Le secteur privé algérien investit peu. Entre 2008 et 2009, la part de ce secteur dans l’investissement global a été de 1,9 %. C’est environ un milliard de dollars. Et encore, le privé n’investit que dans le bâtiment et les travaux publics, essentiellement dans les services et très peu dans l’industrie », a constaté, lundi à Tipaza, Sid Ali Boukrami, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la prospective et de la statistique, en marge d’une conférence sur le recensement économique. Selon lui, la part du privé algérien dans l’investissement industriel est de 0,10 %. « Maintenant, les causes, ils faut les recenser ensemble pour améliorer les choses. Bon ou mauvais, ce secteur privé reste algérien et nous en sommes fiers », a-t-il ajouté.
Selon lui, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement prépare un nouveau plan pour relancer le secteur industriel. « Ce document définira des priorités. Il s’agit d’abord de soutenir la PME et de lui faire jouer un rôle important et, ensuite, trouver des substitutions à l’importation, et enfin, capitaliser l’expérience vécue en allant vers le partenariat sur les industries de base. Il faut aller vers l’intégration économique nationale en associant l’ensemble des opérateurs économiques », a-t-il expliqué.
En d’autres termes, le gouvernement a bel et bien abandonné le projet de stratégie industrielle lancé en 2007 par Abdelhamid Temmar, ex-ministre de l’industrie et de la promotion des investissements. Reprenant les déclarations faites fin octobre 2010 à l’APN par le Premier ministre Ahmed Ouayhia, Sid Ali Boukrami a rappelé que le gouvernement projette d’augmenter à terme la part de l’industrie à 10 % de la Production intérieure brute (PIB) qui comprend tous les secteurs sauf les services marchands. « L’objectif est chiffré. C’est ambitieux et courageux », a-t-il appuyé.
Selon lui, le ministère de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement prépare un nouveau plan pour relancer le secteur industriel. « Ce document définira des priorités. Il s’agit d’abord de soutenir la PME et de lui faire jouer un rôle important et, ensuite, trouver des substitutions à l’importation, et enfin, capitaliser l’expérience vécue en allant vers le partenariat sur les industries de base. Il faut aller vers l’intégration économique nationale en associant l’ensemble des opérateurs économiques », a-t-il expliqué.
En d’autres termes, le gouvernement a bel et bien abandonné le projet de stratégie industrielle lancé en 2007 par Abdelhamid Temmar, ex-ministre de l’industrie et de la promotion des investissements. Reprenant les déclarations faites fin octobre 2010 à l’APN par le Premier ministre Ahmed Ouayhia, Sid Ali Boukrami a rappelé que le gouvernement projette d’augmenter à terme la part de l’industrie à 10 % de la Production intérieure brute (PIB) qui comprend tous les secteurs sauf les services marchands. « L’objectif est chiffré. C’est ambitieux et courageux », a-t-il appuyé.
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