Depuis quelques années, la capitale de la Saoura connaît un développement socio-économique remarquable, grâce notamment à la bonne volonté des responsables locaux qui n’ont ménagé aucun effort pour faire de Béchar une véritable mégapole du sud-ouest algérien.
Dans les faits, cela s’est traduit par la concrétisation de plusieurs projets. Ainsi, le secteur de l’hydraulique a bénéficié d’un bon nombre de réalisations capitales. Indiscutablement, la concrétisation de la station flottante à Djorf Torba, à quelque 55 kilomètres du chef-lieu de wilaya, est l’une des plus importantes réalisations du secteur de l’hydraulique. Réceptionnée récemment, la station, réalisée par une entreprise nationale, avec un montant global de 22 milliards de dinars, est une première en Algérie.
Elle est composée de trois pompes de service et une autre de secours, et s’accommode parfaitement avec le plan d’eau. Son principal avantage est qu’elle pompe l’eau à une lame d’un mètre vers la station de traitement H 24. Naguère, indique Ben Djemaa Djamel, directeur de l’hydraulique de Béchar, le secteur qu’il dirige enregistre des pertes en eau significatives -plus de 90 litres/ seconde- mais depuis la rénovation de la conduite d’eau du barrage Djorf Torba, les fuites d’eau ont sensiblement baissé. Soucieux du bien-être de la population, les responsables dudit secteur ont engagé d’autres travaux pour mettre définitivement fin aux fuites d’eau, et, par ricochet, rénover une conduite sur un tronçon de 35 kilomètres.
Les travaux, auxquels une coquette somme de 7 milliards est allouée, sont achevés à hauteur de 90%. Les mêmes services ont également procédé au renforcement de l’alimentation d’eau potable de la ville de Béchar par le truchement de la réalisation de 6 forages, dont le coût s’élève à près de 90 milliards de dinars, dans la région de Foughal, totalisant un débit de 100 litres/seconde. Ce projet est réalisé en deux tranches, dont la première est achevée depuis fin 2005 et la deuxième dans quelques jours. Mis en service à partir du mois prochain, le projet en question est d’une importance capitale, d’autant plus qu’il permet à la population d’être alimentée en eau potable de manière continue.
Il y a lieu également de mettre à l’actif des cités la réalisation de deux châteaux d’eau au niveau de la commune de Béchar, d’une capacité de trois mille m3 chacun. Les travaux sont en cours et sont à 55% d’avancement, avec un amendement de 85 millions de dinars. Sauf impondérables, ce projet sera réceptionné à la fin de l’année et permet, ainsi, d’augmenter les capacités de stockage de ce liquide précieux.
Outre les projets susmentionnés, lesdits services se sont engagés à mettre sur pied un réseau pluvial à travers la commune de Béchar, avec un coût global de l’opération de 100 millions de dinars, en vue de résoudre le problème des eaux stagnantes dans le chef lieu de wilaya, actuellement réglé à 80%. M. Ben Djemaa a rappelé que lors de sa visite dans cette wilaya, le ministre des Ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, qui a instruit les subordonnés à alimenter en eau les ménages 10 à 12 heures/jour à compter de la fin de l’année, a donné instruction aux responsables locaux à réaliser des réservoirs à grande capacité de stockage. Consécutivement à la visite ministérielle début mars, également, Béchar a bénéficié d’un projet d’étude pour l’aménagement de l’oued séparant en deux le chef lieu de wilaya. Ainsi, dans quelques années, les habitants qui n’ont que trop souffert des odeurs nauséabondes et des moustiques en été et de la crue du oued en hiver, se soulageront de ce problème. En matière d’assainissement, la wilaya de Béchar est raccordée à hauteur de 95%.
