LE CURCUMA
Une épice à consommer tous les jours !
Le curcuma est une épice qui fait partie du curry indien (et du ras el hanout) et dont les vertus sont exceptionnelles. Puissant antioxydant, il protège contre les maladies inflammatoires (digestives, articulaires) et les cancers. En pratique, comment utiliser le curcuma et à quelle dose ?
Le curcuma, une épice utilisée depuis des millénaires...
Le curcuma (erq Iasfar) est une épice traditionnellement utilisée dans la préparation du curry. Réduite en poudre, la racine de curcuma est ajoutée depuis longtemps en Asie aux aliments pour conserver leur fraîcheur. C’est ainsi qu’avant l’époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Le curcuma est également utilisé en médecine ayurvédique (science ancienne de l’Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l’Indonésie qui en sont issues.
Le curcuma est considéré comme un protecteur du système digestif et un remède contre divers troubles inflammatoires. Enfin, le curcuma est particulièrement populaire dans la région d’Okinawa. Célèbres pour leur longévité, les habitants d’Okinawa considèrent que le curcuma est un des aliments contribuant à leur santé exceptionnelle.
Le curcuma est un puissant anti-inflammatoire et anti-cancer
Le curcuma est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour. Il se révèle efficace contre les inflammations digestives et pour prévenir les inflammations articulaires. Mais il joue aussi un rôle dans la prévention du cancer : à âge égal, les Hindous ont 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancer du côlon, 5 fois moins de cancer du sein et jusqu’à 10 fois moins de cancer du rein. Les Hindous ne sont certainement pas moins exposés que les Occidentaux aux éléments cancérigènes de l’environnement.
La différence serait attribuable à leur consommation élevée de curcuma, laquelle est en moyenne de 1,5 à 2 g de curcuma par jour (l'équivalent d’un quart à une demi-cuillère à café). Ces effets sur la santé sont dus à la curcumine, un antioxydant très puissant. A noter qu’en laboratoire, cette molécule inhibe la croissance d’un très grand nombre de cancers : côlon, foie, estomac, ovaires, sein, leucémie...
Comment consommer le curcuma et à quelle dose ?
Le curcuma seul est très mal absorbé par l’organisme car il ne traverse pas la barrière intestinale. En fait, il est nécessaire d’ajouter du poivre noir au curcuma, celui-ci multipliant par 1000, voire 2000 l’absorption du curcuma ! L’autre point important à connaître à propos du curcuma est qu’il doit aussi être solubilisé dans de l’huile (de l’huile d’olive de préférence). C’est ainsi qu’en pratique, on recommande d’ajouter le curcuma dans les sauces, vinaigrettes et autres plats cuisinés (soupes, légumes, riz, pâtes...).
En pratique, ajoutez tous les jours une demi-cuillère à café de curcuma dans vos plats, sans oublier de les poivrer (poivre noir). A savoir : les différents mélanges de curry peuvent ne contenir que 1/5 ou moins de curcuma. Il est donc préférable d’utiliser directement de la poudre de curcuma plutôt que du curry.
Les premières études cliniques de l’épice anti-cancer
Un article venant de paraître dans le Journal of National Institut of Cancer, l’une des plus grandes revues internationales sur le cancer, fait un tour d’horizon des premières études sur les effets du curcuma dans l’accompagnement des traitements du cancer. Les premiers résultats, non encore publiés, font état d’effets positifs certains et parfois remarquables. Le Journal of National Institut of Cancer vient de publier un long article retraçant l’ensemble des recherches effectuées sur les vertus du curcuma. Des éprouvettes aux hommes en passant par les souris, les effets bénéfiques de cette épice sur différents cancers se confirment. Les recherches sur la structure du curcuma et ses principes actifs datent de 1910.
Les premières études en laboratoire et études sur les animaux datent seulement de 30 ans. L’épice a été mêlée à différentes recherches incluant des maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires ou la maladie d’Alzheimer. C’est dans les cas de cancer que le curcuma semble être le plus prometteur.
Le soir DZ
Une épice à consommer tous les jours !
