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Des colons marocains épaulés par des militaires incendient des domiciles sahraouis à El Aaiun occupée
El Aaiun (territoires occupés), 09/11/2010
Des centaines de colons marocains soutenus par des camions de l'armée marocaine ont incendié plusieurs maisons dans le quartier légendaire, Hay Maatala à la ville occupée d’El Aaiun, ont indiqué des sources sahraouies sur place.
"Les forces marocaines ont procédé la nuit de lundi à mardi à l’armement des centaines de colons qui se sont à leur tour, livrés à incendier tous les véhicules des Sahraouis et plusieurs maisons, sur leur passage".
"Des voitures de la police marocaine ont indiqué aux colons les domiciles des Sahraouis, ont ajouté les mêmes sources, faisant état de saccage, de pillage, de destruction et de vols des biens des locataires", selon les mêmes sources.
Un méxicain, Antonio Velazquez, qui se trouvait sur place a dénoncé "la brutalité de l'armée marocaine, qui a utilisé des gaz lacrymogènes, l'eau chaude, des pierres et des bâtons pour détruire le camp de Gdeim Izik" ou vivaient plus de 26.000 sahraouis, en majorité des femmes, enfants et personnes âgées.
"Après avoir détruit le camp, les forces marocaines ont obligé les milliers de personnes à aller à pied vers la ville d’El Aaiun occupée", a-t-il regretté.
À son arrivée à El Aaiun, Velazquez a indiqué que c’était une "une véritable bataille". "Au moment de l’assaut contre le camp de Gdeim Izik, les Sahraouis à El Aaiun sont sortis en manifestation pour dénoncer ce crime".
"Le pire, c'est que le gouvernement marocain a incité les colons à aller défendre leur territoire", a dit Velazquez, qui a décrit comment les Marocains ont dévasté le domicile où se trouvait. "Ils voulaient tuer tout le monde", a-t-il conclu.
SPS
El Aaiun (territoires occupés), 09/11/2010
Des centaines de colons marocains soutenus par des camions de l'armée marocaine ont incendié plusieurs maisons dans le quartier légendaire, Hay Maatala à la ville occupée d’El Aaiun, ont indiqué des sources sahraouies sur place.
"Les forces marocaines ont procédé la nuit de lundi à mardi à l’armement des centaines de colons qui se sont à leur tour, livrés à incendier tous les véhicules des Sahraouis et plusieurs maisons, sur leur passage".
"Des voitures de la police marocaine ont indiqué aux colons les domiciles des Sahraouis, ont ajouté les mêmes sources, faisant état de saccage, de pillage, de destruction et de vols des biens des locataires", selon les mêmes sources.
Un méxicain, Antonio Velazquez, qui se trouvait sur place a dénoncé "la brutalité de l'armée marocaine, qui a utilisé des gaz lacrymogènes, l'eau chaude, des pierres et des bâtons pour détruire le camp de Gdeim Izik" ou vivaient plus de 26.000 sahraouis, en majorité des femmes, enfants et personnes âgées.
"Après avoir détruit le camp, les forces marocaines ont obligé les milliers de personnes à aller à pied vers la ville d’El Aaiun occupée", a-t-il regretté.
À son arrivée à El Aaiun, Velazquez a indiqué que c’était une "une véritable bataille". "Au moment de l’assaut contre le camp de Gdeim Izik, les Sahraouis à El Aaiun sont sortis en manifestation pour dénoncer ce crime".
"Le pire, c'est que le gouvernement marocain a incité les colons à aller défendre leur territoire", a dit Velazquez, qui a décrit comment les Marocains ont dévasté le domicile où se trouvait. "Ils voulaient tuer tout le monde", a-t-il conclu.
SPS
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