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L'approvisionnement du marché mondial en phosphate dépend "essentiellement" du Maroc et de la Chine

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  • L'approvisionnement du marché mondial en phosphate dépend "essentiellement" du Maroc et de la Chine

    L'approvisionnement du marché mondial en phosphate dépend "essentiellement" du Maroc et de la Chine (Nature Magazine)


    Washington, 09/11/10- L'approvisionnement du marché mondial en phosphates dépend "essentiellement" du Maroc et de la Chine, écrit Nature Magazine, l'une des publications scientifiques les plus réputées au monde.


    "L'approvisionnement du marché mondial en phosphate brut est massivement concentré dans deux pays: le Maroc et la Chine", souligne la publication, notant que les stratégies de développement durable gagneraient à intégrer dans leurs analyses la "lourde dépendance" des industries agroalimentaires vis-à-vis des fertilisants.

    The Scientist, une autre revue de référence pour les questions minières, avait récemment indiqué que les Etats Unis, premier pays consommateur d'engrais au monde, sont "de plus en plus dépendants" du phosphate marocain.

    "Les Etats Unis, qui puisent dans les gisements se trouvant dans les Etats de Floride, Caroline du nord et d'Idaho, dont le tarissement est prévu dans 50 ans, se trouvent de plus en plus dépendants du Maroc, qui dispose des premières réserves mondiales en la matière", avait souligné le magazine.

    Le Groupe OCP est, rappelle-t-on, le premier exportateur mondial de phosphate sous toutes ses formes avec 28 pc de parts de marché en 2008. Il est, par ailleurs, le premier exportateur mondial de phosphate brut et d'acide phosphorique avec, respectivement 40 pc et 38,4 pc de parts de marché en 2008.

    L'OCP est également exportateur d'engrais solides avec 8,4 pc de parts de marché en 2008, selon des chiffres publiés sur le site électronique de ce groupe.


    MAP

  • #2
    Extraction d’uranium: Les recherches très avancées


    L’OCP serait «très avancé» dans son projet d’exploration de l’extraction d’uranium. L’office se garde pour l’heure de donner les détails «vu la sensibilité du sujet». Les ambitions sont en revanche réaffirmées puisqu’il s’agit de concrétiser une technologie qui permette de passer à une phase industrielle. En 2007, à l’occasion du voyage de Sarkozy au Maroc, Anne Lauvergeon, le PDG d’Areva, et Mustapha Terrab, DG de l’office, avaient signé un protocole afin de développer un projet de coopération dans la recherche en matière d’uranium naturel. L’idée était alors d’extraire l’uranium contenu dans l’acide phosphorique produit à partir des minerais de phosphate. L’opération commune n’a cependant pas connu de suites.
    Les réserves d’uranium en sous-produits des seuls gisements de phosphates marocains avoisineraient près de 6 millions de tonnes, soit deux fois plus que les ressources mondiales connues de gisements d’uranium
    source: leco

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    • #3
      on parle aussi de Lithium

      élément très important pour les accumulateurs éléctriques
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        aya el hamdoullah , ça vous guérira un peut de votre frustration a notre égard
        balak avec la fin de votre hssed , rabi y barekelna chuia f l'argent du pétrole

        Commentaire


        • #5
          aya el hamdoullah , ça vous guérira un peut de votre frustration a notre égard
          balak avec la fin de votre hssed , rabi y barekelna chuia f l'argent du pétrole
          pays riche, peuple pauvre, c'est vrai qu'on vous jalouse a fond l'ami, tellement qu'on veut vous couper en deux...

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          • #6
            mais arretez de dire que l'algerie est riche en ressources et le maroc non c'est faux !

            rien que vos phosphates ca vaut tout notre petrole.ca vaut beaucoup moins mais vous avez d'enormes reserves sur long terme accumulé ca fait un paquet de fric.

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            • #7
              inchallah ce sera le cas si comme c'est prevu les prix montent en fleche...

