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Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le programme nucléaire de Téhéran.
L es cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu n'ont guère progressé dans la recherche d'une position commune sur le dossier du nucléaire iranien lundi 27 mars, même si les Etats-Unis ont jugé que la conclusion d'un accord pourrait être une question de jours.
"Cela fait désormais trois semaines que le conseil de l'Agence internationale de l'Energie atomique a fait monter ce dossier et nous allons chercher à le résoudre dans les tout prochains jours", a déclaré le représentant permanent des Etats-Unis à l'Onu, John Bolton, à l'issue d'une réunion des cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) et d'une session du Conseil de sécurité.
La Russie et la Chine
La Russie, soutenue par la Chine, s'oppose à la formulation du projet de déclaration préparé par la France et la Grande-Bretagne et approuvé par les Etats-Unis.
Moscou craint que ce document exigeant l'arrêt des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium ouvre rapidement la voie à des sanctions contre l'Iran.
Les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents et de l'Allemagne doivent se réunir jeudi à Berlin pour tenter de sortir de l'impasse.
"Nous devons faire face aux inquiétudes et aux incertitudes de certaines parties sur ce qui adviendra par la suite. La Russie, en particulier, a des motifs de préoccupations, notamment en ce qui concerne des investissements très importants en Iran", a expliqué à Londres le secrétaire au Foreign Office, Jack Straw.
Le représentant de la Grande-Bretagne aux Nations unies, Emyr Jones Parry, a pour sa part déclaré: "Nous devons nous mettre d'accord sur un texte et si possible qu'il soit prêt pour une adoption. Si nous pouvons y parvenir avant jeudi, nous le ferons."
"Avancent lentement"
Il a cependant jugé que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité "avancent lentement".
"Nous procédons actuellement à un examen des différents commentaires sur des textes de base", a précisé Jones Parry. "Nous avons enregistré quelques progrès mais il nous en reste beaucoup à accomplir."
D'après des diplomates, la Russie a, à son tour, proposé son propre projet de déclaration et les différentes initiatives devaient être transmises dans la nuit de lundi à mardi aux chancelleries des cinq puissances du Conseil.
"Il y a toutes sortes de projets et toutes sortes d'amendements", a résumé Bolton, ajoutant avoir lui-même "proposé des compromis qui seront transmis aux capitales".
Les Européens ont transmis leur dernier projet de déclaration samedi matin, d'après le représentant de la Chine à l'Onu, Wang Guangya.
Les Etats-Unis et l'Union européenne soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous le couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
(Reuters)
L es cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu n'ont guère progressé dans la recherche d'une position commune sur le dossier du nucléaire iranien lundi 27 mars, même si les Etats-Unis ont jugé que la conclusion d'un accord pourrait être une question de jours.
"Cela fait désormais trois semaines que le conseil de l'Agence internationale de l'Energie atomique a fait monter ce dossier et nous allons chercher à le résoudre dans les tout prochains jours", a déclaré le représentant permanent des Etats-Unis à l'Onu, John Bolton, à l'issue d'une réunion des cinq membres permanents (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) et d'une session du Conseil de sécurité.
La Russie et la Chine
La Russie, soutenue par la Chine, s'oppose à la formulation du projet de déclaration préparé par la France et la Grande-Bretagne et approuvé par les Etats-Unis.
Moscou craint que ce document exigeant l'arrêt des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium ouvre rapidement la voie à des sanctions contre l'Iran.
Les ministres des Affaires étrangères des cinq membres permanents et de l'Allemagne doivent se réunir jeudi à Berlin pour tenter de sortir de l'impasse.
"Nous devons faire face aux inquiétudes et aux incertitudes de certaines parties sur ce qui adviendra par la suite. La Russie, en particulier, a des motifs de préoccupations, notamment en ce qui concerne des investissements très importants en Iran", a expliqué à Londres le secrétaire au Foreign Office, Jack Straw.
Le représentant de la Grande-Bretagne aux Nations unies, Emyr Jones Parry, a pour sa part déclaré: "Nous devons nous mettre d'accord sur un texte et si possible qu'il soit prêt pour une adoption. Si nous pouvons y parvenir avant jeudi, nous le ferons."
"Avancent lentement"
Il a cependant jugé que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité "avancent lentement".
"Nous procédons actuellement à un examen des différents commentaires sur des textes de base", a précisé Jones Parry. "Nous avons enregistré quelques progrès mais il nous en reste beaucoup à accomplir."
D'après des diplomates, la Russie a, à son tour, proposé son propre projet de déclaration et les différentes initiatives devaient être transmises dans la nuit de lundi à mardi aux chancelleries des cinq puissances du Conseil.
"Il y a toutes sortes de projets et toutes sortes d'amendements", a résumé Bolton, ajoutant avoir lui-même "proposé des compromis qui seront transmis aux capitales".
Les Européens ont transmis leur dernier projet de déclaration samedi matin, d'après le représentant de la Chine à l'Onu, Wang Guangya.
Les Etats-Unis et l'Union européenne soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous le couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
(Reuters)