Dans un communiqué rendu public hier, le journaliste Marocain, Ali Lmrabet relate les conditions dans lesquelles il a été empêché par les autorités de son pays, de se rendre, au cours de la même journée, en visite au Sahara Occidental.
« Alors que je m’apprêtais, fait-il savoir, à prendre l’avion pour Laâyoune, (à partir de l’aéroport de Casablanca), 4 agents en civil ont bloqué manu militari le travail des hôtesses qui délivraient des billets d’avion pour les voyageurs en partance pour le Sahara ».
« Après quelques minutes, poursuit-il, elles ont quitté leurs postes de travail pour aller rejoindre, à l’écart, ce groupe d’agents, (sûrement de la DST), qui n’ont cessé durant cette étrange opération de consulter au téléphone de mystérieux interlocuteurs ».
« Il m’a été signifié que mon nom avait été placé sur la liste d’attente et que, par conséquent, je ne pouvais pas voyager à Laâyoune. Une fausse explication puisque l’agence qui m’a vendu le billet s’était chargée de m’assurer une place ». Ali Lemrabet signale à cet effet que l’avocat et militant des droits de l’homme, Mohamed Messaoudi, « qui a assisté à toute la scène et a pris cet avion », lui a confirmé par téléphone, depuis Laâyoune, qu’une dizaine de places était restée vide dans l’appareil.
« C’est la première fois depuis longtemps, poursuit-il, qu’un citoyen marocain ne peut voyager librement à l’intérieur de son propre pays. Si le Maroc officiel considère le Sahara comme faisant partie du territoire national, il donne par là une preuve éclatante de son contraire ».
« Après m’avoir interdit l’exercice de la profession de journaliste pendant dix ans, s’indigne-t-il encore, voilà que cette dictature couronnée cherche à limiter mes déplacements dans mon propre pays ».
Lemrabet rappelle encore que cela fait pratiquement 6 ans qu’il lui est interdit d’écriture « par une décision moyenâgeuse ». « C’est, poursuit-il, comme si on avait voulu me couper les mains pour m’empêcher d’écrire et la langue pour m’interdire de m’exprimer ». (…) « Je dis Assez. D’une manière ou d’une autre, je ferai entendre ma voix », fait-il savoir en conclusion.
communiqué de Ali Lmrabet
« Alors que je m’apprêtais, fait-il savoir, à prendre l’avion pour Laâyoune, (à partir de l’aéroport de Casablanca), 4 agents en civil ont bloqué manu militari le travail des hôtesses qui délivraient des billets d’avion pour les voyageurs en partance pour le Sahara ».
« Après quelques minutes, poursuit-il, elles ont quitté leurs postes de travail pour aller rejoindre, à l’écart, ce groupe d’agents, (sûrement de la DST), qui n’ont cessé durant cette étrange opération de consulter au téléphone de mystérieux interlocuteurs ».
« Il m’a été signifié que mon nom avait été placé sur la liste d’attente et que, par conséquent, je ne pouvais pas voyager à Laâyoune. Une fausse explication puisque l’agence qui m’a vendu le billet s’était chargée de m’assurer une place ». Ali Lemrabet signale à cet effet que l’avocat et militant des droits de l’homme, Mohamed Messaoudi, « qui a assisté à toute la scène et a pris cet avion », lui a confirmé par téléphone, depuis Laâyoune, qu’une dizaine de places était restée vide dans l’appareil.
« C’est la première fois depuis longtemps, poursuit-il, qu’un citoyen marocain ne peut voyager librement à l’intérieur de son propre pays. Si le Maroc officiel considère le Sahara comme faisant partie du territoire national, il donne par là une preuve éclatante de son contraire ».
« Après m’avoir interdit l’exercice de la profession de journaliste pendant dix ans, s’indigne-t-il encore, voilà que cette dictature couronnée cherche à limiter mes déplacements dans mon propre pays ».
Lemrabet rappelle encore que cela fait pratiquement 6 ans qu’il lui est interdit d’écriture « par une décision moyenâgeuse ». « C’est, poursuit-il, comme si on avait voulu me couper les mains pour m’empêcher d’écrire et la langue pour m’interdire de m’exprimer ». (…) « Je dis Assez. D’une manière ou d’une autre, je ferai entendre ma voix », fait-il savoir en conclusion.
communiqué de Ali Lmrabet
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