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Le dominant

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  • Le dominant

    Il était une fois un personnage qui s’était enrichi malhonnêtement sur le dos des gens jusqu’à devenir milliardaire, et par la même occasion, être menacé tout le temps de mort à cause de tout cet argent.
    Il avait échappé à plusieurs attentats à tel point qu’il s’était dit que n’était ce cet argent maudit, je vivrai en paix, pris de remords, il décida de quitter la ville avec sa femme et son fils âgé de deux ans, en se promettant d’aller vivre dan un endroit complètement isolé, de se repentir, d’éduquer son fils rien que dans le bon chemin, et le rendre religieux pour le préserver du mal.
    Il s’implanta dans une forêt vierge accessible par un chemin sinueux que lui seul connaissait, lui donna le nom de l’Eden, nomma son fils jésus, et commença à lui enseigner un mode de vie naturel et spirituel.

    Arrivé à l’âge adulte le père dit au fils.

    -Mon petit jésus, maintenant que te voilà devenu adulte, que tu as appris tout ce que je t’ai enseigné, j’aimerai bien que tu me rappelles l’essentiel avant de te mettre à l’épreuve

    -Père, soyez sans crainte, Satan ne viendra jamais à bout de moi, car comme vous me l’avez toujours dit, j’utiliserai contre lui ces armes redoutables qu’il craint et qui sont celles de l’amour, et de ne jamais réagir à la violence que par des actes de bien

    -Bien dit mon fils, mais avant de combattre le diable en personne, je voudrai te tester avec ses diablotins, lesquels comme je te l’avais dit, sont des humains qu’il a réussit à égarer en majeure partie et qui sont devenu ses suppôts réagissant comme lui

    -De ceux là aussi, vous n’avez pas à vous inquiéter, je ne leur donnerai pas l’occasion de me vaincre, ne suis-je pas par vous éclairé et par dieu guidé

    -D’accord, dans ce cas je vais t’accompagner jusqu’à leur ville par ce chemin que je vais te montré et que tu ne dois en aucun cas dévoiler aux suppôts de Satan s’ils te le demanderont, tu passeras parmi eux le temps que tu jugeras utile, et quand tu reviendras, ramènes avec toi des bouts de papier comme ceux qu’on utilise pour allumer le feu, car ils ont en, en grande quantité, ne s’en servent pas et les jettent dans leurs poubelles, alors que notre stock sera bientôt épuisé.

    Ensuite il le livra à lui-même, après l’avoir guidé jusqu’à l’entrée d’une ville
    jésus n’avait jamais vu de pareilles choses, il était complètement dérouté par ces routes bitumées, ces immeubles, cet éclairage, ces voitures qui roulaient et ces humains suppôts de Satan qui sont nombreux et tous en mouvement.

    Tout en marchant sur la route, il remarqua un tas de revues répandues par terre, ramassa l'une d'elles et la mis en dessous de sa soutane, sans s’apercevoir que c’était une revue pornographique, et continua marche, un peu plus loin, son regard fut attiré par deux boxeurs en train de s'entrainer sur un champs, alors il se dirigea vers eux pour les séparer afin de faire sa première bonne action, arrivé à leur hauteur il dit

    -Que le salut soit sur vous (ce salut s’adresse beaucoup plus aux anges qui accompagnent tout être humain)

    -Vas te faire voir et ton salut mais le là où je pense, lui répondit l’un deux

    -Je comprends votre réaction suppôts de Satan, malgré cela, je dois vous séparer

    Ils lui répondirent à l’unisson

    -Quand nous aurons terminé, nous nous chargerons de toi

    Il s’interposa alors entre eux, et les sépara violemment en leur disant:

    -Diablotins sans foi ni loi, je vous demande au nom de Dieu tout puissant, de cesser de vous battre.

    -Non, mais qu’est ce que cela veut dire, tu oses nous traiter de la sorte, comme ça de but en blanc, sans nous connaître lui répondirent ils.
    et sans trop attendre, ils se retournèrent contre lui, le rouèrent de coups, le laissèrent étendu par terre et à contre cœur s’en allèrent en lui disant.

    -Maintenant ta prière est belle et bien exaucée, sale trouble fête

    Il revint à lui, complètement ratatiné, avec des douleurs suite aux coups reçus rien que dans le ventre, et continua sa marche jusqu’à une placette. Il était fatigué et voulut se reposer, mais où donc! alors il eut l’idée d’imiter les diablotins, il remarqua que ces derniers s’installaient sur des chaises mises à leur disposition, se dirigea vers l’une d’elle qui était vide et s’installa

    -Enfin je me sens soulagé, grâce à Dieu.

    Il ferma les yeux en se disant que ces diablotins sont diaboliquement organisés, mais il ignorait que c’était un café, juste à cet instant, la voix du serveur le fit sursauter

    -Bonjour monsieur

    -Que le salut soit sur toi, répondit jésus

    -Merci bien monsieur, qu’est ce que je vous sert.

    -C’est bien gentil à à toi, et que peux tu me servir, lui répondit jésus

    -Tout ce que vous désirez et sur le champ vous l’aurez, car vous êtes à new York

    -Vraiment, tu feras cela pour moi

    -Mais bien sûr monsieur, ici le client est roi
    -Gloire à Dieu dont la bonté m’accompagne, dans ce cas ramenez moi un bol de lait, du pain, du beurre, du miel et de l’eau.

    Une minute après, le serveur lui ramena le tout, que jésus consomma de bon appétit.

    Juste après le serveur revient à la charge en lui disant

    -Voulez vous que je vous en rajoute encore monsieur

    -Oh! oui, avec plaisir et encore une fois merci, diablotin

    -C’est la moindre des choses monsieur, il vous est aussi permis de m’appeler comme il vous plaira, je vous dis une fois encore que chez nous le client est roi, lui répondit le serveur qui lui ramena un autre plateau garnit, que jésus consomma de nouveau tellement il avait faim, mais il ne fit pas attention à l’addition.

    Une demie heure après, jésus quitta le café pour continuer son bout de chemin, il fut rattrapé par le serveur qui lui demanda de régler l’addition de vingt dollars

    -Mais j’ignore ce que c’est dollars, lui répondit t-il

    -Dans ce cas venez avec moi s’il vous plaît, pour discuter avec le patron

    Une fois devant le patron qui fut informé par le serveur de l’incident, ce premier lui dit

    -Alors monsieur, il paraît que vous ne savez pas ce que c’est les dollars, mais par contre vous savez ce que vous mangez

    -En effet, c’est vrai

    -Quel culot alors, vous le reconnaissez quand même

    -Bien sûr

    -Comment cela bien sûr! si je comprends bien vous maintenez ce que vous dites

    -Evidemment

    -Dans ce cas je ne vois qu’une seule solution.

    Il appela ses deux videurs et leur dit.
    -Marcel, Jean, le monsieur qui est là, a pris deux petits déjeuners et voulait s’en aller sans verser les vingt dollars, car il dit qu’il ne sait pas ce que c’est, et en plus il aimerait faire votre connaissance.

