Les Etats-Unis veulent plus de coopération avec l'Algérie
samy cherroud
TSA 19/11/2010
Les Etats-Unis souhaitent « approfondir » leurs relations « absolument essentielles » avec l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 18 novembre, le coordonnateur de la lutte antiterroriste au Département d'Etat américain, Daniel Benjamin, lors d'une conférence de presse à Washington.
Selon l’agence APS, le coordonnateur a déclaré avoir effectué une « excellente visite en Algérie». Il a indiqué qu’il « apprécie fortement le travail accompli par les responsables algériens du contre-terrorisme et les forces de l'ordre. » « L'Algérie a une grande volonté politique de lutter contre le terrorisme et une grande expérience que nous voulons tous acquérir », a-t-il ajouté, selon la même source. Daniel Benjamin a plaidé en faveur de l’approfondissement des relations entre les deux pays pour « faire face aux menaces communes ».
Dans son exposé préliminaire, ce responsable américain a largement abordé la question du versement des rançons aux groupes terroristes. « L'Algérie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont parmi les quelques gouvernements qui refusent de payer une rançon pour les otages ». A la question de savoir si la position et les arguments des Etats-Unis contre le versement de rançons pourraient convaincre d'autres pays d'adopter la même position, M. Benjamin a répondu : « la zone d'activité de l'AQMI se situait, tout au début, le long du littoral algérien. Grâce au travail très efficace des autorités algériennes, ses opérations ont largement décliné dans cette zone… ( )… L'Algérie, en particulier, a été très franche sur ce point, et je pense que nous ferions bien tous de tenir compte de son message».
Daniel Benjamin a noté que si de réels progrès ont été réalisés pour faire tarir les ressources financières des terroristes à travers le monde par la fermeture de comptes bancaires et le contrôle des transactions financières internationales, « les rançons sont différentes des autres sources de financements » et posent « un véritable problème ». Il a toutefois reconnu la difficulté pour des pays d’adopter la position de non payement des rançons. « C'est une position très, très difficile. Mais je pense qu'il est clair que lorsque vous payez une rançon, vous pouvez alors vous attendre à ce que deux ou trois autres ressortissants seront probablement enlevés plus tard, étant donné l'efficacité de la tactique ».
samy cherroud
TSA 19/11/2010
Les Etats-Unis souhaitent « approfondir » leurs relations « absolument essentielles » avec l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme. C’est ce qu’a indiqué, jeudi 18 novembre, le coordonnateur de la lutte antiterroriste au Département d'Etat américain, Daniel Benjamin, lors d'une conférence de presse à Washington.
Selon l’agence APS, le coordonnateur a déclaré avoir effectué une « excellente visite en Algérie». Il a indiqué qu’il « apprécie fortement le travail accompli par les responsables algériens du contre-terrorisme et les forces de l'ordre. » « L'Algérie a une grande volonté politique de lutter contre le terrorisme et une grande expérience que nous voulons tous acquérir », a-t-il ajouté, selon la même source. Daniel Benjamin a plaidé en faveur de l’approfondissement des relations entre les deux pays pour « faire face aux menaces communes ».
Dans son exposé préliminaire, ce responsable américain a largement abordé la question du versement des rançons aux groupes terroristes. « L'Algérie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont parmi les quelques gouvernements qui refusent de payer une rançon pour les otages ». A la question de savoir si la position et les arguments des Etats-Unis contre le versement de rançons pourraient convaincre d'autres pays d'adopter la même position, M. Benjamin a répondu : « la zone d'activité de l'AQMI se situait, tout au début, le long du littoral algérien. Grâce au travail très efficace des autorités algériennes, ses opérations ont largement décliné dans cette zone… ( )… L'Algérie, en particulier, a été très franche sur ce point, et je pense que nous ferions bien tous de tenir compte de son message».
Daniel Benjamin a noté que si de réels progrès ont été réalisés pour faire tarir les ressources financières des terroristes à travers le monde par la fermeture de comptes bancaires et le contrôle des transactions financières internationales, « les rançons sont différentes des autres sources de financements » et posent « un véritable problème ». Il a toutefois reconnu la difficulté pour des pays d’adopter la position de non payement des rançons. « C'est une position très, très difficile. Mais je pense qu'il est clair que lorsque vous payez une rançon, vous pouvez alors vous attendre à ce que deux ou trois autres ressortissants seront probablement enlevés plus tard, étant donné l'efficacité de la tactique ».
Commentaire