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L’Algérie n’est pas le Brésil

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  • L’Algérie n’est pas le Brésil

    Le Brésil, plus peuplé que les pays du Maghreb réunis, plus quelques monarchies arabes, a élu, démocratiquement, une femme comme présidente.

    Dans le top ten des puissances économiques de la planète, le pays de l’ouvrier Lula, qui a tenu à respecter les termes de la Constitution, vient de donner une double leçon aux gouvernants et aux peuples qui veulent et font tout pour devenir réellement représentatifs des pays qui aspirent à «l’émergence».

    Une femme à la tête d’un pays qui a les potentialités, l’envergure et les ambitions du Brésil est fortement symbolique d’une avancée et d’un ancrage culturels et civilisationnels très rares sur la planète. Là où les barbes et les moustaches frisottent dès qu’une femme apparaît, là où les sourcils même marqués du sceau du troisième âge et plus sont froncés péniblement, les Brésiliens chantent, dansent et construisent un pays courtisé, qui compte dans la cour des plus grands avec une population arc-en-ciel.C’est bien au Brésil qu’on a vu un auteur, compositeur et interprète, célèbre dans le monde entier, devenir ministre de la Culture.

    La symbolique de cette dernière ne pouvait atteindre pareille hauteur qu’en dehors d’un pays arabo-musulman où la femme représente l’indignité, la tentation diabolique suprême en direction de la pure virilité sous pantalon, gandoura et moustache lissée en bandoulière.

    Mais voilà qu’une femme, non musulmane (suprême injure) pèse plus lourd en termes scientifique, économique, sportif, militaire, culturel et démocratique qu’une troupe de familles régnantes et d’autocrates en vadrouille.

    Les métissages éthique, culturel, religieux, linguistique du Brésil, et les tolérances qui cimentent les populations sont parmi les facteurs déterminants du développement, d’un vivre ensemble là où les différences sont nombreuses, visibles et enrichissantes parce qu’elles fédèrent grâce à une volonté politique et au passage de Lula à la tête du pays.

    La première leçon que donne le Brésil est donc d’essence culturelle, qui consiste à générer une unité dans le respect de toutes les différences qui seraient et qui sont terriblement meurtrières dans des pays arabes qui donnent d’eux des images terrifiantes.

    Bien entendu, l’Algérie n’est pas le Brésil et réciproquement, dirait l’administration locale. Mais dans tous les classements internationaux, à l’intérieur d’un pays ou même d’une famille, on procède à des comparaisons bâties sur des critères objectifs, subjectifs et sur des projections selon des logiciels et des paramètres admis. Le mieux serait donc de se comparer aux premiers pour mieux avancer, faire des progrès et rejoindre le top ten dans tous les domaines.

    Ce qui est le but d’une gouvernance éclairée par les savoirs, la raison, et ferme contre les archaïsmes et les obscurantismes également partagés par les pays arabes qui se ressemblent de plus en plus, alors que les pays vraiment émergents deviennent de véritables géants planétaires, respectés sinon craints.

    La régression de l’Algérie au plan culturel réduit à une série d’activités selon les saisons, le Ramadhan, les chapeaux hissés la veille du 1er novembre, sans tambour ni trompette a trouvé son expression au sein de l’APN.

    En posant des questions convenues, au chloroforme, à M. Ouyahia, en dehors des critiques portées par le RCD, les députés ont carrément occulté la part de la culture dans l’exposé du Premier ministre. Les industries culturelles, les investissements privés éventuels, les centres nationaux à l’étranger, les corps de ballet, ne sont nullement inscrits dans le disque dur de l’APN.

    Le festival de Carthage tient la route de 1966, et c’est tant mieux pour le rayonnement de la Tunisie qui devrait être étudiée, comme le Maroc, pour leur politique culturelle liée au tourisme. Mais l’Algérie n’est ni le Brésil ni la Tunisie et vice versa. Et une femme à la tête d’un pays, quelle drôle d’idée doivent-ils se dire devant la chancelière allemande !

    Par Abdou B. , La Tribune

  • #2
    Dilma, la Bulgare

    L’Algérie n’est pas le Brésil
    Ni l'Afrique du Sud, et, c'est bien dommage.

    Si elle était née ici, elle se serait appelée Rousseva. Dilma Rousseva, fille de Petar Roussev (1900-1962), de Gabrovo, petite ville pittoresque au cœur du Massif central bulgare - les Balkans. Mais le destin en a voulu autrement. Dilma est devenue Rousseff comme la plupart des émigrés Bulgares (et Russes) du début du siècle dernier. La suite de l’histoire est connue. Elle culmine aujourd’hui avec son élection à la tête du plus grand pays d’Amérique latine.(...)
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      ...des réciproques, le désert et la forêt sont symboliquement peu comparables, de même qu'une mer et un océan sont traversés d'inégales contraintes explorées, disons qu'à la base il y a toujours eu plus de chevaux que de bateaux pour se rendre à l'évidence historique de chaque circonstances, humaines et culturelles cela va de soit, aussi, et plus tard des époques en mode conquérantes, les tentatives entreprises par le Nord se sont rencontrées, disons, d'autres jungles...

      ...des coïncidences actuelles et "novembrées", homme et femme sont humain du destin de leur peuple et la culture des échanges libres et correspondants retrouvera sans doute un cours moins divisé qu'autrefois, après tout et tant, recouvrir des vitesses de croisières et découvrir de nouveaux horizons sont un bel objectif commun à chacun des besoins, naturellement entendus cette fois...

      Salam, merci...
      ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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      • #4
        Cet article n'a aucun sens et part dans toutes les directions sans aucune logique.
        je conseille, donc, à ce journaleux de commencer d'abord par comparer le journalisme algérien à ce qui se fait ailleurs parce que, là, franchement c'est grave...

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