Aidkoum mabrouk
Les punaises de lit déferlent sur Paris
Les punaises de lit, des insectes qui sucent le sang des dormeurs et provoquent rougeurs et démangeaisons, sont en augmentation à Paris.
Boudet, patron de la maison Aurouze, un établissement spécialisé dans la destruction des animaux nuisibles. «A l'époque, on avait dix demandes (par an). Maintenant c'est plutôt cent», ajoute-t-il.
L'ennemi: cimex lectularius, un monstre plat d'environ cinq millimètres, plus communément appelé punaise de lit. Elle est l'une des rares punaises à parasiter l'homme et se dissimule dans les draps, les matelas et les sommiers, d'où son nom. La punaise laisse une odeur désagréable, sa femelle peut pondre jusqu'à 500 oeufs.
«Il suffit que vous dormiez un soir chez un copain et vous les ramenez chez vous le lendemain», précise Reynald Boudet. Il est ensuite très difficile de se débarrasser de la bestiole.
A l'aise partout
Les interventions ont surtout lieu chez des particuliers mais également dans des hôtels et des établissements collectifs. Des désinsectiseurs vêtus de combinaisons blanches et de gants débarquent avec un «nébulisateur», un pulvérisateur de micro-gouttes d'insecticide, pour tuer ces indésirables.
«Cimex lectularius» avait pratiquement disparu dans les années cinquante. L'interdiction de certains types d'insecticides comme le DDT et l'essor des voyages internationaux ont cependant favorisé sa réapparition.
A New York, où on les appelle des «bedbugs», ces petites bêtes ont défrayé la chronique à la fin de l'été dernier. A leur actif plusieurs invasions: le siège des Nations unies, le bureau de l'ancien président Bill Clinton à Harlem, plusieurs grands magasins et un cinéma.
20 minutes
Les punaises de lit déferlent sur Paris
Les punaises de lit, des insectes qui sucent le sang des dormeurs et provoquent rougeurs et démangeaisons, sont en augmentation à Paris.
Boudet, patron de la maison Aurouze, un établissement spécialisé dans la destruction des animaux nuisibles. «A l'époque, on avait dix demandes (par an). Maintenant c'est plutôt cent», ajoute-t-il.
L'ennemi: cimex lectularius, un monstre plat d'environ cinq millimètres, plus communément appelé punaise de lit. Elle est l'une des rares punaises à parasiter l'homme et se dissimule dans les draps, les matelas et les sommiers, d'où son nom. La punaise laisse une odeur désagréable, sa femelle peut pondre jusqu'à 500 oeufs.
«Il suffit que vous dormiez un soir chez un copain et vous les ramenez chez vous le lendemain», précise Reynald Boudet. Il est ensuite très difficile de se débarrasser de la bestiole.
A l'aise partout
Les interventions ont surtout lieu chez des particuliers mais également dans des hôtels et des établissements collectifs. Des désinsectiseurs vêtus de combinaisons blanches et de gants débarquent avec un «nébulisateur», un pulvérisateur de micro-gouttes d'insecticide, pour tuer ces indésirables.
«Cimex lectularius» avait pratiquement disparu dans les années cinquante. L'interdiction de certains types d'insecticides comme le DDT et l'essor des voyages internationaux ont cependant favorisé sa réapparition.
A New York, où on les appelle des «bedbugs», ces petites bêtes ont défrayé la chronique à la fin de l'été dernier. A leur actif plusieurs invasions: le siège des Nations unies, le bureau de l'ancien président Bill Clinton à Harlem, plusieurs grands magasins et un cinéma.
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