Le curcuma est une épice qui fait partie du curry indien (et du ras el hanout) et dont les vertus sont exceptionnelles. Puissant antioxydant, il protège contre les maladies inflammatoires (digestives, articulaires) et les cancers. En pratique, comment utiliser le curcuma et à quelle dose ?
Le curcuma, une épice utilisée depuis des millénaires...
Le curcuma (erq Iasfar) est une épice traditionnellement utilisée dans la préparation du curry. Réduite en poudre, la racine de curcuma est ajoutée depuis longtemps en Asie aux aliments pour conserver leur fraîcheur. C’est ainsi qu’avant l’époque des conservateurs synthétiques, le curcuma jouait un rôle primordial comme additif alimentaire. Le curcuma est également utilisé en médecine ayurvédique (science ancienne de l’Inde), de même que dans les médecines traditionnelles de la Chine, du Japon, de la Thaïlande et de l’Indonésie qui en sont issues.
Le curcuma est considéré comme un protecteur du système digestif et un remède contre divers troubles inflammatoires. Enfin, le curcuma est particulièrement populaire dans la région d’Okinawa. Célèbres pour leur longévité, les habitants d’Okinawa considèrent que le curcuma est un des aliments contribuant à leur santé exceptionnelle.
Le curcuma est un puissant anti-inflammatoire et anti-cancer
Le curcuma est l’anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour. Il se révèle efficace contre les inflammations digestives et pour prévenir les inflammations articulaires. Mais il joue aussi un rôle dans la prévention du cancer : à âge égal, les Hindous ont 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancer du côlon, 5 fois moins de cancer du sein et jusqu’à 10 fois moins de cancer du rein. Les Hindous ne sont certainement pas moins exposés que les Occidentaux aux éléments cancérigènes de l’environnement.
La différence serait attribuable à leur consommation élevée de curcuma, laquelle est en moyenne de 1,5 à 2 g de curcuma par jour (l'équivalent d’un quart à une demi-cuillère à café). Ces effets sur la santé sont dus à la curcumine, un antioxydant très puissant. A noter qu’en laboratoire, cette molécule inhibe la croissance d’un très grand nombre de cancers : côlon, foie, estomac, ovaires, sein, leucémie...
Comment consommer le curcuma et à quelle dose ?
Le curcuma seul est très mal absorbé par l’organisme car il ne traverse pas la barrière intestinale. En fait, il est nécessaire d’ajouter du poivre noir au curcuma, celui-ci multipliant par 1000, voire 2000 l’absorption du curcuma ! L’autre point important à connaître à propos du curcuma est qu’il doit aussi être solubilisé dans de l’huile (de l’huile d’olive de préférence). C’est ainsi qu’en pratique, on recommande d’ajouter le curcuma dans les sauces, vinaigrettes et autres plats cuisinés (soupes, légumes, riz, pâtes...).
En pratique, ajoutez tous les jours une demi-cuillère à café de curcuma dans vos plats, sans oublier de les poivrer (poivre noir). A savoir : les différents mélanges de curry peuvent ne contenir que 1/5 ou moins de curcuma. Il est donc préférable d’utiliser directement de la poudre de curcuma plutôt que du curry.
Les premières études cliniques de l’épice anti-cancer
Un article venant de paraître dans le Journal of National Institut of Cancer, l’une des plus grandes revues internationales sur le cancer, fait un tour d’horizon des premières études sur les effets du curcuma dans l’accompagnement des traitements du cancer. Les premiers résultats, non encore publiés, font état d’effets positifs certains et parfois remarquables. Le Journal of National Institut of Cancer vient de publier un long article retraçant l’ensemble des recherches effectuées sur les vertus du curcuma. Des éprouvettes aux hommes en passant par les souris, les effets bénéfiques de cette épice sur différents cancers se confirment. Les recherches sur la structure du curcuma et ses principes actifs datent de 1910.
Les premières études en laboratoire et études sur les animaux datent seulement de 30 ans. L’épice a été mêlée à différentes recherches incluant des maladies comme le cancer, les maladies cardiovasculaires ou la maladie d’Alzheimer. C’est dans les cas de cancer que le curcuma semble être le plus prometteur.
Le soir DZ
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