Madrid, 09/11/2010 (SPS) La ministre des AE espagnole, Mme Trinidad Jimenez, a appelé, lundi depuis La Paz, à "l’intervention du Conseil de sécurité" de l’ONU dans la crise provoquée par l’agression perpétrée lundi par les forces armées marocaines contre le camp sit-in de Gdeim Izik (12 Kms à l’est d’El Aaiun) causant des morts et des centaines de blessés sahraouis, rapporte la presse espagnole.
"Il s’agit d’une question d'étendue internationale que le gouvernement (espagnol) ne peut traiter bilatéralement avec Rabat et pour laquelle on doit convoquer le Conseil de sécurité", a souligné le Chef de la diplomatie espagnole dans une déclaration à la presse en Bolivie où elle effectue une visite officielle, appelant les parties au "calme et au dialogue".
La brutale intervention des forces armées marocaines contre les campeurs de Gdeim Izik est également un sujet de préoccupation pour plusieurs partis et organisations politiques espagnoles, qui ont multiplier leurs appels aux Gouvernement Zapatero pour donner "des explications devant le parlement", alors que Izquierda unida (gauche unie) s’est unie à une manifestation organisée lundi devant l’ambassade du Maroc à Madrid pour dénoncer "le massacre" perpétré à El Aaiun.
De son côté le PSOE (principal parti d’opposition) s’est déclaré "préoccupé" par cette brutale répression et a demandé au Maroc d’agir "avec la plus grande retenu"
Plus radical, le Président du Gouvernement autonome des archipels des Canaries, Paulino Rivero, a condamné depuis Londres, "sans aucuns type de palliatifs" l’expulsion violente du camp de Gdeim Izik, accusant le Gouvernement de Madrid de "fermer les yeux" sur ce qui s’y est passé.
Pour sa part, le Parti National Basque (PNV) a condamné le "agression violente et injustifiée" du camp sahraoui et a exhorté le Gouvernement à agir "immédiatement" en intensifiant les efforts diplomatiques nécessaires pour mettre fin à la situation et pour "éviter de nouvelles victimes", alors qu’un autre parti basque Eusko Alkartasuna (EA) ira plus loin en demandant au Gouvernement espagnol de "suspendre ses relations avec le Maroc". (SPS)
010/090/000 091324 NOV 2010 SPS
"Il s’agit d’une question d'étendue internationale que le gouvernement (espagnol) ne peut traiter bilatéralement avec Rabat et pour laquelle on doit convoquer le Conseil de sécurité", a souligné le Chef de la diplomatie espagnole dans une déclaration à la presse en Bolivie où elle effectue une visite officielle, appelant les parties au "calme et au dialogue".
La brutale intervention des forces armées marocaines contre les campeurs de Gdeim Izik est également un sujet de préoccupation pour plusieurs partis et organisations politiques espagnoles, qui ont multiplier leurs appels aux Gouvernement Zapatero pour donner "des explications devant le parlement", alors que Izquierda unida (gauche unie) s’est unie à une manifestation organisée lundi devant l’ambassade du Maroc à Madrid pour dénoncer "le massacre" perpétré à El Aaiun.
De son côté le PSOE (principal parti d’opposition) s’est déclaré "préoccupé" par cette brutale répression et a demandé au Maroc d’agir "avec la plus grande retenu"
Plus radical, le Président du Gouvernement autonome des archipels des Canaries, Paulino Rivero, a condamné depuis Londres, "sans aucuns type de palliatifs" l’expulsion violente du camp de Gdeim Izik, accusant le Gouvernement de Madrid de "fermer les yeux" sur ce qui s’y est passé.
Pour sa part, le Parti National Basque (PNV) a condamné le "agression violente et injustifiée" du camp sahraoui et a exhorté le Gouvernement à agir "immédiatement" en intensifiant les efforts diplomatiques nécessaires pour mettre fin à la situation et pour "éviter de nouvelles victimes", alors qu’un autre parti basque Eusko Alkartasuna (EA) ira plus loin en demandant au Gouvernement espagnol de "suspendre ses relations avec le Maroc". (SPS)
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