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BIibliothèque nationale Le théâtre arabe en débat

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    Bibliothèque nationale



    La Bibliothèque nationale d’Algérie (BN) à Alger a accueilli hier les dramaturges et metteurs en scène marocains Abdelkrim Berchid et Mohamed El Belhissi pour animer une conférence-débat sur le théâtre dans les pays arabes, à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre.





    Dans son intervention, Abdelkrim Berchid relève que le théâtre constitue le plus grand sanctuaire de la tolérance, parce qu’il s’adresse à l’autre. Comme il reflète l’image de la société. En parallèle, « dans le théâtre, on pense à haute voix. C’est aussi un art collectif ». Cependant, poursuit le même intervenant, « sans liberté d’expression, il n’y a pas de théâtre ». Si le théâtre français est riche, c’est du fait que Paris « capitale de la culture a ouvert ses portes et espaces à des dramaturges de grande renommée qui y ont travaillé dans la liberté. A l’exemple de Samuel Beckett, Eugène Ionesco et Bertolt Brecht ». Dans les pays arabes, « le théâtre tarde à se développer, car on ne croit pas au pluralisme culturel et des idées. Comme on ne respecte pas le droit à la différence. La société est régie par la pensée unique ». Pour Abdelkrim Berchid, le théâtre « appartient à l’homme et s’adresse à l’homme. William Shakespeare est apprécié dans le monde entier de par son théâtre. Un théâtre à dimension humaine ». Pour Mohamed El Belhissi, le théâtre traduit ce questionnement sur l’homme et son environnement. Ainsi faudrait-il donner au texte de la vivacité et de la sensibilité. C’est dans cet esprit qu’est mis à l’épreuve le génie du dramaturge. Néanmoins, constate-t-il, le texte dans les pays arabes est de niveau « faible ». Il a ensuite abordé les techniques du théâtre en ce référant aux pièces La fête d’Atlas et Les nuits d’El Moutanabbi, œuvres de Abdelkrim Berchid.
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