    Ils l’invitèrent dans une arrière chambre, le tabassèrent, le fouillèrent sans trouver un seul sou, et ensuite le confièrent au policier du quartier, lui expliquèrent le cas qui fut confirmé par jésus. Le policier, un complice à eux, à son tour l’emmena au commissariat, et le remis au brigadier de service en l’informant à son tour de l’incident, ce dernier un vieux de la vieille, à qui on ne la fait pas facilement lui dit

    -Ainsi donc tu t’appelles jésus

    -Oui

    -Et où habites tu

    -Dans l’éden

    -Mais pourtant on dit que tu vis entre ciel et terre,

    -Pas du tout puisque je suis devant toi

    -Serais-tu donc redescendu sans qu’on le sache, malgré tous ces satellites qui guettent ton retour jour et nuit avec impatience.

    -Ne me confonds pas avec le prophète Jésus que le salut soit sur lui

    -Dans ce cas, disons alors jésus tout court, bon, donnes moi tes papiers

    Il lui remit la revue ramassée de la poubelle

    -Tu te fous de ma gueule ou quoi !

    -C’est quoi gueule

    -Tu ne sais pas ce qu’est une gueule

    -Non

    -Je vais te l’apprendre dans un instant

    -C’est gentil à toi

    -Je t’ai demandé tes papiers, et non cette revue pornographique

    -C’est tout ce que j’ai

    -Cela fait longtemps que tu l’as

    -Non, pas du tout, juste aujourd’hui

    -Avec moi, on ne me la fait pas, dis moi pourquoi tu mens

    -Je n’ai jamais menti

    -Alors expliques moi pourquoi elle date de deux mois, et complètement froissées si ce n’est que tu t’en servais

    -Elle était par terre, et je l’ai ramassé aujourd’hui

    -Tu as réponse à tout, toi, je constate que tu es très intelligent, tu es marié ?

    -Non, je suis vierge

    -Alors là, tu te dévoile, car ce genre de revue on la trouve chez la majorité des vierges, enfin on va y revenir, alors comme ça tu reconnais avoir bu du lait, mangé des tartines au beurre et au miel à deux reprises, comme tu l’avais souhaité

    -C’est vrai

    -Dans ce cas pourquoi tu n’as pas réglé le montant de vingt dollars

    -J'ignore ce qu'est dollars

    -Même les dollars tu ne connais pas

    -Je t'ai déjà dis, que je l’ignorais

    -Cela aussi je vais te l’apprendre

    -J’espère ne pas abuser de ta gentillesse

    -Non, pas du tout, ce sera pour moi un honneur

    -Merci

    -Mais j’espère que le lait et les tartines beurrées tu sais ce que c’est

    -Ah ! Ça oui, sinon je n’aurai pas pris,

    -Là ! Tu marques un point, tu es vraiment fort

    -D’ailleurs chez moi, j’en prends tous les matins

    -Chez toi ! C’est toujours dans l’éden

    -Oui

    -Quel âge as-tu

    -Vingt printemps

    -Le jour de ta naissance

    -Un jour d’éclipse

    -Nous y voilà, petit à petit on y arrive, d’ailleurs ne dit on pas que de la discussion jaillit la lumière, c’est très intéressant, maintenant je comprends tout, tu as toujours le même comportement ?

    -Depuis ma naissance

    -Et tu le reconnais

    -Pourquoi te mentirais je

    -Là ! Tu marques deux points, je constate qu’avec toi, il faut beaucoup de tact, et que fait jésus dans l’éden

    -Je travaille dans les champs

    -Chez qui

    -Chez mon père

    -Et que fait ton père

    -Il travaille avec moi

    -Et la maman
    -Marie, elle s’occupe de nous

    -Et de quoi vivez vous

    -De pain, de légumes, de fruits, de viande et de vin etc.

    -Rien que ça

    -Oui, rien que ça

    -Peut tu me dire où se trouve exactement l’éden

    -Pourquoi te le dirais je

    -Au cas où je veux te contacter

    -Le seul contact entre nous est que chacun reste dans son coin

    -Je crois que tu ne m’as pas bien compris

    -Si, je t’ai bien compris, ainsi que tes compères, et cela depuis mon enfance

    -Ah bon ! Tu sais alors qui je suis

    -Sans aucun doute

    -Dis le moi pour voir

    -Un suppôt de Satan

    -De quoi ! Répètes un peu ça

    -Un suppôt de Satan

    -Ben dit donc, tu ne manques pas de culot, et tu es vraiment courageux

    -Mon père me l’a toujours dit

    -Et moi je vais te prouver que je le suis plus que toi

    -C’est impossible

    -Ah bon ! Et pourquoi pas

    -Parce que tu es un mécréant et que par contre, moi je ne le suis pas

    -Voilà qu’en plus tu es philosophe

    -J’ai tout appris sur toi

    -Tu me connais donc, dis moi comment ?

    -Je te connais parfaitement

    -Et que connaît tu exactement sur moi, franchement tu m’intéresses

    -D’abord tu ne m’intéresses pas, ensuite tu incarnes le mal et je dois te combattre

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  • #2
    Le dominant (2em partie)

    -Mais le monde est vraiment à l’envers, voilà que moi qui représente la loi, pour toi je suis suppôt de Satan, et que toi, qui entraves la loi, tu es un saint, plus est encore, tu dois me combattre et tout cela tu oses me le dire en face

    -Je te le dis et je te le répète, parce que tu ne me fais pas peur, quand aux lois que tu représentes, elles t’ont dépouillées de la foi comparativement à celles de Dieu, raison pour laquelle je te combattrai où que tu sois

    -Ah merde, j’ai complètement oublié que j’ai affaire à jésus

    -Mais moi je n’oublierai jamais, que j’ai affaire à un mécréant

    -Ok ! Ok ! Ne nous emballons pas, je sais comment je dois m’y prendre avec toi, maintenant qu’il est tard, mon cher jésus, permets moi de t’inviter dans ma demeure (Il voulait l’enfermer dans la cellule pour le tabasser sans témoins)

    -Gardes-la pour toi ta demeure

    -Il faut bien que tu y passes la nuit, et je t’assure qu’elle est fraîche, avec un lit, un lavabo, des toilettes, des draps et même qu’on va te donner à manger à l’oeil

    -Quoi que tu fasses pour me tenter suppôt de Satan, saches que pour moi, ta demeure c’est toujours l’enfer,

    -Mais je ne tente pas, c’est une réalité que tu peux constater de toi même

    -C’est toujours ainsi que commence la tentation, mais ne te fatigues pas, tu ne m’auras pas

    -Allons, assez bavardé comme ça, ne sois pas têtu, lèves toi que je te montre ta demeure

    -Elle n’est pas mienne, elle t’appartient, la preuve tu le déclares toi-même, alors gardes là rien que pour toi même, d’ailleurs je suis bien la où je suis, et mieux encore quand je serai dehors, hors de ma vue suppôt de Satan

    -Allez debout espèce de salaud, tu me prends vraiment pour un con parce que gentiment j’ai entendu tes sales boniments.

