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Les casques bleus accusés de propager le choléra à Haïti

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  • Les casques bleus accusés de propager le choléra à Haïti

    Des émeutes ont éclaté lundi dans deux villes haïtiennes mettant en cause la responsabilité des casques bleus des Nations unies dans l'épidémie de choléra qui ravage actuellement le pays.

    La Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti a été contrainte de démentir des rumeurs généralisées selon lesquelles la maladie aurait été introduite sur l'île par des casques bleus asiatiques.

    Selon la police et des témoins, les manifestants ont incendié un commissariat de police à Port-Haïtien, deuxième ville de l'île caraïbe située dans le Nord, après s'être heurté à des casques bleus de la Minustah

    "Toute la ville est paralysée, les commerces et les écoles sont fermés, des véhicules ont été incendiés", a raconté à Reuters un homme d'affaires de Cap-Haïtien, Georgesmain Prophete. "C'est le chaos ici".

    Joaney Caneus, directeur de la police pour la région Nord dont fait partie Cap-Haïtien, a indiqué que la foule avait mis le feu au commissariat de police de Pont-Neuf.

    "Vous pouvez imaginer combien c'est difficile ici alors qu'on ne dispose pas du soutien habituel des forces de l'Onu parce qu'elles sont elles-mêmes en grande difficulté", a-t-il confié à Reuters.

    Dans cette ville, le contingent de la Minustah a demandé qu'un détachement de la police haïtienne prenne position devant son casernement pour protéger les casques bleus.

    On ignore si ces troubles ont fait des victimes.

    A Hinche, dans le centre, des casques bleus népalais ont été accueillis par des jets de pierres et des manifestants leur demandant de quitter le pays.

    L'épidémie de choléra, qui a éclaté en octobre dans le centre à la suite de pluies diluviennes, a fait plus de 900 morts et a gagné la capitale, Port-au-Prince, où vivent dans des conditions précaires des milliers de rescapés du tremblement de terre du 12 janvier.

    Les 12.000 casques bleus déployés en Haïti déployés en Haïti sont chargés d'assurer notamment la sécurité des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.

    Les Nations unies et le gouvernement haïtien ont jusqu'ici insisté pour que ces consultations aient lieu comme prévu malgré l'épidémie de choléra.

    Source : Reuters
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