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Cette semaine, le comité de sécurité aérienne de l’Union européenne s’est prononcé sur une nouvelle «liste noire» qui ne comprend pas du tout Air Algérie. Celle-ci a, rappelons-le, renouvelé sa flotte à plus de 80%.
Air Algérie ne figurera pas sur la liste noire européenne des compagnies aériennes, interdits de survol de l’espace aérien européen et de l’atterrissage dans l’ensemble des aérogares du vieux continent. Certains cercles très intéressés avaient propagé la rumeur faisant état de l’inscription d’Air Algérie sur cette liste. La campagne avait été tellement insistante que le Premier ministre fut interpellé à l’Assemblée populaire nationale sur cette question précisément.
Ahmed Ouyhaia avait démenti ces rumeurs et affirmé que la compagnie aérienne nationale n’était pas du tout concernée par ce genre de mesures destinées à sécuriser le ciel européen de certaines compagnies ne respectant pas les normes de sécurité en vigueur dans l’UE notamment. Cette semaine donc, le comité de sécurité aérienne de l’Union européenne s’est prononcé sur une nouvelle «liste noire» qui ne comprend pas du tout Air Algérie. Celle-ci a, rappelons-le, renouvelé sa flotte à plus de 80%. L’effort de rajeunissement des appareils, d’Air Algérie, a permis d’obtenir un âge moyen des avions d’Air Algérie, autour de deux ans. Ce qui constitue une véritable assurance qui place le pavillon national à un niveau très respectable parmi les compagnies aériennes internationales. A cette grande opération de renouvellement de sa flotte, il convient de préciser qu’Air Algérie dispose d’un personnel naviguant très compétent, preuve en est, la compagnie n’a enregistré que deux crashs en plus de quarante cinq ans d’activité. Un record mondial en somme. A cela, il faut également ajouter le volet maintenance qui passe pour être l’une des priorités de la direction de l’entreprise depuis des décennies. Tous ces éléments plaident pour un positionnement appréciable du pavillon national en matière de sécurité aérienne.
Les mises en gardes et les éventuelles sanctions, du comité de sécurité aérienne de l’Union européenne, n’ont en réalité jamais concerné Air Algérie qui, au plus fort du terrorisme, au moment où elle avait, à elle seule, la charge de tout le transport aérien international en partance d’Alger, n’a pas montré des signes de faiblesse.
Aujourd’hui qu’elle bénéficie de conditions hautement favorables pour son redéploiement, l’on voit mal une régression de son service au plan sécuritaire. Aussi, l’on est en droit de se poser des questions sur cet acharnement dont est victime la compagnie aérienne nationale au moment où elle affiche de réelles ambitions, avec notamment l’ouverture de nouvelles dessertes Long-courrier. En tout cas, il semble que les coups viennent de l’Hexagone, à lire les commentaires d’un hebdomadaire français sur le sujet. «Depuis janvier 2009, les contrôles dits Safa, effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des «manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l’exploitation des appareils et des licences du personnel navigant», rapporte Le Point qui semble quelque peu déçu que le comité de sécurité aérienne, de l’Union européenne, n’ait pas sanctionné Air Algérie. Voulant apporter d’autres arguments à son commentaire, l’hebdomadaire français met la décision dudit comité sur des actions de lobbying menées par le gouvernement algérien. Comme si la sécurité des européens était gérée par des lobbys pro algériens installés en Europe. Comme quoi, les cercles hostiles au redéploiement d’Air Algérie, n’ont manifestement pas l’intention de laisser tomber.
Smaïl Daoudi
Air Algérie ne figurera pas sur la liste noire européenne des compagnies aériennes, interdits de survol de l’espace aérien européen et de l’atterrissage dans l’ensemble des aérogares du vieux continent. Certains cercles très intéressés avaient propagé la rumeur faisant état de l’inscription d’Air Algérie sur cette liste. La campagne avait été tellement insistante que le Premier ministre fut interpellé à l’Assemblée populaire nationale sur cette question précisément.
Ahmed Ouyhaia avait démenti ces rumeurs et affirmé que la compagnie aérienne nationale n’était pas du tout concernée par ce genre de mesures destinées à sécuriser le ciel européen de certaines compagnies ne respectant pas les normes de sécurité en vigueur dans l’UE notamment. Cette semaine donc, le comité de sécurité aérienne de l’Union européenne s’est prononcé sur une nouvelle «liste noire» qui ne comprend pas du tout Air Algérie. Celle-ci a, rappelons-le, renouvelé sa flotte à plus de 80%. L’effort de rajeunissement des appareils, d’Air Algérie, a permis d’obtenir un âge moyen des avions d’Air Algérie, autour de deux ans. Ce qui constitue une véritable assurance qui place le pavillon national à un niveau très respectable parmi les compagnies aériennes internationales. A cette grande opération de renouvellement de sa flotte, il convient de préciser qu’Air Algérie dispose d’un personnel naviguant très compétent, preuve en est, la compagnie n’a enregistré que deux crashs en plus de quarante cinq ans d’activité. Un record mondial en somme. A cela, il faut également ajouter le volet maintenance qui passe pour être l’une des priorités de la direction de l’entreprise depuis des décennies. Tous ces éléments plaident pour un positionnement appréciable du pavillon national en matière de sécurité aérienne.
Les mises en gardes et les éventuelles sanctions, du comité de sécurité aérienne de l’Union européenne, n’ont en réalité jamais concerné Air Algérie qui, au plus fort du terrorisme, au moment où elle avait, à elle seule, la charge de tout le transport aérien international en partance d’Alger, n’a pas montré des signes de faiblesse.
Aujourd’hui qu’elle bénéficie de conditions hautement favorables pour son redéploiement, l’on voit mal une régression de son service au plan sécuritaire. Aussi, l’on est en droit de se poser des questions sur cet acharnement dont est victime la compagnie aérienne nationale au moment où elle affiche de réelles ambitions, avec notamment l’ouverture de nouvelles dessertes Long-courrier. En tout cas, il semble que les coups viennent de l’Hexagone, à lire les commentaires d’un hebdomadaire français sur le sujet. «Depuis janvier 2009, les contrôles dits Safa, effectués par des inspecteurs des aviations civiles européennes lors des escales dans les aéroports, montrent des «manquements dans les domaines de la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l’exploitation des appareils et des licences du personnel navigant», rapporte Le Point qui semble quelque peu déçu que le comité de sécurité aérienne, de l’Union européenne, n’ait pas sanctionné Air Algérie. Voulant apporter d’autres arguments à son commentaire, l’hebdomadaire français met la décision dudit comité sur des actions de lobbying menées par le gouvernement algérien. Comme si la sécurité des européens était gérée par des lobbys pro algériens installés en Europe. Comme quoi, les cercles hostiles au redéploiement d’Air Algérie, n’ont manifestement pas l’intention de laisser tomber.
Smaïl Daoudi