    Je vais te montrer moi aussi de quoi je suis capable, et puisque je suis diablotin et que toi saint, et puisque tu dois me combattre, je vais t’apprendre les bonnes manières à commencer par ce coup de matraque sur ta gueule pour que tu l’apprennes, celui là sur ta tête pour savoir ce qu’est un dollar, celui la encore sur le dos de la part du mécréant, et rebelote ce coup sec sur ta tête pour te clouer ton sale bec. Il le roua de coup en hurlant tellement fort jusqu’à rameuter l’inspecteur pour un éventuel renfort, mais ce dernier en voyant jésus tout ensanglanté réagir rien que par ces mots « Mon Dieu éloignes moi de ce diablotin, sans pitié pour ton serviteur » il reteint le brigadier en lui criant

    -Arrêtes brigadier, arrêtes tout de suite, tu es devenu complètement fou

    -Laissez moi inspecteur, je dois me défouler sur ce freluquet pour l’éduquer

    -Mais c’est toi qui manque d'éducation, et tu risques de le tuer, allez sortons, et allons tout de suite dans mon bureau, tu dois t’expliquer.
    Une fois dans le bureau l’inspecteur lui dit

    -Mais comment en es-tu arrivé là, toi d’habitude calme, et comment dois-je faire pour étouffer l’affaire, sinon si ce citoyen dépose une plainte auprès du juge tu passeras ta vie en prison, d’ailleurs je ne te cache pas que tu passeras tout de même au conseil de discipline, et crois-moi tu auras peu de chance de t’en sortir

    - Inspecteur, je m’en fou de ce qu’il m’adviendra, laissez-moi seulement le massacrer cet énergumène qui n’est qu’un moins que rien, sans aucune pièce d’identité, rien que des revues pornographiques, qui se prend pour un fou pour ne pas payer son dû, prétextant même qu’il ignore ce qu’est un dollar, prétendant résider dans l’éden en se faisant passer pour Jésus, et qu’il a même osé me menacer en jurant de me combattre à vie parce que pour lui je suis un suppôt de Satan

    -Toujours es t-il qu’il t’a eu, preuve en est tu as agit comme un diablotin, et lui comme un saint, allez restes là, je vais essayer de le convaincre à quitter le commissariat, une fois dehors on s’en foutra, tu mentionneras sur le P.V qu’avant même d’interroger l’accusé, ce dernier a pris la fuite.

    Ensuite l’inspecteur rejoignit jésus, lui lava le visage ensanglanté, lui demanda des excuses et lui demanda s’il voulait déposer une plainte, ce à quoi il lui répondit

    -Est-ce que je peux maintenant quitter ces lieux en toute liberté

    -Mais certainement cher monsieur, vous êtes libre, en espérant que vous ne déposerez pas une plainte auprès du juge

    -Dans ce cas je vous remercie, quand à ma plainte je l’ai déjà déposé devant Dieu, n’est-il pas le seul juge ! Preuve en est, il m’a libéré de l’emprise de ce diablotin

    -Comme vous êtes bon et généreux monsieur, ah ! Si j’avais vos qualités

    -Vous ne pouvez hélas les avoir

    -Même si je fournis des efforts

    -Vous ne les aurez quand même pas

    -Et pourquoi donc ?

    -Parce que en tant que diablotin, vous êtes pire que votre compère (et il quitta le commissariat)

    -Écoutes bien brigadier, ce jésus que tu as traité de moins que rien, et bien pour moi c’est un saint, non seulement il t’a pardonné, mais même à moi aussi il l’a fait, car il n’a pas tort de m’avoir traité de diablotin pire que toi, et oui, Il est très intelligent, puisqu’il a deviné qu’en tant qu’inspecteur je voulais te protéger en camouflant l’affaire, des gens comme lui sont rares, comparativement à nous, tu continueras ta permanence jusqu’à demain huit heure, après on verra..

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    Dernière modification par petitpas, 17 novembre 2010, 19h29.

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    • #3
      Le dominant (3em partie)

      Une fois dehors le visage amoché, et les vêtements tachés de sang, il marcha jusqu’à être accosté par un monsieur qui lui dit

      -Mais qu’avez-vous donc mon ami, qui vous a mis dans cet état, venez avec moi, je connais un bon médecin, il va prendre grand soin de vous

      -Mon Dieu faites que je ne souffre plus, car je sais que vous êtes secourable et bon, amen, répondit jésus

      -Soyez sans crainte monsieur, Dieu vous viendra en aide, raison pour laquelle il vous a mit sur mon chemin, rétorqua l’homme

      Arrivés dans un studio lugubre, l’homme dit à son compère.

      -Écoutes salopard, je t’ai fait passé pour médecin aux yeux de ce client qui paraît bien friqué et trop naïf, sachant que tu n’es qu’un infirmier de merde, tu vas lui donner des soins qui arrondiront le montant de ce que tu me dois, maintenant à toi de jouer la comédie et présentes toi à lui

      -Bonjour monsieur, je suis le médecin et je vois que vous êtes mal en train, mais soyez sans crainte, je vais vous donner les meilleurs soins, vous sortirez d’ici mieux que vous ne l’étiez, croyez moi

      jésus leva ses deux mains au ciel en disant à haute voix

      -Gloire à toi, Dieu charitable et miséricordieux. Amen

      -Bien dit monsieur, car grâce à Dieu, moi aussi je vais me débarrasser d’une épine qui me colle depuis quelques jours, lui lança le médecin

      Une fois les soins terminés et que Jésus l’eut remercié, le médecin lui demanda cent dollars, ce à quoi Jésus répondit

      -J’ignore ce qu'est dollars

      -Si c’est une blague, elle est de mauvais goût, allez, accouches les tout de suite, je n’ai pas de temps à perdre lui répondit le médecin

      -Pourquoi donc blasphémes-tu, lui répondit jésus

      -Moi blasphémer, comment ça, rétorqua le médecin

      -L’homme en aucun cas n’accouche, c’est plutôt la femme, en plus comment oses-tu me demander d’accoucher, tout cela n’est il pas blasphématoire pour toi, demande plutôt cela à ta femme, lui répondit jésus sur un ton grave

      -Mais puisque je n’ai pas de femme, que dans ce cabinet il n’y a que des hommes, et que les cent dollars tu me les dois, donc c’est toi qui dois les accoucher, en plus, cela n’est pas un blasphème répondit le médecin

      -Tu persistes toujours dans ton blasphème suppôt de Satan, c’est pour cela que Dieu vous a réservé l’enfer, gloire au seigneur, le clairvoyant qui nous a prévenu contre vous, répondit jésus

      -Moi suppôt de Satan, mais tu n’es pas normal toi, rétorqua le médecin

      -Bien sûr qu’à tes yeux je parais anormal, tant que tu es un suppôt de Satan, lui rappela jésus

      -Ben dis donc, tu ne vas de main morte toi, et tout cela pour ne pas accoucher les cent dollars, mais quoi que tu fasses tu les accoucheras bon gré mal gré. Insista le médecin

      -Gloire à toi seigneur, qui nous a enseigné que les suppôts de Satan n’ont pour oxygène que le blasphème, répondit jésus

      L’ami du médecin qui était présent et ayant suivi la scène de bout en bout, s’impatienta jusqu’à intervenir avec colère.

