Humiliée au Portugal (4-0), l'Espagne s'est réveillée jeudi avec la gueule de bois. Après la claque déjà subie en Argentine (4-1), la presse critique le manque d'envie de la Roja. Gagner un match amical est une question de prestige pour un champion, rappelle-t-elle. Del Bosque, lui, ne se cache pas.
L'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, n'aime rien d'autre que la compétition. Elle avait déjà perdu son dernier match amical en date, en Argentine (4-1) et arraché un match nul au Mexique dans les arrêts de jeu (1-1). Mercredi, elle s'est encore lourdement inclinée face au Portugal (4-0). Une humiliation face au voisin et rival lusitanien. "Le Portugal a douché la Roja", déplore jeudi matin El Mundo Deportivo. "Estocade ibérique", s'exclame en Une le quotidien As. Dans leur nouveau maillot, floqué de l'étoile des champions du monde, les Espagnols ont été méconnaissables. "C'était la Roja ?", se demande d'ailleurs Marca qui s'interroge : "Iniesta, Xavi, Casillas et compagnie jouaient ou c'étaient des sosies ?". "C'est la gueule de bois ou cela y ressemble. Après l'échec face à l'Argentine, cette fois la sélection a reçu un claque avec le pire match de l'Espagne depuis de nombreuses années", commente encore Marca. Enfin, le quotidien généraliste El Mundo estime ironiquement qu'il y avait sur le terrain mercredi soir à Lisbonne "beaucoup d'étoiles" mais "peu d'intensité.
De son côté, Vicente Del Bosque ne se cache pas. "L'Espagne a été inférieure au Portugal. Nous n'avons pas d'excuse car nous leur avons laissé trop d'espaces. Nous ne pouvons pas faire pire, a grogné le sélectionneur espagnol. Ils se sont sentis à l'aise et nous ont fait très mal en contre-attaque." Les Espagnols n'ont pas su se montrer dangereux et ont surtout manqué de vitesse, alors que les Portugais, à l'image de Nani et Cristiano Ronaldo, en avaient à revendre. "Je suis dégoûté car c'était un match important mais ça n'était pas notre jour", a-t-il ensuite regretté alors que la rencontre se disputait dans le cadre de la promotion de la candidature commune des deux pays pour le Mondial 2018. A l'image de Cesc Fabregas, les joueurs ont "demandé pardon aux supporters". "Ce n'est pas le moment pour les excuses ou pour défendre l'équipe, lui a répondu indirectement Del Bosque. Contre l'Argentine, j'avais dit que nous avions joué de manière digne. Mais, aujourd'hui, je dois dire que nous n'avons pas été bons, ni sur le terrain, ni sur le banc".
Yahoo Sport
Résumé du match :
L'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, n'aime rien d'autre que la compétition. Elle avait déjà perdu son dernier match amical en date, en Argentine (4-1) et arraché un match nul au Mexique dans les arrêts de jeu (1-1). Mercredi, elle s'est encore lourdement inclinée face au Portugal (4-0). Une humiliation face au voisin et rival lusitanien. "Le Portugal a douché la Roja", déplore jeudi matin El Mundo Deportivo. "Estocade ibérique", s'exclame en Une le quotidien As. Dans leur nouveau maillot, floqué de l'étoile des champions du monde, les Espagnols ont été méconnaissables. "C'était la Roja ?", se demande d'ailleurs Marca qui s'interroge : "Iniesta, Xavi, Casillas et compagnie jouaient ou c'étaient des sosies ?". "C'est la gueule de bois ou cela y ressemble. Après l'échec face à l'Argentine, cette fois la sélection a reçu un claque avec le pire match de l'Espagne depuis de nombreuses années", commente encore Marca. Enfin, le quotidien généraliste El Mundo estime ironiquement qu'il y avait sur le terrain mercredi soir à Lisbonne "beaucoup d'étoiles" mais "peu d'intensité.
De son côté, Vicente Del Bosque ne se cache pas. "L'Espagne a été inférieure au Portugal. Nous n'avons pas d'excuse car nous leur avons laissé trop d'espaces. Nous ne pouvons pas faire pire, a grogné le sélectionneur espagnol. Ils se sont sentis à l'aise et nous ont fait très mal en contre-attaque." Les Espagnols n'ont pas su se montrer dangereux et ont surtout manqué de vitesse, alors que les Portugais, à l'image de Nani et Cristiano Ronaldo, en avaient à revendre. "Je suis dégoûté car c'était un match important mais ça n'était pas notre jour", a-t-il ensuite regretté alors que la rencontre se disputait dans le cadre de la promotion de la candidature commune des deux pays pour le Mondial 2018. A l'image de Cesc Fabregas, les joueurs ont "demandé pardon aux supporters". "Ce n'est pas le moment pour les excuses ou pour défendre l'équipe, lui a répondu indirectement Del Bosque. Contre l'Argentine, j'avais dit que nous avions joué de manière digne. Mais, aujourd'hui, je dois dire que nous n'avons pas été bons, ni sur le terrain, ni sur le banc".
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