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Deuxième cause de mortalité dans notre pays, 20 000 décès par an, entre 30 000 et 45 000 nouveaux cas chaque année, l’Algérie n’a toujours pas élaboré un plan de lutte contre le cancer.
Avec une telle attitude qui consiste à enregistrer les nombres de personnes atteintes et de décès, les pouvoirs publics donnent l’impression de baisser les bras face à cette maladie dont la seule évocation terrorise les individus et qui, sous d’autres cieux, est farouchement combattue.
Tous les moyens sont déployés à cet effet, des recherches y sont effectuées et des plans de lutte instaurés, et c’est grâce à cet engagement que certains cancers tendent à devenir guérissables à des taux assez importants et que les chances de survie augmentent.
Le chemin risque d’être long mais ces nombreux scientifiques restent motivés par le désir de sauver des vies et de parvenir un jour à vaincre cette maladie. Si l'Algérie ne peut se targuer de mener des recherches dans ce sens, il reste en son pouvoir de développer une stratégie de lutte et de l’appliquer sur le terrain afin de minimiser la survenance de cette lourde pathologie aux conséquences désastreuses et dont la prise en charge est coûteuse. Une stratégie qui doit notamment se baser, tel que recommandé par l’OMS, sur la prévention, le dépistage et le diagnostic
précoces.
La sensibilisation n’en a pas moins son importance pour le dépistage précoce de cette maladie afin d’en augmenter les chances de guérison.
Impuissants devant la faiblesse des moyens en leur possession, les spécialistes n’ont que leur voix à faire entendre pour réclamer un plus grand intérêt de la part des pouvoirs publics et des autorités sanitaires.
Des voix qui n’arrivent apparemment pas à dépasser l’enceinte des infrastructures hospitalières, tout comme les voix exprimées au sein d’associations de malades qui ont l’impression de se trouver face à un mur. D’autant plus que l’accès aux soins comporte beaucoup de lacunes. La prise en charge est défaillante en raison des ruptures de stock récurrentes ; radiothérapie et chimiothérapie ne sont pas systématiquement appliquées aux malades.
En Algérie, faute d’un plan de lutte qui permettrait de contrecarrer la multiplication des cas de cancers, ces derniers risquent de faire de plus en plus de victimes et la mortalité de continuer pendant longtemps à en être l’issue fatale ..
Par la Tribune
Avec une telle attitude qui consiste à enregistrer les nombres de personnes atteintes et de décès, les pouvoirs publics donnent l’impression de baisser les bras face à cette maladie dont la seule évocation terrorise les individus et qui, sous d’autres cieux, est farouchement combattue.
Tous les moyens sont déployés à cet effet, des recherches y sont effectuées et des plans de lutte instaurés, et c’est grâce à cet engagement que certains cancers tendent à devenir guérissables à des taux assez importants et que les chances de survie augmentent.
Le chemin risque d’être long mais ces nombreux scientifiques restent motivés par le désir de sauver des vies et de parvenir un jour à vaincre cette maladie. Si l'Algérie ne peut se targuer de mener des recherches dans ce sens, il reste en son pouvoir de développer une stratégie de lutte et de l’appliquer sur le terrain afin de minimiser la survenance de cette lourde pathologie aux conséquences désastreuses et dont la prise en charge est coûteuse. Une stratégie qui doit notamment se baser, tel que recommandé par l’OMS, sur la prévention, le dépistage et le diagnostic
précoces.
La sensibilisation n’en a pas moins son importance pour le dépistage précoce de cette maladie afin d’en augmenter les chances de guérison.
Impuissants devant la faiblesse des moyens en leur possession, les spécialistes n’ont que leur voix à faire entendre pour réclamer un plus grand intérêt de la part des pouvoirs publics et des autorités sanitaires.
Des voix qui n’arrivent apparemment pas à dépasser l’enceinte des infrastructures hospitalières, tout comme les voix exprimées au sein d’associations de malades qui ont l’impression de se trouver face à un mur. D’autant plus que l’accès aux soins comporte beaucoup de lacunes. La prise en charge est défaillante en raison des ruptures de stock récurrentes ; radiothérapie et chimiothérapie ne sont pas systématiquement appliquées aux malades.
En Algérie, faute d’un plan de lutte qui permettrait de contrecarrer la multiplication des cas de cancers, ces derniers risquent de faire de plus en plus de victimes et la mortalité de continuer pendant longtemps à en être l’issue fatale ..
Par la Tribune