      -Eh! là, connard, non seulement tu commences à nous les casser avec ton Dieu à la con, mais voilà qu’en plus tu nous traites de suppôts de Satan, et que tu ne veux pas accoucher les cent dollars en ayant le culot de nous le dire en face, puisque c’est comme ça, on va procéder d’une autre manière, alors tu les accouches gentiment les cent dollars, où préfères tu qu’on te les fasse accoucher de force

      -Soyez maudits diablotins sans foi, pour ce blasphème, et hors de mon chemin hurla jésus

      -Alors sans trop attendre, à deux, ils sautèrent sur jésus qui se débattait, et vidèrent toutes ses poches sans hélas trouver le moindre sou, fous de rage, ils se sont défoulés sur lui en lui assénant des coups, lui enlevant tous les pansements jusqu’à lui faire beaucoup de mal et le jetèrent dehors.

      Il faisait nuit noire et la pluie ne cessait pas de tomber, heureusement que jésus était vêtu d’une soutane en soie de grande valeur et que la capuche recouvrait son visage, il traîna le pas de quartier en quartiers jusqu’à s’arrêter devant une station taxi sans le vouloir, il s’adossa tant bien que mal sur le pan de la cabine en verre aménagée en la circonstance priant le seigneur de lui venir en aide, juste à ce moment un taxieur se pointa, ouvrit la porte et lui cria

      -Allez monsieur, montez, montez vite

      Jésus le regarda avec satisfaction car il s’était dit que Dieu a répondu à son appel, alors il monta à l’arrière de la voiture qui démarra en trombe, le chauffeur, un juif, en cours de route lui demanda

      -Où est ce que je vous dépose monsieur

      -Là où il plaira à Dieu répondit jésus

      -Vous n’avez pas une adresse fixe ou un lieu bien défini demanda le taxieur

      -Non ! Je ne suis pas d’ici et je ne connais pas la cité

      -Ah ! Je vois, vous êtes touriste, donc si ça ne vous dérange pas, je peux vous faire visiter en voiture toute la cité et toutes ses curiosités, je vous montrerai des endroits historiques qui remontent à très loin, il y en a même qui datent du temps de Jésus comme ils disent

      -Vraiment vous pouvez me montrer tout cela sans que je ne vous sois d’aucune gène

      -Mais bien sûr monsieur que je vous montrerai tout cela, et croyez-moi, vous ne me dérangez pas du tout, au contraire ce sera pour moi un grand plaisir de vous servir, d’ailleurs je suis désigné pour ça

      jésus leva alors les deux mains et dit:

      -Dieu tout puissant, toi dont la charité et la bonté sont illimités, toi le clairvoyant, je te remercie pour tout ce que tu me fais. Amen

      Le chauffeur de taxi en entendant cela s’était un peu étonné, se disant que ça doit être un curé, mais dans le fond cela l’arrangeait bien car il s’était promis de lui faire une lourde addition, c’est pour lui une aubaine s’était t-il dit intérieurement,

      Après lui avoir montré pas mal de curiosités jusqu’à être fatigué, il stoppa le véhicule et lui signifia que l’horaire qui lui était imparti touchait à sa fin, et avant de lui présenter la facture il se présenta

      -J’ai été vraiment ravi de vous avoir connu, tenez je vous donne ma carte de visite à toute fin utile et permettez moi de me présenter je m’appelle Joseph, de Jérusalem, et vous !

      -Moi je suis Jésus de l’éden

      -Ah! Ha ha ! Ah! ha ha ! Elle est bien bonne celle là, dans ce cas, ici vous êtes en enfer

      -En effet c’est l’enfer terrestre

      -Je ne vous contredit pas, vous avez bel et bien raison, et en plus c’est plein de mécréants, il y en a partout

      -Dans l’au-delà, Dieu tout puissant réserve aux mécréants le pire des châtiments, vous aussi vous n’échapperez pas

      -Ah ! Non je ne vous permets pas monsieur, moi je suis juif dans le sang, je prie Dieu tous les jours, matin et soir

      -Mais vous le faites avec hypocrisie comme tous les suppôts de Satan, et vous ne vivez que des plaisirs charnels et matériels de la terre, vous êtes tous maudits par Dieu

      -J’ignore si c’est encore une plaisanterie ou pas, mais si vous le voyez comme ça, cela n’engage que vous, maintenant cher monsieur descendez, parce que je dois rentrer chez moi,

      Il lui ouvrit poliment la porte et lui présenta la facture en lui disant

      -Cela vous a coûté deux cent dollars, monsieur

      -C’est quoi encore ces dollars

      -Ce que vous me devez

      -Mais j’ignore ce que c’est ces dollars, vous ne cessez de les demander comme si c’était votre pain quotidien

      -Mais bien sûr que c’est mon pain quotidien, le votre aussi

      -En aucun cas cette chose là est mon pain quotidien, elle l’est pour toi seul, suppôt de Satan

      -Non mais c’est pas possible, il me prend pour un con ou quoi, dis donc toi, jésus de mes deux, tu les accouches ces deux cent dollars ou sinon je te les ferais accoucher

      Alors jésus éleva ses deux mains vers le ciel et dit

      -Gloire à toi seigneur de nous avoir prévenu de tous ces suppôts de Satan, en nous les faisant reconnaître facilement à travers le venin qui sort de leurs bouches qu’est leurs blasphèmes. Amen.

      Quand à toi mécréant je t’ordonne au nom de Dieu tout puissant de te retirer de mon chemin

      -Bon sang de bon sang, qu’est ce j’ai fait au bon Dieu pour tomber sur ce merdeux

      -N’évoques pas Dieu de la sorte mécréant, et retournes dans ta tanière avec Satan ton maître

      -Dis donc, espèce de salopard, au début je t’avais pris pour un curé à cause de ta soutane et de ce Dieu que tu ne cesses d’évoquer.

      -Maintenant je constate que tu joues bien la comédie du fou pour ne pas accoucher les deux cent dollars.

      -Je me demande encore si par hasard tu n’es pas Satan lui-même.

      -Toujours est il que, qui que tu sois, Jésus, Satan ou même le bon Dieu, je te ferai accoucher les deux cent dollars bon gré, mal gré.

      Ensuite il prit la manivelle du cric et commença à le taper avec rage tout en lui disant

      -Espèce de salaud, ça c’est pour les quatre heures de trajet que j’ai supporté à contre cœur avec toi.

      -Ça c’est de la part du mécréant.

      -Et ça de la part de Satan mon maître

      -Et encore ça de la part de son suppôt et pour finir …..

      Il ne termina pas sa phrase car déjà un policier ayant vu la scène accourut et l’arrêta en lui disant

      -Mais tu es devenu fou ou quoi, tu vas le tuer, et dire que tu es taxieur

      -Lâchez moi, lâchez moi je vous dis, c’est le diable en personne, il faut qu’il accouche mes deux cent dollars sinon je l’élimine ce salaud

      -Retenez vous donc monsieur, voyez que lui ne réagit à vos coups que par la prière.

