, un tribunal militaire a poursuivi les militants "pour espionnage", mais s'est déclaré le 25 septembre incompétent. Le dossier a été transféré devant la chambre correctionnelle du tribunal de Casablanca.
TSA/rédaction (avec AFP)
Commentaire