C'est un article qui est plus favorable aux Marocains, puisqu'il met en avant les morts côté services de sécurité Marocains mais pas du côté des civils et ignore les revendications politiques des Sahraouis, mais l'information est là :
Trois Marocains tués et 70 autres blessés dans un camp au Sahara occidental
Trois membres des forces de sécurité marocaines ont été tués, et soixante-dix personnes blessées, lors d'affrontements lundi avec des contestataires sahraouis près de la ville de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental. Les forces de sécurité marocaines avaient donné l'assaut à l'aube contre ce campement dressé le 19 octobre par des habitants de Lâayoune pour protester contre "la détérioration" de leurs conditions de vie et réclamer "des emplois et des logements".
Le ministre des affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé que cet assaut contre le campement de Gdim Izik avait fait "des centaines de blessés. Je ne peux pas vous dire encore le chiffre exact, notamment s'il y a eu des morts, mais les hôpitaux sont pleins". Les forces marocaines ont attaqué par "voies terrestre et aérienne à l'aide d'hélicoptères" ce camp de 28 000 personnes avec "des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des balles réelles", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le Front Polisario a lancé "un appel urgent à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il exige du Maroc de mettre un terme à cet acte barbare commis contre des populations civiles sans défense ayant commis pour seul péché d'avoir pacifiquement réclamé leurs droits".
Une troisième session de négociations entre le Maroc et le Front Polisario doit débuter ce lundi sous l'égide de l'ONU dans la banlieue de New York, à Greentree sur l'avenir de cette ancienne colonie espagnole, annexée en 1975 par Rabat, qui est prêt à lui accorder une autonomie, mais que le Polisario veut indépendant.
Le Monde
Trois Marocains tués et 70 autres blessés dans un camp au Sahara occidental
Trois membres des forces de sécurité marocaines ont été tués, et soixante-dix personnes blessées, lors d'affrontements lundi avec des contestataires sahraouis près de la ville de Lâayoune, chef-lieu du Sahara occidental. Les forces de sécurité marocaines avaient donné l'assaut à l'aube contre ce campement dressé le 19 octobre par des habitants de Lâayoune pour protester contre "la détérioration" de leurs conditions de vie et réclamer "des emplois et des logements".
Le ministre des affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé que cet assaut contre le campement de Gdim Izik avait fait "des centaines de blessés. Je ne peux pas vous dire encore le chiffre exact, notamment s'il y a eu des morts, mais les hôpitaux sont pleins". Les forces marocaines ont attaqué par "voies terrestre et aérienne à l'aide d'hélicoptères" ce camp de 28 000 personnes avec "des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des balles réelles", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué, le Front Polisario a lancé "un appel urgent à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'il exige du Maroc de mettre un terme à cet acte barbare commis contre des populations civiles sans défense ayant commis pour seul péché d'avoir pacifiquement réclamé leurs droits".
Une troisième session de négociations entre le Maroc et le Front Polisario doit débuter ce lundi sous l'égide de l'ONU dans la banlieue de New York, à Greentree sur l'avenir de cette ancienne colonie espagnole, annexée en 1975 par Rabat, qui est prêt à lui accorder une autonomie, mais que le Polisario veut indépendant.
Le Monde
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