      -jésus en effet disait à haute voix « seigneur tout puissant libères moi de ce suppôt de Satan. Amen »

      -D’ailleurs vous n’avez pas le droit de le frapper, ni même de le menacer, on va s’expliquer au commissariat de police.

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      Dernière modification par petitpas, 17 novembre 2010, 20h56.

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      • #4
        Le dominant (4em partie)

        -Il les emmena au brigadier de permanence, et après lui avoir expliqué le cas, il introduisit le taxieur en premier, le brigadier lui dit

        -Vous les taxiurs vous avez cette sale habitude de nous cracher vos emmerdes juste au moment où l’on a envie d’un petit somme, sinon, le moment où nous avons eu quelques emmerdes avant vous avec d’autres clients, enfin bref, ce n’est pas facile d’établir un P.V à deux heures du matin, maintenant racontes moi en détail ton histoire

        -Voilà, brigadier, comme il faisait nuit noire et qu’il pleuvait à torrent, j’avais pris un client dans la station, je lui avais demandé où est ce qu’il devait se rendre, il m’avait répondit là où il plaira à Dieu, bon au début je m’étais dit que ça devait être un curé parce qu’il était revêtu d’une soutane, mais en même temps il me paraissait un peu étrange

        -C’est à dire

        -Il m’avait dit qu’il ne connaissait pas la cité, au lieu de ville, qu’il était étranger, et quand je lui avais proposé de lui faire visiter les vestiges anciens, il était très impatient de les voir jusqu’à me demander si cela ne me dérangeait pas, quand je lui avais dis qu’au contraire je suis fait pour cela, il leva alors les deux mains et dit

        -Dieu tout puissant, toi dont la charité et la bonté sont illimités, toi le clairvoyant, je te remercie pour tout ce que tu me fais. Amen

        -Ah ! Bon, et toi tu étais certain que c’était un curé

        -Au début, oui, à cause de ces signes là qui me l’ont fait croire

        -Ah ! Bon, parce qu’il ne l’était pas !

        -Je dirai plus tôt que c’était le diable en personne

        -Et qu’est ce qui te fait dire tout cela

        -Parce que en fin de compte il a commencé à avoir des réactions diaboliques, il ne se retenait pas et voyait tout en flamme

        -Comment ça, donnes moi des détails, tu commences à me donner la trouille

        -En effet, moi aussi à un moment donné j’avais la trouille, surtout à trois heures d’une nuit noire et orageuse

        -Venons-en aux détails, tu disais qu’il voyait tout en flammes

        -Oui brigadier, il ne cessait de traiter tout le monde et moi-même y compris de suppôts de Satan, de diablotins, de mécréants,
        comparativement à lui qui se faisait appeler jésus et résidait dans l’éden, quand je lui avais demandé mon dû de deux cent dollars il m’avait répondit qu’il ignorait ce que c’était, sa réponse paraissait honnête je ne vous le cache pas, mais je m’étais dit que ce type là devait être un grand comédien, car de nos jours qui ignore ce qu’est un dollar, d’ailleurs quand je lui avais dit que c’était mon gagne pain et le sien il avait pris ça pour un blasphème et m’avait dit que ça ne l’était pas pour lui, suite à quoi je m’étais emporté jusqu’à lui asséner des coups, je voulais même le tuer parce qu’il avait réussi à me mettre sous tension…eh ! Brigadier vous ne m’écoutez pas, je vous trouve complètement changé, vous tremblez et votre regard m’inquiète, qu’ai-je dit de méchant.

        En effet le brigadier n’en revenait pas, car il s’agissait du même brigadier qui avait tabassé un peu plus tôt jésus, et il eut peur d’avoir affaire à lui de nouveau, pour cela voilà ce qu’il conseilla au taxieur

        -Ouvres grandes tes oreilles et écoutes moi bien, tu vas le reprendre avec toi, tu quitteras ce commissariat sur le champ avec ton jésus, fais-en ce que tu voudras, je m’en fou, et ne le ramène nulle part ailleurs qu’en le jetant dans la rue, mais ne le ramène pas ici

        -Mais brigadier, je ne peux pas le supporter une minute de plus, et pourquoi donc dois-je faire cela, auriez-vous eu affaire avec lui

        -En aucun cas, je ne l’ai d’ailleurs pas encore vu, comprends bien connard que si je fais cela c’est dans ton intérêt, car si j’accepte sa plainte tu passeras le reste de ta vie en prison, puisque tu dis l’avoir complètement massacré, d’ailleurs tu as eu tort de l’avoir fait même s’il t’avait provoqué. Ce service que je veux te rendre c’est pour couvrir un compatriote contre ces maudits étrangers qui viennent foutre la merde chez nous, qui nous provoquent jusqu’à les tabasser pour ensuite avoir l’occasion de déposer plainte contre nous et obtenir des dommages et intérêts tout en nous faisons emprisonner, c’est ça leur tactiques ces va-nu-pieds, je les déteste car c’est tous des salauds, et qu’est ce que je n’ai pas vu défiler dans ce bureau, malgré que la loi me l’interdit, je prends le risque d’être de ton côté, car je constate que tu es un honnête homme qui peine pour son gagne pain, alors embarques le, fais-en ce que tu veux et jettes le où bon te semble surtout sans témoins, tu m’as bien compris

        -Mais ce salaud m’aura quand même pris deux cent dollars

        -Écoutes, ne me racontes pas des bobards, tu sais bien que le tarif de quatre heures de course n’excède pas soixante dollars et qu’en fin de compte te croyant plus futé que lui, il t’a bel et bien eu

        -Je disais ça juste pour me soulager, merci tout de même brigadier, je vous revaudrai ça

        -Non, c’est plutôt moi qui te remercie

        -J’espère que vous n’êtes pas raciste, brigadier
        -Oh ! Que non, sinon je l’aurai interrogé pour ensuite le tabasser dans les geôles, et pendant qu’on y est, je te suggère de le jeter prés d’une église, comme ça il discutera avec son Dieu à sa guise

        -Ah ! Ça c’est une bonne idée, répondit le taxieur

        Le brigadier ordonna au policier de les raccompagner lui faisant comprendre qu’avant d’établir le P.V, il était impératif que le client ramène un certificat d’indisponibilité de chez le médecin agréé du service des urgences de l’hôpital le plus proche, ensuite à travers la vitre de la porte, il jeta un regard furtif sur jésus complètement ensanglanté en disant.

