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Sahara occidental : Les droits de l’homme, ces oubliés

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    Sahara occidental : Les droits de l’homme, ces oubliés

    06 November 2010 Djamel O.

    L’Association Chems a organisé, hier, au siège national du Mouvement de la société pour la paix (MSP) une journée d’études consacrée aux droits de l’homme au Sahara occidental.
    Cette rencontre d’une journée se veut un espace de débats sur les derniers développements dangereux qu’a connus la région. Mohamed Cheikh, le vice-consul sahraoui, a souligné dans son intervention succincte l’intenable situation dans laquelle survivent les 30.000 réfugiés qui, en signe de protestation contre la marginalisation et la persécution, ont quitté la ville d’El Ayoun occupée et dressé des tentes de fortune à Gdem Izik.
    Le blocus imposé par quelque 15.000 soldats marocains, explique-t-il, «bloque l’acheminement des vivres vers le camp et interdit aussi à la presse locale et étrangère ainsi qu’aux organisations non gouvernementales et des droits de l’homme de s’y rendre pour s’enquérir de la situation des réfugiés».
    Face à cette situation intenable, le vice-consul sahraoui appelle la communauté internationale qui a réagi à l’assassinat le 24 octobre dernier du jeune Sahraoui Elgahri Najem alors qu’il était à bord d’un véhicule avec ses camarades à intervenir pour lever le blocus qui menace la paix dans la région. Cet appel du vice-consul lancé à la veille de la rencontre informelle à New York sera-t-il entendu ?
    Mahrez Lamari, le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, réaffirme la position algérienne vis-à-vis de la question sahraouie. «Les déclarations du président de la République et celles du ministre des Affaires étrangères sont claires, nettes et précises», dit-il soulignant le soutien sans ambages de l’Algérie pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui à travers l’organisation d’un référendum libre et transparent. M. Lamari convoque l’histoire et dénonce les atteintes aux droits de l’homme au Sahara occidental. La marche verte de 1975 -année au cours de laquelle le Maroc a envahi le Sahara occidental- est une «marche de guerre», estime-t-il. Raison pour laquelle, explique-t-il, «nous condamnons les pratiques coloniales marocaines au Sahara occidental et soutenons le peuple sahraoui qui lutte pacifiquement pour son indépendance».
    Abdelhalim Abdelouhab, secrétaire national du MSP chargé de la jeunesse et du mouvement associatif, pense que le monde n’avancera pas tant que des colonies existent. Il met en exergue la position immuable et la détermination de l’Algérie à soutenir les Sahraouis.
    Omar Rouabhi, le chargé des droits de l’homme au sein de ladite association, estime que l’objectif de cette journée d’études est de faire connaître aux jeunes la question sahraouie, son histoire et ses développements. Pour lui, avec ce genre d’initiatives, «nous participons par la mise en place de propositions pratiques à mettre un tant soit peu un frein aux atteintes aux droits de l’homme à travers des mesures en adéquation avec le droit international au profit des victimes». horizons
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