Annonce

Réduire
Aucune annonce.

TIC Classement biaisé du Maroc ( et de l'algérie aussi )

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • TIC Classement biaisé du Maroc ( et de l'algérie aussi )

    TIC Classement biaisé du Maroc

    Publié le : 15.11.2010 | 16h05

    Le rapport du Forum économique mondial pèche par sa méthodologie basée sur les variables d'opinion publique très subjectives.


    Malgré son importance, le rapport publié récemment par le Forum économique mondial (FEM) relatif aux technologies de l'information et de la communication (TIC) au niveau mondial «The Global Information Technology Report 2009-2010», soulève néanmoins un certain nombre d'observations quant à la pertinence de ses résultats. C'est l'une des conclusions d'une récente étude de la Direction des Etudes et des Prévisions Financières (DEPF).
    Ces observations concernent en particulier la méthodologie adoptée par le FEM dans l'élaboration de ce rapport qui classe le Maroc au 88e rang parmi les 133 pays concernés par ce classement, soit un recul de 2 rangs par rapport au classement précédent contre une dégradation de 12 places une année auparavant.

    La comparaison du classement du Royaume avec d'autres pays émergents montre que le Maroc est devancé par la Tunisie (39e), le Chili (40e), la Chine (37e), l'Inde (43e), la Turquie (69e rangs), le Mexique (78e) et l'Egypte (70e). Par contre, il a fait mieux que certains pays tels que l'Argentine (91e) et l'Algérie (113e).
    S'agissant du positionnement du Maroc par rapport au groupe de pays à «revenu intermédiaire tranche inférieure», le Maroc se classe au 15e rang. Ce qui le place après plusieurs pays notamment les principaux pays émergents d'Asie, comme la Chine et l'Inde, ainsi que par les trois pays membres, à côté du Maroc, de l'Accord d'Agadir, en l'occurrence la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie.
    Par rapport aux années précédentes, le Maroc a enregistré un certain progrès en matière des NTIC, en particulier au niveau du cadre réglementaire des NTIC et de leur utilisation par les entreprises.

    Les réserves de la DEPF, du ministère des Finances, sont relatives notamment à l'indicateur «Networked Readiness Index (NRI». À travers cet indicateur synthétique, le rapport évalue dans quelle mesure les pays sont prêts à utiliser efficacement les TIC, et ce, à travers une grille d'analyse composée de 68 variables réparties en trois grandes composantes.
    En effet, relèvent les auteurs de cette note, le NRI s'appuie notamment sur les variables d'opinion publique dans la composition de l'indice global. Ainsi, « 3/5 des variables (68 au total) sont établies sur la base de sondages d'opinion publique (variables qualitatives), d'où le risque d'avoir des réponses erronées reflétant soit une information incomplète des enquêtés, soit des perceptions ou des motivations subjectives des personnes interrogées».


    De même, la DEPF souligne le biais culturel des enquêtes internationales d'opinion à cause des différences culturelles vis-à-vis des enquêtés. « En effet, les personnes interrogées peuvent faire preuve d'un patriotisme ou d'un esprit critique très variable d'un pays à l'autre, éventuellement sous l'influence des objectifs de l'organisme qui réalise l'enquête».
    De plus, fait-on savoir, le rapport s'est basé sur des données anciennes et non mises à jour, relatives à certains indicateurs, qui auraient probablement contribué au faible classement du Maroc. Il s'agit notamment des statistiques relatives aux «ordinateurs personnels» et aux «importations de PC» qui datent de l'année 2006, du «coût de communication pour les téléphones portables et du «nombre d'abonnés à la téléphonie fixe» (année 2007)...

    Par ailleurs, le Maroc déploie, relève l'étude, d'importants efforts pour permettre au secteur des TIC de jouer un rôle de levier de la compétitivité et de l'attractivité des investissements. Ainsi, «les pouvoirs publics ont mené des réformes pour asseoir les bases d'un secteur des TIC développé et répondant aux attentes des investisseurs locaux et internationaux».

    Principales composantes du classement

    Le recul du classement du Maroc de deux rangs est lié à la dégradation du score au niveau d'une des trois principales composantes de l'indicateur global, à savoir le « niveau de préparation » (-17 rangs). Pour les deux autres composantes, le classement du Royaume est resté quasiment stable.
    S'agissant de l'environnement des TIC, après une tendance positive qui a duré plusieurs années du classement mondial du Maroc en matière de cet indicateur jusqu'en 2008, le pays a perdu une place dans le nouveau rapport pour occuper le 75e rang. L'année dernière, le Maroc avait reculé de 7 places.
    Dernière modification par atlante, 18 novembre 2010, 20h27.

  • #2
    Les réserves de la DEPF, du ministère des Finances, sont relatives notamment à l'indicateur «Networked Readiness Index (NRI». À travers cet indicateur synthétique, le rapport évalue dans quelle mesure les pays sont prêts à utiliser efficacement les TIC, et ce, à travers une grille d'analyse composée de 68 variables réparties en trois grandes composantes.
    En effet, relèvent les auteurs de cette note, le NRI s'appuie notamment sur les variables d'opinion publique dans la composition de l'indice global. Ainsi, « 3/5 des variables (68 au total) sont établies sur la base de sondages d'opinion publique (variables qualitatives), d'où le risque d'avoir des réponses erronées reflétant soit une information incomplète des enquêtés, soit des perceptions ou des motivations subjectives des personnes interrogées».
    Classer l'algerie 113 ........le pays qui distribue des PC sur à éléves....et le maroc 88 , pays leader francophone de l'offshoring 2 éme génération.......sur la base de sondage d'opinion.

    J'ai pris la décision de ne plus croire ce genre de classement ....il prennent des donnée de 2006 alors que les donnée actualisés sont disponible.

    c'est grave

    Commentaire

    Chargement...
    X