        -Merci à toi, Dieu clément qui m’a secouru en recevant dans mon bureau le taxieur le premier, sinon je n‘aurai pas su comment réagir avec ce suppôt de Satan qui se fait appeler jésus, oui c’est vrai, tout compte fait c’est Dieu qui m’a fait éviter un autre drame, alors encore une fois et chaque fois à l’avenir je n’oublierai jamais de le glorifier, c’est promis. Amen

        Juste après que le taxieur et Jésus soient repartit, arriva l’inspecteur, lequel après avoir longuement réfléchi sur le cas futur du brigadier, lui lança

        -Écoutes brigadier, pour ce qui est de l’affaire de jésus, je ferme l’œil et ne te mets pas martèle en tête, il n’y aura pas de conseil de discipline, alors on ne dit pas merci

        Le brigadier à son tour leva les mains vers le ciel et dit

        -Gloire, à toi, Dieu tout puissant clément et miséricordieux, qui m’a sauvé des griffes de ce suppôt de Satan. Amen

        -Ma parole tu es devenu zin zin ou quoi, ne me dis pas que tu as été contaminé par jésus

        -Sachez inspecteur que juste à l’instant même, Dieu m’a délivré des griffes de ce mécréant, raison pour laquelle je le remercie

        -Comment cela juste à l’instant même
        -Ce suppôt de Satan qui se fait appeler jésus résidant dans l’éden, est revenu dans ce même bureau complètement ensanglanté, parce que tabassé par un taxieur à qui il n’avait pas voulu payer la course de deux cent dollars
        Dieu m’a éclairé en recevant le taxieur le premier, lequel en me racontant les faits, j’avais deviné qu’il s’agissait de lui, et je l’avais vu discrètement, pour éviter d’autres dégâts, j’ai proposé au taxieur de le ramener ailleurs et de s’en débarrasser, proposition qu’il avait accepté et tout cela avec la bénédiction de Dieu lequel en plus m’a fait éviter le conseil de discipline en baignant votre cœur de clémence, comment voulez-vous qu’après tout cela je ne le glorifie pas.

        -Écoutes moi bien brigadier, sur tout ce que tu viens de me dire je n’ai rien entendu, et pour que tu ne sois tantôt diablotin tantôt saint, il est préférable que tu rentres chez toi sur le champ, que tu prennes deux jours de repos et que tu ailles voir un psychologue à toute fin utile, quand à la permanence je m’en charge.
        Le taxieur de son côté déposa jésus devant une chapelle en lui assénant un coup fort sur la tête jusqu’à lui faire pousser des hurlements rauques dont l’écho parvint jusqu’au curé qui venait juste de se réveiller, ce dernier accouru et secouru jésus évanoui, en le transportant dans une grande chambre où il lui donna les premiers soins pour diminuer la fièvre.

        -Ensuite il appela la sœur Anne pour l’aider à s’en occuper.

        Une heure après jésus revint à lui, en voyant le jeune curé et la vieille sœur à son chevet il dit.

        -Gloire à toi seigneur, clément et miséricordieux d’avoir secouru ton serviteur. Amen

        -Vois-tu ma sœur combien la bonté de Dieu est illimitée, dit le curé

        -Oui mon père, je le reconnais, car notre seigneur est toute bonté et miséricorde, répondit la sœur

        -Quand à toi mon fils, dont on ignore le nom, soit le bienvenu parmi nous, lui dit, le curé

        -Je m’appelle jésus

        - Tu as bien choisi ton nom, mon fils, il est pareil à celui du prophète Jésus, n’est ce pas ma sœur, dit le curé

        -Oui, mon père c’est le plus beau nom, répondit la sœur

        -Je ne comprends pas pourquoi vous m’appelez votre fils alors que je ne le suis pas, en plus vous désignez cette femme là comme votre sœur, et elle de son côté vous désigne comme son père au lieu de frère, n’est ce pas là le plus grand blasphème que vous faites à Dieu, maudits mécréants, ne vous suffit-il pas l’enfer qui vous est destiné, pour éprouver du plaisir à raviver sa flamme sur terre en blasphémant tout le temps

        Au su de cette réponse choquante, le curé lui dit.

        -Mon fils, repose toi encore un peu, je vois que la fièvre te joue de mauvais tours, n’est ce pas ma sœur

        -Oh oui mon père, il est encore sous l’effet de la fièvre, laissons le se reposer, lui répondit t-elle

        -La seule fièvre qui me brûle le corps est celle de votre blasphème, suppôts de Satan, seigneur, délivres moi de ces mécréants qui renient tes lois. Amen, quand à vous, hors de mon chemin.

        Il se souleva pour quitter la chambre sans pouvoir y arriver tellement il était fatigué, alors il resta allongé, tout en étant éveillé

        Le curé en le voyant dans cet état, quitta avec la sœur Anne la grande chambre en refermant la porte pour le laisser seul, une fois arrivé au bureau, il lui ordonna d’aller ramener le professeur Neurones, un grand psychiatre de la région

        Une heure après le professeur Neurones, en présence du curé et de sœur Anne, ausculta jésus encore allongé sur le lit, qui s’est laissé faire par simple curiosité, quand il termina il lui dit

        -En toute franchise, monsieur, je n’ai jamais de ma vie eu affaire à un patient comme vous, vous êtes en très parfaite santé comme si vous étiez un nouveau né, il n’y a aucune trace de fièvre, ni de tension, ni de palpitation de cœur, absolument rien du tout, à part ces quelques bleus au visage mais sans importance, vous êtes robuste et votre peau est douce comme de la soie, à vous voir comme ça, on dirait un ange, vraiment c’est une espèce rare des gens comme vous

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        • #5
          Le dominant (5em partie)

          -Mais qui vous dit que je suis malade, suppôt de Satan, c’est bien vous qui l’êtes, et le jour du jugement dernier vous goûterez aux flammes de l’enfer qui vous est prédestiné par le seigneur tout puissant, gloire à toi seigneur, encore une fois j’implore ton secours pour délivrer ton serviteur des griffes de ces mécréants. Amen, maintenant hors de ma vue diablotins, ordonna jésus

          Le docteur fut un peu choqué de cette réaction, et demanda au curé si ce jeune homme était de la région

          -On l’ignore encore, nous l’avons trouvé à demi mort au seuil de la chapelle, et tout ce qu’on sait c’est qu’il s’appelle jésus, et qu’il ne cesse de nous traiter de suppôts de Satan à chaque fois qu’on lui adresse la parole, répondit le curé

          -Alors dans ce cas mon père, son remède ne relève pas de la médecine, de ce côté-là je vous le garantis, mais beaucoup plus de vous

          -Comment cela, de moi!

          -Le fait de nous traiter de mécréants et suppôts de Satan sans nous connaître, me laisse supposer que c’est une réaction dû à la peur et cette peur c’est en vous voyant mon père, car il est fort possible qu’il aie le diable au corps, et le diable comme vous nous l’avez si bien enseigné redoute les religieux et la maison du seigneur, c’est pour cette raison que c’est à vous de le guérir en lui faisant une séance de désenvoûtement.

