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La moitié des Algériens se soigne chez le privé

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    Crise de confiance dans le secteur public
    La moitié des Algériens se soigne chez le privé.


    Près de la moitié des Algériens recourt aux cliniques privées pour toute prise en charge médicochirurgicale.
    Et pour cause, de plus en plus de citoyens ne font pas confiance au secteur public. C’est du moins ce qu’affirme le président du Conseil national de l’Ordre des médecins, Mohamed Bekkat Berkani. En fait, l’engouement pour les cliniques médicochirurgicales privées ne cesse de s’accentuer. Certaines d’entre elles, de plus en plus sollicitées, trouvent de la peine à répondre à la demande.
    Pourtant, il se trouve que ce ne sont pas toutes les cliniques privées qui respectent les normes et assurent des soins de qualité. Plusieurs d’entre elles «seront fermées», a menacé avant-hier, le ministre de la Santé, dont le département a ouvert une enquête nationale sur les conditions d’exercice de ces cliniques. Il a souligné que cette enquête «révélera beaucoup de surprises». Pour le Dr Bekkat, la fermeture des établissements de santé appartenant à des privés n’est pas la solution idoine, d’autant que ces cliniques assurent un service médical, tout comme le secteur public. Notre interlocuteur expliquera que plusieurs établissements souffrent de problèmes de rentabilité et sont confrontés au casse-tête de l’approvisionnement en matériel médical.
    Des contraintes, dit-il, que la tutelle devrait prendre en considération «avant d’appliquer toute mesure coercitive». Le Dr Bekkat rappelle que plusieurs cliniques sont conventionnées et méritent d’être aidées par les autorités publiques. Les aides financières et l’implication des banques sont vivement souhaitées et permettront aux établissements médicaux connaissant des problèmes financiers d’améliorer leurs services.
    A cet effet, l’orateur préconisera la concertation entre le ministère de la Santé et les gérants des cliniques privées, soutenant que la «répression est facile» et que le plus important est d’encourager ces établissements. Pour les cliniques dont les dépassements sont flagrants, le Dr Bekkat précisera que la tutelle est seule responsable de cette situation, puisque c’était elle qui leur a octroyé les «autorisations».
    Il appellera ainsi à «plus de contrôle» pour s’assurer de la qualité des soins prodigués aux malades. Interrogé sur le cas des cliniques d’hémodialyse privées qui ne répondent pas aux normes et exposent la vie des malades au danger, le président de l’Ordre des médecins a plaidé pour leur fermeture. S’exprimant à l’APN, Djamel Ould Abbès, a indiqué que près de 25%, soit un quart des cliniques d’hémodialyse à l’échelle nationale, ne respectent pas les normes. Entre autres griefs retenus contre elles, la triche dans la durée des soins.
    Au lieu que chaque malade bénéficie de séances de traitement de quatre heures de temps, les responsables de ces cliniques réduisent les séances afin de rentabiliser au maximum leurs appareils. Il est à relever par ailleurs que le ministre de la santé a appelé à faire la différence entre la faute et l’erreur médicale. Il a expliqué, avant-hier, que le malade doit bénéficier d’une prise en charge médicale adéquate, mais en cas d’erreur, le médecin mérite, aussi, d’être protégé.
    Le jour dDZ
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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