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              • #8
                rien que vos phosphates ca vaut tout notre petrole.ca vaut beaucoup moins mais vous avez d'enormes reserves sur long terme accumulé ca fait un paquet de fric.
                Samarkand j'aime bien ton humour

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                • #9
                  ... Les réserves de phosphate du Sahara occidental qui sont concentrées autour de Bou Craa sont importants, le Maroc (en incluant le Sahara occidental) détient les deuxièmes plus grandes réserves prouvées de phosphate du monde
                  et si un jour par malheur(pour le maroc bien sur) SO devient indépendant les réserves du Maroc seront de combien?:22:
                  je rigole, c'est juste une p'tite provocation sans conséquence car j'ai cru comprendre selon les récits des uns et des autres que c'est un sport tres prisé par ici
                  Anakin

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                  • #10
                    exploitation des phosphates au Maroc

                    Site de Khouribga : La capitale mondiale des phosphates

                    120 Km au sud-est de Casablanca, Khouribga constitue la plus importante zone de production de phosphate du groupe OCP. Elle a permis la création de quatre agglomérations regroupant plus de 200.000 habitants : Khouribga, Boujniba, Boulanouar et Hattane.
                    Le site minier compte trois zones d’extraction. Le gisement est de type sédimentaire et les réserves estimées à plus de 35 milliards de m3. Les premiers coups de pioche ont été donnés en 1921 par la méthode souterraine. L’introduction de l’exploitation en « découverte » a débuté en 1951. Elle concerne actuellement 7 niveaux phosphatés. La capacité de production s’élève à 19 millions de tonnes par an.
                    Après son extraction, le phosphate épierré est stocké avant d’être repris pour alimenter les usines de traitement. En fonction de sa teneur en BPL (Bon Phosphate of Lime), le minerai est classé en quatre catégories :
                    • le phosphate haute teneur (HT)
                    • Le phosphate moyenne teneur (MT)
                    • Le phosphate basse teneur (BT)
                    • Le phosphate très basse teneur (TBT)
                    Les phosphates HT et MT ont des teneurs en BPL = 68% et sont considérés comme des produits marchands sans enrichissement. Par contre, les phosphates BT et TBT, doivent subir un enrichissement avant leur utilisation dans la fabrication des qualités marchandes. Ces derniers peuvent subir différents modes de traitements, à savoir :
                    • Le lavage : il permet l’enrichissement du phosphate de basse teneur (BT) par lavage à l’eau.
                    • L’enrichissement à sec : il vise le même objectif que le lavage, mais sans utilisation d’eau, il s’agit d’un traitement pneumatique sur le phosphate séché.
                    • La flottation : elle permet l’enrichissement du phosphate de très basse teneur (TBT).
                    • La calcination : elle permet d’éliminer les matières organiques contenues dans les phosphates (HT ou BT).
                    • Le séchage : il permet de réduire l’humidité de phosphate à 2% de tous les produits (HT, MT, BT enrichie et TBT enrichie)

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                    • #11
                      Site de Youssoufia : 73 ans d’activité minière

                      Située à 60 km de Benguérir, à 90 km à l’est de Safi, à 100 km de Marrakech et 230 km au sud de Casablanca, la zone de Youssoufia constitue la partie occidentale du gisement de Gantour. L’exploitation a commencé en 1931 dans la partie nord-ouest du site et donné naissance au centre phosphatier de Youssoufia, connu à l’époque sous le nom de Louis Gentil. Les réserves sont de l’ordre de 10,2 milliards de m3.
                      Le gisement de phosphate de Youssoufia est constitué de deux types de minerais. Un phosphate « clair » contenant peu de matières organiques, dont l’exploitation a commencé en 1931. Mis en valeur à la fin des années 60, le phosphate « noir » est, quant à lui, riche en matières organiques.
                      À Youssoufia, l’exploitation se fait en souterrain à l’aide de techniques modernes. La méthode d’exploitation utilisée est celle dite par traçage et dépilage. Les dépilages mécanisés s’effectuent par longues tailles, les traçages à l’aide de machines « abatteuses chargeuses » (tunneliers). Le potentiel d’extraction avoisine les 1,2 million de tonnes de phosphate par an. L’exploitation en souterrain est mécanisée à 100%. Chaque unité de production est dotée d’une station d’épierrage et de criblage ainsi que d’une aire de stockage.
                      Deux types de traitement sont utilisés : le séchage pour le phosphate « clair » et la calcination pour le phosphate « noir ». La première opération permet de réduire l’humidité du produit à moins de 2% avant sa commercialisation. La seconde consiste à faire subir au minerai brut un traitement thermique (plus de 700°C) pour éliminer les matières organiques qu’il contient. Ce procédé permet également d’améliorer la qualité du produit. Le potentiel annuel de traitement est de 7,6 millions de tonnes.
                      Le site dispose par ailleurs de 2 stations de chargement de trains dont la capacité totale avoisine les 20 millions de tonnes par an. Le phosphate traité est ainsi acheminé par rail jusqu’à Safi pour alimenter les usines de fabrication d’engrais et d’acide phosphorique. Une partie de la production destinée à l’exportation est expédiée via les ports minéraliers de Safi, Jorf Lasfar et Casablanca.
                      Depuis 1998, le Groupe OCP exploite également la mine de Bouchane (Recette 6), située à 40 km du site de Youssoufia. L’extraction du phosphate en découverte est réalisée au moyen de Bulls. La production est ensuite traitée entièrement à Youssoufia.