Une opération de rénovation du réseau d’assainissement, à laquelle une cagnotte de 450 millions de dinars est accordée, est enclenchée, en raison de la vétusté de l’ancienne conduite faite en amiante ciment qui s’effrite chaque jour davantage. D’où, d’ailleurs, le tassement linéaire de la chaussée. Récemment encore, les services de l’hydraulique ont lancé un projet de réalisation d’une conduite de 6 kilomètres, et dont 1,2 Km sont déjà achevés, avec une enveloppe financière de 150 millions de dinars. Une fois mené à terme, ce projet assainira l’extension de la ville de Béchar, dont le pôle universitaire (2000 places pédagogiques) est en cours de construction. Enfin, dans la perspective de sécuriser et de pérenniser le pompage par le biais de l’eau à partir de la station flottante, la direction de l’hydraulique de wilaya a engagé l’acquisition de pompes électrogènes dont bénéficiera et le barrage de Djorf Torba et la station de pompage de Knadsa. L’Algérienne des Eaux, pour sa part, est dotée de 28 pompes, dont 15 ont été attribuées pour autant de communes. Il y a lieu de noter également la réalisation de plusieurs retenues collinaires à travers plusieurs communes, notamment à Moghel. Même si le secteur de l’hydraulique a réalisé un saut quantitatif et qualitatif dans la capitale de la Saoura, cela n’a pas empêché pour autant l’existence de quelques points noirs dans certaines régions. Néanmoins, les responsables en charge du secteur comptent mettre les bouchées doubles pour assurer l’approvisionnement des populations.
Elle est composée de trois pompes de service et une autre de secours, et s’accommode parfaitement avec le plan d’eau. Son principal avantage est qu’elle pompe l’eau à une lame d’un mètre vers la station de traitement H 24. Naguère, indique Ben Djemaa Djamel, directeur de l’hydraulique de Béchar, le secteur qu’il dirige enregistre des pertes en eau significatives -plus de 90 litres/ seconde- mais depuis la rénovation de la conduite d’eau du barrage Djorf Torba, les fuites d’eau ont sensiblement baissé. Soucieux du bien-être de la population, les responsables dudit secteur ont engagé d’autres travaux pour mettre définitivement fin aux fuites d’eau, et, par ricochet, rénover une conduite sur un tronçon de 35 kilomètres.
Les travaux, auxquels une coquette somme de 7 milliards est allouée, sont achevés à hauteur de 90%. Les mêmes services ont également procédé au renforcement de l’alimentation d’eau potable de la ville de Béchar par le truchement de la réalisation de 6 forages, dont le coût s’élève à près de 90 milliards de dinars, dans la région de Foughal, totalisant un débit de 100 litres/seconde. Ce projet est réalisé en deux tranches, dont la première est achevée depuis fin 2005 et la deuxième dans quelques jours. Mis en service à partir du mois prochain, le projet en question est d’une importance capitale, d’autant plus qu’il permet à la population d’être alimentée en eau potable de manière continue.
Il y a lieu également de mettre à l’actif des cités la réalisation de deux châteaux d’eau au niveau de la commune de Béchar, d’une capacité de trois mille m3 chacun. Les travaux sont en cours et sont à 55% d’avancement, avec un amendement de 85 millions de dinars. Sauf impondérables, ce projet sera réceptionné à la fin de l’année et permet, ainsi, d’augmenter les capacités de stockage de ce liquide précieux.
Outre les projets susmentionnés, lesdits services se sont engagés à mettre sur pied un réseau pluvial à travers la commune de Béchar, avec un coût global de l’opération de 100 millions de dinars, en vue de résoudre le problème des eaux stagnantes dans le chef lieu de wilaya, actuellement réglé à 80%. M. Ben Djemaa a rappelé que lors de sa visite dans cette wilaya, le ministre des Ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, qui a instruit les subordonnés à alimenter en eau les ménages 10 à 12 heures/jour à compter de la fin de l’année, a donné instruction aux responsables locaux à réaliser des réservoirs à grande capacité de stockage. Consécutivement à la visite ministérielle début mars, également, Béchar a bénéficié d’un projet d’étude pour l’aménagement de l’oued séparant en deux le chef lieu de wilaya. Ainsi, dans quelques années, les habitants qui n’ont que trop souffert des odeurs nauséabondes et des moustiques en été et de la crue du oued en hiver, se soulageront de ce problème. En matière d’assainissement, la wilaya de Béchar est raccordée à hauteur de 95%.
