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Le roi Mohammed VI succombe aux sirènes de la répression

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  • Le roi Mohammed VI succombe aux sirènes de la répression

    Le camp de réfugiés d’El-Ayoun investi par les militaires marocains
    Le roi Mohammed VI succombe aux sirènes de la répression



    Après s'être attaqué verbalement à l'Algérie, le roi Mohammed VI passe à l'action au Sahara occidental en agressant sauvagement les civils d'un camp de réfugiés à El-Ayoun.
    Le jour même où s'ouvraient les négociations entre le Maroc et le Polisario à Manhasset, dans l'Etat de New York, aux Etats-Unis, le roi du Maroc ordonne à ses forces d'occupation d'envahir manu militari un camp de réfugiés sahraouis dans la province d'El-Ayoun où des milliers de manifestants étaient rassemblés depuis un mois. Le camp abritait environ 20 000 personnes dans 8 000 tentes. En érigeant ce camp, les Sahraouis ont voulu exprimer le désir du peuple sahraoui d'une solution définitive au Sahara occidental, dans le cadre de la légalité internationale, et de son droit à l'autodétermination tel que prôné par l'ONU à travers ses différentes résolutions prises depuis 1975.
    Plusieurs civils sahraouis d'El-Ayoun occupée ont été blessés dimanche, suite à l’intervention musclée des forces d'occupation marocaines. Des civils sahraouis, qui se dirigeaient vers le camp de la liberté érigé près d'El-Ayoun occupée, ont subi une intervention musclée des forces marocaines d'occupation, notamment au quartier Maâtallah, à hauteur du boulevard Skikina, où plusieurs blessés ont été signalés. Le bilan des victimes n'a pas encore été rendu public. Les militaires marocains appuyés par les forces de sécurité ont usé de gaz lacrymogènes et de matraques.

    L’un des manifestants a fait état de nombreux blessés : «C’était une situation terrible. Ils ont attaqué les gens à l’intérieur du camp, les femmes, les enfants et les personnes âgées», a dit un manifestant à l’agence Reuters. «Nous nous sommes défendus en jetant des pierres sur les forces de sécurité lorsqu’elles ont pris le camp d’assaut».
    Bruits de bottes
    Cette nouvelle escalade militaire marocaine a fait immédiatement réagir le président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, qui a appelé dimanche le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, à une intervention urgente des Nations unies face à une menace d’escalade militaire marocaine contre les Sahraouis qui pourrait déboucher à «un nouveau crime contre l’humanité».
    Dans une lettre adressée au SG de l’ONU, le président sahraoui a demandé aux Nations unies d’examiner en urgence la situation qui pourrait s’aggraver davantage dans le camp des réfugiés sahraouis d’Akadim Isik, à l’est de la ville d’El-Ayoun, capitale du territoire du Sahara occidental : «Après avoir avisé à plusieurs reprises sur l’éventualité d’un recours par les autorités d’occupation marocaines à la violence et à une intervention brutale contre les dizaines de milliers de citoyens sahraouis, des citoyens pacifiques et de leurs familles, les indications et les informations dont nous disposons actuellement nous portent à croire qu’une attaque est imminente». Dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité le 18 octobre dernier, le représentant sahraoui aux Nations unies avait soulevé «les tensions croissantes au Sahara occidental» suite à un exode massif de milliers de civils sahraouis dans un camp de tentes dans une zone désertique en dehors d’El-Ayoun.
    Ce même représentant a de nouveau attiré l’attention urgente du Conseil de sécurité sur la «menace imminente» d’une nouvelle escalade de la situation, ce qui pourrait entraîner, selon lui, «une tragédie humanitaire et des effusions de sang».
    De son côté, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, l’ANC de Nelson Mandela, demande au Maroc de permettre aux journalistes, aux ONG et aux observateurs internationaux l’accès à ce camp de réfugiés totalement bouclé depuis quelques semaines.
    La motion, à laquelle se sont jointes d’autres formations politiques, des ONG et des représentants de la société civile d’Afrique du Sud, souligne que la situation qui caractérise la question du Sahara occidental «illustre l’importance de la dimension humanitaire de ce conflit».
    Mahmoud Tadjer
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