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                      • #12
                        Site de Benguérir : Une mine à ciel ouvert

                        À 17 km à l’est de Benguérir et à 77 km de Youssoufia, la mine à ciel ouvert de Benguérir est implantée dans la partie occidentale du gisement de Gantour. Depuis 1965, le site fait l’objet d’une série d’études géologiques de reconnaissance et de valorisation. Si bien que son plan de développement a été conçu de façon à permettre une évolution progressive de la capacité de production. L’étape actuelle vise à faire passer le potentiel d’extraction de 3,10 à 4,5 millions de tonnes par an à l’horizon 2018.
                        Après son extraction, la production de Benguérir est acheminée par camions et par trains jusqu’aux industries chimiques de Safi ou à l’usine de traitement de Youssoufia. Une partie de la production destinée à l’exportation est expédiée via les ports minéraliers de Jorf Lasfar et de Casablanca

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                        • #13
                          Site de Boucraâ-Laâyoune : La mine saharienne

                          Exploités par la société Phosboucraâ, filiale à 100% du Groupe OCP, les gisements de phosphate de Oued Eddahab sont situés dans les provinces du Sud, à 50 km au sud-est de la ville de Laâyoune et à 1.200 km de Casablanca. Leurs réserves sont estimées à 1,13 milliard de m3.
                          Seul le gisement de Boucraâ est actuellement en exploitation compte tenu de ses réserves et de sa teneur. De type sédimentaire, celui-ci présente 2 couches phosphatées. Actuellement, seule la première est exploitée. La capacité de production est de l’ordre de 2,4 millions de tonnes par an.
                          L’exploitation à ciel ouvert est réalisée au moyen de 2 draglines marcheuses et de pelles de chargement de camion. Le gisement est partagé en plusieurs panneaux d’environ 800 m de largeur et 3.000 m de longueur. Chaque panneau est découpé en tranchées de 40 mètres de largeur.
                          Une fois criblé, le phosphate est transporté de Boucraâ jusqu’aux usines de traitement situées à Laâyoune-Plage par une liaison de convoyeurs de 100 km de long télécommandée par un système de télétransmission. Sur place, le phosphate est lavé à l’eau de mer, rincé à l’eau douce (provenant d’une usine de dessalement) et séché. Cette opération est destinée essentiellement à améliorer la teneur en BPL du produit et à abaisser le taux d’humidité.
                          Le phosphate est ensuite acheminé jusqu’au quai de chargement des navires (Warf), avant d’être exporté aux quatre coins du monde.

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                          • #14
                            et si un jour par malheur(pour le maroc bien sur) SO devient indépendant les réserves du Maroc seront de combien?:22:
                            Elle seraient de 2 tonnes, et quelques kilos je crois.

                            Commentaire


                            • #15
                              Elle seraient de 2 tonnes, et quelques kilos je crois.
                              c'est tout ?! zut alors!
                              Anakin

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