Une opération de rénovation du réseau d’assainissement, à laquelle une cagnotte de 450 millions de dinars est accordée, est enclenchée, en raison de la vétusté de l’ancienne conduite faite en amiante ciment qui s’effrite chaque jour davantage. D’où, d’ailleurs, le tassement linéaire de la chaussée. Récemment encore, les services de l’hydraulique ont lancé un projet de réalisation d’une conduite de 6 kilomètres, et dont 1,2 Km sont déjà achevés, avec une enveloppe financière de 150 millions de dinars. Une fois mené à terme, ce projet assainira l’extension de la ville de Béchar, dont le pôle universitaire (2000 places pédagogiques) est en cours de construction. Enfin, dans la perspective de sécuriser et de pérenniser le pompage par le biais de l’eau à partir de la station flottante, la direction de l’hydraulique de wilaya a engagé l’acquisition de pompes électrogènes dont bénéficiera et le barrage de Djorf Torba et la station de pompage de Knadsa. L’Algérienne des Eaux, pour sa part, est dotée de 28 pompes, dont 15 ont été attribuées pour autant de communes. Il y a lieu de noter également la réalisation de plusieurs retenues collinaires à travers plusieurs communes, notamment à Moghel. Même si le secteur de l’hydraulique a réalisé un saut quantitatif et qualitatif dans la capitale de la Saoura, cela n’a pas empêché pour autant l’existence de quelques points noirs dans certaines régions. Néanmoins, les responsables en charge du secteur comptent mettre les bouchées doubles pour assurer l’approvisionnement des populations.
GUIR LOTFI, UN PROBLÈME QUI A FAILLI FAIRE SOULEVER UN VILLAGE
Il y a deux mois, le village Guir Lotfi fut secoué par l’affaire du débordement des eaux usées, à cause de la défection de la station de relevage des eaux usées, qui ont inondé toutes les habitations. Néanmoins, et en un laps de temps record, le problème a été résolu grâce à l’intervention rapide du wali. Par ailleurs, les services hydrauliques de la wilaya ont acquis d’autres pompes de rechange dans un cadre d’urgence et ont même engagé un bureau d’études en vue de l’établissement d’un diagnostic sur l’état du réseau d’assainissement dudit village. L’étude réalisée a révélé que le réseau en question doit être refait à 100%, en raison de sa déficience, et surtout, afin d’éviter l’usage de la station de relevage, et ce, en procédant à l’écoulement gravitaire vers l’exutoire. A l’instar du secteur de l’hydraulique, celui des travaux publics a réalisé des avancées notables, encourageantes en tout point de vue.
RÉSEAU ROUTIER, UNE VEINE POUR IRRIGUER L’OUEST ALGÉRIEN
Le réseau routier à Béchar est estimé à près de 1778,2 Km, dont 1108km en route nationales, 485 Km en chemins de wilaya et 184,2 Km en chemins communaux. Des actions de réhabilitation et de renforcement sont d’ores et déjà menées sur le terrain, affirme Belhadji Yahia, chef de service développement des infrastructures de base. La direction des travaux publics de la wilaya de Béchar, fait-t-il savoir, a lancé 46 opérations, avec une enveloppe financière de 15 milliards de dinars. Ces actions entrent dans différents programmes, dont celui spécial pour le développement des régions sud. Celui-ci concerne 274 kilomètres de réhabilitation et 485 nouveaux tracés. Durant l’année écoulée, près de 240 Km de routes a été réalisés, ce qui n’a pas été fait, selon le même responsable, dans la capitale de la Saoura depuis l’Indépendance de l’Algérie. Ces réalisations ont touché notamment la RN 50. Pour ce qui est des projets structurants, notons le renforcement de la piste secondaire et ses annexes, dont l’entreprise de réalisation est déjà retenue.
La direction des travaux publics de la wilaya compte aussi réaliser une piste d’envol à Beni Abbes, au profit de laquelle l’appel d’offre est lancé. Un autre projet ambitieux est lancé. Il s’agit de la réalisation de 11 maisons cotonnières, dont 8 sont achevées à 100% parmi lesquelles 5 sont d’ores et déjà fonctionnelles. S’il est vrai que les services des travaux publics ont réglé certains problèmes , il n’en demeure pas moins que des points noirs, telle parfois la circulation coupée par les crues de oued Keloum lors des intempéries, sont signalés notamment sur l’axe reliant Béchar à Beni Ounif. Cependant, et pour y remédier, l’Entreprise nationale de réalisation de grands ouvrages d’art a construit un pont sur les lieux affectés, et d’autres seront construits dans tous les points noirs signalés à travers la wilaya de Béchar. Un autre ouvrage d’art de grande envergure sera construit à proximité du barrage Djorf Torba en vue de préserver son pont. Nonobstant les efforts considérables consentis par les responsables de ce secteur, il reste que le problème de l’ensablement se pose avec acuité.
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