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Tarif du générique en vigueur dès avril en Algérie

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  • Tarif du générique en vigueur dès avril en Algérie

    Tayeb Louh, ministre du travail en Algérie, a annoncé que le tarif de référence du médicament générique entrera en vigueur le 16 Avril 2006.

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    Le médicament générique représente uniquement 20 % du marché national, alors que celui-ci est de l’ordre de 50 % aux Etats-Unis, en Allemagne et au Canada. Pour tenter de redonner au générique sa place sur le marché, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a annoncé, hier, l’entrée en vigueur, le 16 avril prochain, du tarif de référence.

    Celui-ci sera effectif, en premier lieu, pour 116 dénominations communes internationales (DCI-forme-dosage), et ce, alors que la facture des médicaments dans notre pays est de l’ordre de 1 milliard de dollars l’an. La journée scientifique et d’information organisée hier, à Rouiba (Alger), par le Syndicat national des médecins généralistes de santé publique sur le thème «L’ordonnance médicale et la relation médecin-malade et la CNAS» a été l’occasion pour le ministre de lancer un appel aux prescripteurs, afin qu’ils jouent un rôle important dans la propagation du générique.

    Dans ce contexte, M. Louh a émis le vœu de voir les médecins généralistes sensibiliser les patients sur les médicaments génériques et participer à l’atteinte des résultats escomptés, à savoir la rationalisation de l’utilisation des ressources de la sécurité sociale, pour un même niveau d’accessibilité aux traitements.

    L’objectif étant, selon le ministre, l’amélioration de la prise en charge des autres soins de santé. Pour ce faire, les prescripteurs, a indiqué M. Louh, seront destinataires d’un guide pratique expliquant les modalités d’application des tarifs de référence et renfermant toutes les données concernant les marques commercialisées en Algérie et répondant aux DCI concernées par les tarifs de référence et leurs prix comparés.

    M. Louh a estimé que la démarche de l’Etat vise à l’amélioration de l’accessibilité aux soins et aux progrès thérapeutiques, qui passe par le développement de la réduction des dépenses inutiles, injustifiées sur le plan médical. Aussi, le ministre a-t-il fait savoir que la contractualisation constitue une option stratégique importante qui nécessite une modernisation et une adaptation de la gestion des caisses de sécurité sociale et des structures hospitalières aux standards internationaux.

    Cependant, a-t-il souligné, la mise en œuvre de cette contractualisation exige aussi l’utilisation d’outils universellement et/ ou consensuellement admis, à l’exemple de la classification internationale des maladies et de la nomenclature générale ainsi que la tarification des actes professionnels des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes.

    Dans ce sens, M. Louh a rappelé que les commissions nationales chargées de l’élaboration de la nomenclature et de la tarification, installées en octobre 2005, doivent remettre les résultats de leurs travaux dans le courant de l’année 2006.

    De son côté, le président du Syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMG/SP), M. Benchiheb Abdelkader, a estimé que le choix de ce thème est motivé par l’importance que «nous accordons à la relation entre le médecin généraliste, le malade et la CNAS».

    M. Benchiheb a précisé qu’en participant activement à la maîtrise des dépenses en tant que prescripteurs, en préconisant l’utilisation des génériques et en luttant contre toute forme de dérive, le médecin généraliste s’inscrit en droite ligne de la politique de maîtrise des coûts et de la sauvegarde des acquits de la santé publique.

    Il a souligné en outre que le SNMG/SP milite pour la notion de médecin de famille – ou de médecin référant – et se considère comme partie prenante et incontournable des futures relations contractuelles.

    Par le Jeune Indépendant
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