          -Fort possible docteur, mais s’il avait le diable au corps, pourquoi donc glorifie t-il le seigneur, c’est le contraire qu’il aurait fait

          -Mais mon père le diable n’a-t-il pas plus d’un tour dans son sac, il le fait peut être exprès pour quitter la chapelle au plus vite et accomplir son mal ailleurs, ne voyez-vous pas qu’il n’est pas à l’aise dans cette chapelle, aussi je vous recommande de ne pas le laisser partir sans l’avoir exorcisé au préalable, d’ailleurs j’ai connu plusieurs cas de ce genre, mais celui là est un cas nouveau, pour ne pas dire spécifique

          -En effet moi aussi, ça m’a un peu choqué, c’est la première fois que je tombe sur un cas pareil, vous avez sans doute raison, il faut le désenvoûter pendant qu’il est encore chaud, occupez le juste le temps que je revienne avec tout le nécessaire.

          Et il sortit de la chambre en douceur

          -Alors suppôts de Satan, me laisseriez-vous partir oui ou non, dit jésus au docteur

          -Mais bien sûr que vous pouvez vous en aller, mais avant permettez moi de vous poser quelques questions, par simple curiosité, par exemple d’où est ce que vous venez, puisque vous n’êtes pas de la région, répondit le docteur,

          -Je viens de l’éden

          -C’est bien curieux cela, ne vous seriez vous pas trompé de lieu, et ne serait ce pas par hasard de l’enfer

          -L’enfer n’est pas mien, mécréant, il t’appartient sur terre et jusque dans l’au-delà, répondit jésus à haute voix

          -D’accord, d’accord, ne vous énervez pas, vous avez sans doute raison, mais comme vous êtes encore faible nous avons jugé bon vous venir en aide pour vous soulager, répondit le docteur

          -Vous reconnaissez par vous-même que je me porte bien, pourquoi alors vouloir me tenter à nouveau, espèce d’hypocrite, répondit jésus

          -Physiquement vous l’êtes, je ne dis pas le contraire, mais c’est au niveau de votre âme que je suis inquiet, répondit le docteur

          -Que la malédiction de Dieu s’abatte sur toi, et en aucun cas, tu ne dois plus évoquer mon âme, pense plutôt à la tienne qui est ton éternelle flamme, diablotin maudit, rétorqua jésus en colère

          Juste à ce moment arriva le curé, le docteur le supplia de commencer tout de suite le rituel, car il avait le pressentiment que ça allait chauffer, suite à quoi le curé sans attendre, brandit de sa main droite la croix, et commença par ces mots en fixant du regard jésus

          -Au nom de Dieu tout puissant, maître incontesté de tous les esprits, de toutes les créatures, de la terre, des cieux, des mers et de l’au-delà, du paradis et de l’enfer, je t’ordonne Satan de quitter ce corps dans l’immédiat et de retourner d’où tu viens, sinon je te brûlerai avec cette eau bénie. Amen, alors quelle est ta réponse, réponds moi, réponds moi je te l’ordonne

          -Comment oses-tu évoquer Dieu de la sorte maudit diablotin, tu feras mieux de brûler ton maître Satan, hurla jésus

          -Continuez, continuez mon père conseilla le docteur, il commence à avoir la trouille, la preuve il veut vous embrouiller en disant du bien sur Dieu, allez-y ne vous arrêtez pas et ne l’écoutez pas, sinon il vous aura, maintenant aspergez le d’eau bénie pour voir sa réaction, car il me semble qu’il n’est pas facile ce zigoto là

          Le curé apeuré, repris son courage et répéta

          -Satan orgueilleux, maudit par Dieu tout puissant, puisque tu persistes à demeurer dans ce corps, tiens ! Je t’asperge de cette eau bénie sur ton visage, sur ta poitrine, sur ta tête, sur tes bras et sur tes pieds afin que tu brûles tout entier, et ceci par la volonté et la puissance de Dieu, brûles donc, Satan orgueilleux.

          Le curé ne voyant pas réagir Jésus, l’aspergea de nouveau en répétant les mêmes mots et en tremblant

          jésus le regarda toujours faire, alors le curé dit au professeur.

          -Mais il ne réagit même pas, que me conseillez vous professeur

          -Continuez votre rituel, je vous ai dit de ne pas vous arrêter, il est en train d’employer une nouvelle tactique, fixez la croix entre ses yeux et menacez le à voix haute sans trembler, pour lui montrer que vous êtes le plus fort grâce à dieu

          Entre temps Jésus leva ses mains au ciel et dit

          -Gloire à toi seigneur, je te remercie de me baigner de lumière en me dévoilant ces mécréants sous leurs vrais visages, et qui ne veulent pas reconnaître ta puissance. Amen

          -Mais professeur je ne comprends rien du tout, il glorifie avec amour le seigneur, possible qu’il soit sain d’esprit

          -Mon père, s’il était sain d’esprit je vous l’aurai déjà confirmé, ne soyez pas dupe, il est en train de glorifier son seigneur à lui qu’est Satan, et cela parait normal pour lui, qu’il nous considère comme mécréants, tant qu’on est sur le droit chemin, ne l’écoutez pas, et continuez votre rituel, on a peut être affaire à Satan lui-même, d’habitude ceux que j’ai eu l’occasion de voir, rien qu’en évoquant Dieu, ils s’en vont de suite, mais celui là c’est un vrai dur, soyons plus dur que lui, je vais vous aider, tout en invoquant Dieu ensemble, et en fixant sur lui la croix de votre côté, moi je l’aspergerai d’eau bénie

          Alors à l’unisson et à plusieurs reprisent, ils reprirent à voix haute

          -Mon dieu, vous qui êtes miséricordieux, délivrez nous de Satan et faites qu’en l’aspergeant d’eu bénie il brûlera et retournera dans sa tanière qu’est l’enfer. Amen

          Mais hélas en vain

          -Jésus complètement mouillé, énervé par ce scénario, ne savait plus où donner de la tête, voyons qu’il a affaire à des diablotins très méchants, il enleva de la main du curé la croix et de la main du professeur le flacon d’eau bénie, il les aspergea avec tout ce qu’il en reste, ensuite il les tint par les mains avec force jusqu’à leur faire pipi et leur dit.

          -Sachez, mécréants, que n’était ce l’amour que Dieu m’a semé dans mon cœur, je vous aurai broyé pour tout le blasphème que vous venez de lui faire.

          Puis il les repoussa jusqu’à ce qu’ils se retrouvèrent étendu par terre, quand à sœur Anne, elle quitta la salle en courant et en criant

          -Mon Dieu protégez moi de Satan

          -Ensuite, jésus encore faible, quitta la salle en glorifiant le seigneur

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          • #6
            ... La suite... la suite... pour mieux comprendre le titre...

            « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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            • #7
              Merci pour le passage, pour la suite je suis en train de la rédiger, ça me demande un peu plus de temps libre pour imager cette histoire loufoque en rapport avec le titre.

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              • #8
                Il décida de retourner chez lui en éden, pour ne plus avoir affaire pour l’instant à ces diablotins, et éviter ainsi de se faire tabasser gratuitement à chaque fois, il s’était dit qu’il n’était pas encore prêt à les affronter.
                En théorie, certes, c’était facile, mais en pratique, c’est vraiment difficile, il avait honte de lui, car il n’a pas réussit à faire une seule bonne action, raison pour laquelle, il ne voyait pas l’utilité de prolonger son séjour au milieu de ces diablotins, lesquels en fin de compte sont diaboliques au sens propre du terme. Mais cela ne l’empêchera pas d’abandonner sa mission, bien au contraire, il envisage même de revenir parmi eux, une fois qu’il aura complété ses cours auprès de son père.

