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Le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU devra présenter aujourd’hui devant le Conseil de sécurité son rapport sur l’attaque armée perpétrée lundi par les forces marocaines contre le camp de Gdeim Izik, dans les territoires occupés du Sahara occidental.
A la demande du Mexique, soutenu par 14 autres membres, le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU a entamé mardi dernier les démarches pour convoquer une réunion d’information sur l’assaut militaire mené par le Maroc contre la population sahraouie du «Camp de la liberté» situé à 12 km de la ville d’El Ayoun, où onze citoyens sahraouis ont été tués et 723 blessés sans compter les disparus : il devra présenter aujourd’hui son rapport devant le Conseil de sécurité. Les responsables sahraouis avaient demandé aux Etats-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, de «faire le nécessaire pour dévoiler la vérité sur cette escalade militaire et sur la dimension de cette tragédie, à travers l’envoi d’une mission d’enquête par le Conseil de sécurité, laquelle constitue un élément indispensable pour maintenir la confiance dans le processus de paix sabordé par la partie marocaine». Cette demande a été exprimée lors de la rencontre, tenue mercredi à Washington, entre la sous-secrétaire d’Etat adjoint américaine chargée des Affaires de l’Afrique du Nord auprès du département d’Etat, Janet A. Sanderson, et les membres de la délégation sahraouie. Le département d’Etat américain a de son côté exprimé sa préoccupation à propos de la situation au Sahara occidental lors de cette rencontre.
Danger imminent
Plusieurs congressistes américains des deux partis démocrate et républicain ont également adressé mercredi une lettre au président Obama dans laquelle ils l’exhortent à «intervenir pour mettre fin à la situation tragique qui règne dans les territoires occupés du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, où des milliers de Sahraouis sont en danger imminent», notent-ils. Par ailleurs, les parlementaires britanniques, par la voix de Jeremy Corbyn, qui a reçu hier à Londres le représentant du Front Polisario en Grande-Bretagne, Lamine Baali, pour lui faire part du soutien des parlementaires à la cause sahraouie, ont vivement condamné l’attaque brutale menée lundi dernier contre le camp sahraoui près d’El Ayoun, appelant le gouvernement à intervenir de «toute urgence» et «à faire pression contre le Maroc afin de mettre fin à la répression qui s’abat quotidiennement sur la population sahraouie». L’Union africaine (UA) a, quant à elle, exprimé hier dans un communiqué sa «préoccupation par les évènements tragiques qui ont eu lieu à El Ayoun» et a demandé au «gouvernement du Maroc de s’abstenir de l’usage de la force et de privilégier la voie du dialogue comme seul moyen efficace pour résoudre la crise». A cet égard, l’UA a réaffirmé son soutien aux efforts en cours de l’ONU pour trouver une solution au conflit «conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Mehdia Belakdi avec agences
A la demande du Mexique, soutenu par 14 autres membres, le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU a entamé mardi dernier les démarches pour convoquer une réunion d’information sur l’assaut militaire mené par le Maroc contre la population sahraouie du «Camp de la liberté» situé à 12 km de la ville d’El Ayoun, où onze citoyens sahraouis ont été tués et 723 blessés sans compter les disparus : il devra présenter aujourd’hui son rapport devant le Conseil de sécurité. Les responsables sahraouis avaient demandé aux Etats-Unis, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, de «faire le nécessaire pour dévoiler la vérité sur cette escalade militaire et sur la dimension de cette tragédie, à travers l’envoi d’une mission d’enquête par le Conseil de sécurité, laquelle constitue un élément indispensable pour maintenir la confiance dans le processus de paix sabordé par la partie marocaine». Cette demande a été exprimée lors de la rencontre, tenue mercredi à Washington, entre la sous-secrétaire d’Etat adjoint américaine chargée des Affaires de l’Afrique du Nord auprès du département d’Etat, Janet A. Sanderson, et les membres de la délégation sahraouie. Le département d’Etat américain a de son côté exprimé sa préoccupation à propos de la situation au Sahara occidental lors de cette rencontre.
Danger imminent
Plusieurs congressistes américains des deux partis démocrate et républicain ont également adressé mercredi une lettre au président Obama dans laquelle ils l’exhortent à «intervenir pour mettre fin à la situation tragique qui règne dans les territoires occupés du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, où des milliers de Sahraouis sont en danger imminent», notent-ils. Par ailleurs, les parlementaires britanniques, par la voix de Jeremy Corbyn, qui a reçu hier à Londres le représentant du Front Polisario en Grande-Bretagne, Lamine Baali, pour lui faire part du soutien des parlementaires à la cause sahraouie, ont vivement condamné l’attaque brutale menée lundi dernier contre le camp sahraoui près d’El Ayoun, appelant le gouvernement à intervenir de «toute urgence» et «à faire pression contre le Maroc afin de mettre fin à la répression qui s’abat quotidiennement sur la population sahraouie». L’Union africaine (UA) a, quant à elle, exprimé hier dans un communiqué sa «préoccupation par les évènements tragiques qui ont eu lieu à El Ayoun» et a demandé au «gouvernement du Maroc de s’abstenir de l’usage de la force et de privilégier la voie du dialogue comme seul moyen efficace pour résoudre la crise». A cet égard, l’UA a réaffirmé son soutien aux efforts en cours de l’ONU pour trouver une solution au conflit «conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental».
Mehdia Belakdi avec agences