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climat des affaires: La Banque mondiale classe l’Algérie à la 136ème place

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  • climat des affaires: La Banque mondiale classe l’Algérie à la 136ème place

    Un long travail à faire pour améliorer le climat des affaires
    La Banque mondiale classe l’Algérie à la 136ème place


    L’évolution du climat des affaires en Algérie reste lente. A en croire les conclusions du rapport annuel de la Banque mondiale sur le climat des affaires intitulé «Doing Business 2011», notre pays reste toujours à la même place et a même perdu des points dans certains créneaux.
    En fait, l’Algérie est classée à la 136ème place sur 183, la même position que celle de l’année dernière. Hormis la fermeture d’entreprises, un indicateur maintenu à la même classe (51), l’économie algérienne a enregistré un recul dans toutes les autres catégories, à savoir la création d’entreprise, l’octroi de permis de construire, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier et l’exécution des contrats.
    Ainsi, selon le même document, pour le démarrage d’un business, le classement de l’Algérie a chuté de 3 points, passant de la 147ème position à la 150ème. Selon la Banque mondiale, les indicateurs pris en considération dans l’élaboration du classement sur le lancement d’une affaire font ressortir que pour démarrer une affaire en Algérie, l’entreprise ou l’opérateur doit passer par 14 procédures pour pouvoir mettre en œuvre son projet. La durée de l’opération de lancement de l’affaire nécessite, aussi, pas moins de 24 jours. De même pour le coût de ce lancement, les experts l’ont évalué à 12,9% des intrants par capital. Pour l’enregistrement de la propriété, l’Algérie a reculé à la 165ème place, alors qu’elle occupait, dans le classement de l’année dernière la 159ème place.
    Elle a également reculé dans l’accès aux crédits perdant trois points par rapport au classement dernier (135ème). La protection des investisseurs a aussi perdu un point, reculant à la 74ème position. Le paiement des impôts a également dégringolé pour s’établir à la 168ème. Sur ce point, les experts de la BM estiment que le taux d’imposition total mesure le montant des impôts et cotisations obligatoires à verser par l’entreprise pendant la deuxième année d’activité, exprimé en proportion des bénéfices commerciaux. Par ailleurs, il faut noter que la conjoncture actuelle a bouleversé nombre d’économies. Au cours des douze derniers mois, les gouvernements de 117 économies ont mis en œuvre 216 réformes réglementaires visant à faciliter la création et l’exploitation d’entreprises, à renforcer la transparence et les droits de propriété et à améliorer l’efficacité des procédures de résolution de différends commerciaux et de faillite, signale le même rapport.
    Dans l’ensemble, c’est dans les pays de l’OCDE qu’il est le plus facile de faire des affaires et c’est en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud que cette pratique est la plus difficile. Toutefois, les économies en développement sont de plus en plus actives. Au cours de l’année dernière, 66% des réformes de la réglementation des affaires y ont eu lieu.
    Le Kazakhstan est le pays qui a le plus amélioré sa réglementation des affaires cette année. Pour la cinquième année consécutive, Singapour est à la tête du classement global basé sur la facilité de faire des affaires, suivi par la région administrative spéciale de Hong Kong (Chine), la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et les États-Unis. Parmi les 25 économies les mieux classées, 18 d’entre elles ont facilité encore davantage la pratique des affaires au cours de l’année dernière.
    La Tribune
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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