Quel change ?
Deux raisons principales semblent nourrir cette tendance : d’un côté, l’absence d’un réseau d’agences de change comme en Tunisie ou au Maroc, de l’autre, le pourcentage imposé en dinar pour tout retrait de devises. Ce qui encourage la méfiance vis-à-vis des banques et pousse vers le marché parallèle, que laissent faire les autorités du pays.
Les émigrés algériens ont transféré, en 2010, plus de 2 milliards de dollars.
Le chiffre est assez surprenant pour deux raisons essentielles intimement liées. Cela révèle une mutation dans le comportement de l’émigré algérien et dans son rapport à l’argent qu’il gagne.
Pour les premières générations d’émigrants poussés par la pauvreté, l’équation était différente.
Il s’agissait de se sacrifier pour sa famille laissée au pays. L’émigré s’acquitte de l’ardoise annuelle de sa famille une fois rentré au pays pour ses vacances. Le transfert se fait en dehors de tout circuit bancaire. Ce rapport n’évoluera pas totalement avec l’apparition des réseaux de transfert ou, timidement, l’émigré assimilant ses devises au prix de son sacrifice.
Au lieu d’une injection dans le réseau bancaire pour le besoin de transfert, on opte sans hésitation pour le circuit informel avec une nuée de cambistes à travers toutes les régions du pays.
Des boutiques, spécialisées dans le change parallèle, sont apparues pour combler le retard des institutions censées être mises en place dans ce but.
Souvent le change est effectué par téléphone et l’échange d’argent s’opère sans qu’il quitte le pays d’origine. L’équivalent en dinar est versé dans un compte en devises d’un cambiste algérien. Et quand bien même un émigré déclare une somme à son arrivée, il se trouve toujours une somme qui va être échangée dans l’informel. Et c’est cette dernière ainsi que les pensions, de manière générale, qui transitent par le circuit bancaire, donc comptabilisées dans le chiffre de la Banque mondiale.
Deux raisons principales semblent nourrir cette tendance : d’un côté l’absence d’un réseau d’agences de change comme en Tunisie ou au Maroc, de l’autre, le pourcentage imposé en dinar pour tout retrait de devises. Ce qui encourage la méfiance vis-à-vis des banques et pousse vers le marché parallèle, que laissent faire les autorités du pays.
C’est en définitive le système financier algérien qui favorise ce genre de comportement, quoique l’argent soit introduit par les investissements dans le circuit normal.
Liberté
Deux raisons principales semblent nourrir cette tendance : d’un côté, l’absence d’un réseau d’agences de change comme en Tunisie ou au Maroc, de l’autre, le pourcentage imposé en dinar pour tout retrait de devises. Ce qui encourage la méfiance vis-à-vis des banques et pousse vers le marché parallèle, que laissent faire les autorités du pays.
Les émigrés algériens ont transféré, en 2010, plus de 2 milliards de dollars.
Le chiffre est assez surprenant pour deux raisons essentielles intimement liées. Cela révèle une mutation dans le comportement de l’émigré algérien et dans son rapport à l’argent qu’il gagne.
Pour les premières générations d’émigrants poussés par la pauvreté, l’équation était différente.
Il s’agissait de se sacrifier pour sa famille laissée au pays. L’émigré s’acquitte de l’ardoise annuelle de sa famille une fois rentré au pays pour ses vacances. Le transfert se fait en dehors de tout circuit bancaire. Ce rapport n’évoluera pas totalement avec l’apparition des réseaux de transfert ou, timidement, l’émigré assimilant ses devises au prix de son sacrifice.
Au lieu d’une injection dans le réseau bancaire pour le besoin de transfert, on opte sans hésitation pour le circuit informel avec une nuée de cambistes à travers toutes les régions du pays.
Des boutiques, spécialisées dans le change parallèle, sont apparues pour combler le retard des institutions censées être mises en place dans ce but.
Souvent le change est effectué par téléphone et l’échange d’argent s’opère sans qu’il quitte le pays d’origine. L’équivalent en dinar est versé dans un compte en devises d’un cambiste algérien. Et quand bien même un émigré déclare une somme à son arrivée, il se trouve toujours une somme qui va être échangée dans l’informel. Et c’est cette dernière ainsi que les pensions, de manière générale, qui transitent par le circuit bancaire, donc comptabilisées dans le chiffre de la Banque mondiale.
Deux raisons principales semblent nourrir cette tendance : d’un côté l’absence d’un réseau d’agences de change comme en Tunisie ou au Maroc, de l’autre, le pourcentage imposé en dinar pour tout retrait de devises. Ce qui encourage la méfiance vis-à-vis des banques et pousse vers le marché parallèle, que laissent faire les autorités du pays.
C’est en définitive le système financier algérien qui favorise ce genre de comportement, quoique l’argent soit introduit par les investissements dans le circuit normal.
Liberté
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