                Une voix qui l’interpellait le fit revenir à la réalité…

                Monsieur, monsieur SVP, pour l’amour de Dieu, pouvez-vous me rendre un service

                Mais bien sur monsieur, je le ferai de gaieté de cœur

                Ah, c’est très gentil à vous, je vous suis très reconnaissant

                Que puis-je faire pour vous, monsieur.

                Ben, voilà, aujourd’hui je vais me marier, et comme il me manque un témoin, je me suis dis, si vous accepter d’être mon 2em témoin.

                Mais qui n’acceptera pas un tel service, ce sera pour moi un honneur, et je vous remercie de m’avoir choisi comme témoin, plaise à Dieu, je vais enfin accomplir ma 1ère bonne action.

                Ah, comme vous êtes bon, et comme je suis content de vous avoir rencontré, ben, je me présente, Delanus Paul, et vous ?

                Je m’appelle jésus, de l’éden.

                Vous avez là un joli nom, j’aime bien.

                Allez, suivez-moi monsieur jésus de l’éden, c’est juste dans cette mairie que va être célébré mon mariage….Il l’introduisit dans la salle des fêtes et le présenta au maire comme étant le 2em témoin.

                Le maire sans trop attendre procéda au rituel de routine.

                En ce jour x, de l’an y, à l’heure z, et en présence des deux témoins que sont :
                Monsieur jésus de l’éden, et mademoiselle Dutrottoir Nadine, ainsi que tous les autres invités ici présents, je vais sceller en toute légitimité l'union de :

                Monsieur Delaqueue Pierre avec monsieur Delanus Paul

                Et d’ajouter :

                Monsieur Delaqueue Pierre, acceptez-vous de prendre pour compagnon monsieur Delanus Paul

                Oui. J’accepte.

                Monsieur Delanus Paul, acceptez-vous de prendre pour compagnon Monsieur Delaqueue Pierre

                Oui. J’accepte

                Passez votre bague monsieur Delaqueue Pierre dans le doigt de monsieur Delanus Paul

                Voilà, maintenant par les liens sacrés du mariage et par cet anneau qui vous unit pour le meilleur et pour le pire, je vous déclare mariés.
                Embrassez-vous et vive les mariés, vive les mariés.

                Mais, que faites-vous donc là ?diablotins maudits.
                Comment osez-vous me citer comme témoin d’un péché aussi grave ?
                Je suis choqué de ce que vous faites, êtes-vous égarés à ce point ?
                Que la malédiction de Dieu s’abatte sur vous misérables hypocrites….
                je suis totalement opposé à ce mariage.

                Mais, monsieur jésus de l’éden, pourquoi autant de colère et de malédictions ?
                c’est un mariage légal conforme aux lois citoyennes du pays.

                Misérables mécréants, votre doctrine libertine est pleine d’épines assassines qui vous dépouillent de la foi et vous dominent jusqu’à commettre ce péché, sinon expliquez –moi ?

                Comment acceptez-vous que deux hommes s’accouplent jusqu’à être fiers de former un couple ?
                Est-ce que chez vous l’homme accouche ?
                Est-ce qu’il accouche des dollars ?
                Dites moi ?
                Que signifient pour vous ces maudits dollars ?
                Répondez-moi ?
                D’autres avant vous, que j’ai croisé, n’ont cessés de me demander de les accoucher, et par dizaines,
                Est-ce que cet homme qui se fait passer pour compagnon, va accoucher ces maudits dollars ?
                Est-ce que ces dollars seront votre progéniture ?
                Et dans tout cela, que deviendra plus tard la femme si elle est privée de l’homme, et les enfants, y en aura-t-il dans le futur ?
                Oh ! Seigneur, que votre malédiction s’abatte sur ces diablotins.

                Mais d’où sort ce phénomène qui ose nous insulter de la sorte… mécréants, diablotins, l’homme qui accouche des dollars et j’en passe, nous avons assurément affaire à un fou qui s’est évadé de l’asile psychiatrique, allez monsieur Delaqueue, ainsi que vous, monsieur Delanus qui nous l’avez ramené, je vous charge de le jeter à la porte, tout en vous informant que votre union est annulée tant que la signature de cet énergumène n’est pas apposée sur le registre de l’état civil, et cela tant mieux, car combien même il reviendra sur sa décision, je ne l’accepterai pas comme témoin.

                Dis donc, toi, le perturbateur de conscience, j’ignorai que ta langue était pleine de venin, et dire que tu portes de nom de jésus, dis-toi plutôt que tu es le diable personnifié, me gâcher ainsi mon union, à moi Delanus, me ridiculiser devant l’assistance, toi, que je prenais pour un honnête homme, je te jure que tu vas le payer très cher…mon chéri Delaqueue, qu’attends tu pour le corriger, et je veux que ça soit pire que comme tu as l’habitude de le faire sur moi, occupes-toi de lui, ce jaloux, il faut qu’il paye…

                Alors, Delaqueue, devant un tel affront, aidé de Dutrottoir Nadine et de sa compagne Bellefesse Mireille, ainsi que des autres invités, tous libertins, sautèrent sur jésus, le rouèrent de coups en le griffant sur le visage, et le jetèrent dehors dans la rue.

                Jésus n’en revenait pas, il pleurait comme un enfant, c’en est trop pour moi, dit-il, il faut que je rentre au plus vite en éden, et demander des explications à mon père, sinon ces diablotins vont me tuer.
                Il accéléra le pas, jusqu’à ce que, sans se rendre compte, passa par des quartiers fréquentés par des filles de joie, dont la plupart présentaient sans complexe leurs sexes ainsi que leurs seins nus en quête d’un client, l’une d’elle l’interpella

                Eh ! Rambo, tu accouches 10 dollars seulement , et je t’offre mon joli corps, viens, n’aie aucune honte, palpes mes seins comme ils sont rondelets, avant de te décider…

                Maudite pécheresse, ôtes toi de mon chemin, laisses moi passer, à coup sûr, tu moisiras en enfer avec tes compères, comme avait périt le peuple du prophète Loth.

                Bof ! Ça c’est mon affaire, ça me regarde, et puis, va te faire voir, espèce de taré.

                Une autre concurrente lui lança.

                Eh ! Beau gosse, moi je te propose mieux, tu accouches seulement 10 dollars pour toute une nuit, et en plus chez moi, alors qu’en penses tu ?

                Que les flammes de l’enfer t’engloutissent au plus tôt maudite pécheresse

                On croirait que c’est un ange qui me parle, comme si toi, tu es absout de tout péché, espèce d' hypocrite.

                Ah, vivement que je sois rentré chez moi, et que je ne puisse vivre d’autres scènes obscènes de ce genre, sinon je deviendrai à coup sûr, soit fou, soit diablotin.

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                A suivre....
                Dernière modification par petitpas, 10 décembre 2010, 22h49.

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