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Morocco : Affaires. Finance and the City

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  • Morocco : Affaires. Finance and the City

    Affaires. Finance and the City

    Offre immobilière, fiscalité, formation, régime de change… Le législateur a mis le paquet pour faire de la future place de Casablanca un carrefour de la finance mondiale.

    C’est parti pour Casablanca Finance City (CFC). Après la nomination de Saïd Ibrahimi à la tête de la société gestionnaire de la place (Moroccan Financial Board) et la constitution de son tour de table, un texte de loi donnant forme à la future city vient d’être adopté par les élus de la nation. Depuis avril dernier, date de l’annonce du projet par le roi, la machine s’est emballée, au point de surprendre la communauté des affaires. “On croyait que cela allait prendre plus de temps. Le projet est d’une grande envergure et nécessitera des moyens colossaux”, indique cet entrepreneur casablancais.
    Huit groupes de travail ont planché sur la réalisation de Casablanca Finance City. Fiscalité, formation, agrément, connectivité aérienne, régime de change…tout a été minutieusement étudié pour faire de la capitale économique un pôle bancaire et financier, sinon international, au moins régional dans un premier temps. “Le pari est de présenter une offre sous forme de package qui sera plus attractive que Tunis, Le Caire ou toute autre place de la région MENA”, indique un cadre de l’équipe de travail. A terme, la place, qui sera basée à Anfa sur une superficie de 100 hectares, devra contribuer à hauteur de 7 à 12 milliards de dirhams au PIB et créer entre 35 et 55 000 emplois indirects, selon les premières estimations de Salaheddine Mezouar, ministre des Finances.

    Genèse accélérée
    L’idée de la création d'une place financière attractive remonte à 2008. “Bank Al-Maghrib recevait une dizaine de demandes d’agréments bancaires chaque année. Au lieu de répondre au cas par cas, il fallait trouver une solution globale”, rapporte un cadre de la banque centrale. Le gouverneur de Bank Al-Maghrib, après une étude lancée en association avec le ministère des Finances, a concocté une vision stratégique qui tient compte de deux exigences : éviter de mettre à mal l'équilibre du marché, sans pour autant laisser filer des occasions d’affaires bénéfiques pour l’économie du pays. Mieux encore, les promoteurs de la place ratissent très large afin d’attirer le maximum d’investisseurs. Tous les métiers de la finance sont en effet ciblés. Selon le texte de loi relatif à son statut, la plateforme sera ouverte à des activités d’entreprises financières et de prestataires de services professionnels. Le texte distingue trois catégories d’institutions pouvant bénéficier du statut Casablanca Finance City (CFC). Primo, les entreprises financières opérant dans le secteur bancaire, l’assurance et les sociétés de gestion d’actifs. Secundo, les prestataires de services professionnels, notamment d’offshoring financier, des services informatiques et des services financiers spécialisés. Et tertio, les entreprises opérant en tant que sièges régionaux et internationaux qui assurent une activité de supervision et de coordination d’activités de services dans un ou plusieurs pays. Le statut CFC sera accordé par la société gestionnaire de cette City, la Moroccan Financial Board. Une flexibilité qui laisse espérer un engouement des entreprises éligibles, surtout que les avantages sont alléchants.

    Paradis fiscal
    La place casablancaise a réservé en effet un régime de faveur pour les sociétés exportatrices de services ayant le statut CFC : une exonération totale de l’Impôt sur les sociétés (IS) durant les cinq premiers exercices et un taux réduit de 8,75% passé ce délai. L’exonération porte sur le chiffre d’affaires à l’export et des plus-values mobilières de source étrangère. Les sièges régionaux ou internationaux agréés, eux, se verront appliquer un taux réduit de 10% sur une base imposable dont le montant ne peut être inférieur à 5% des charges de fonctionnement. Les cols blancs travaillant pour le compte de sociétés ayant le statut CFC seront également choyés : les personnes non résidentes ou employées pour une durée déterminée bénéficieront de l’exonération de l’IR sur les frais de transport accordés, lors du congé annuel, ainsi qu’à leurs conjoints. S’y ajoute l’application d’un taux libératoire de 20% aux rémunérations versées par leurs employeurs. Une kyrielle d’avantages fiscaux qui séduira sans doute pas mal de monde. D’autant que, en guise de bonne volonté de mettre en marche le projet, le statut de CFC a été adopté par la première chambre en un temps record. Il faut dire que les élus de la nation étaient aux aguets. “Le projet de Loi de Finances prévoit des avantages fiscaux pour une institution qui n’existait pas encore. Ce n’est qu’avec l’adoption de son statut que ces avantages fiscaux deviennent valables”, indique Lahcen Daoudi, président du groupe parlementaire du PJD à la première chambre. Le député islamiste rappelle le précédent des dispositions relatives aux radars fixes qui, à la veille de la promulgation de la Loi de Finances 2009, ont été annulées par le Conseil constitutionnel, suite à un recours des partis de l’opposition. Ayant vécu cette mauvaise expérience, Salahdinne Mezouar, ministre des Finances, a mis le paquet pour ne pas tomber dans le même piège.


    Avantages fiscaux
    Sociétés exportatrices de services :
    Elles sont exonérées de l’Impôt sur les sociétés (IS) durant les 5 premiers exercices, puis imposées à un taux réduit de 8,75%.
    Les sièges régionaux ou internationaux :
    Un taux réduit de l’IS à 10% sur une base imposable dont le montant ne peut être inférieur à 5% des charges de fonctionnement.
    Personnel :
    Les personnes non résidentes ou employées pour une durée déterminée sont exonérées de l’IR sur les frais de transport accordés, lors du congé annuel, ainsi qu’à leurs conjoints. Sur les rémunérations versées par leurs employeurs, un taux libératoire de 20% est appliqué.


    Tour de table. Les grosses pointures
    Dans le tour de table de la société gestionnaire de la place, toutes les grosses pointures de la finance se sont adjugé une place : Bank Al-Maghrib, Société de la Bourse des valeurs de Casablanca, Attijariwafa bank, BMCE Bank et BCP. D’un capital de 120 millions de dirhams, détenu par les six actionnaires à parts égales, la société “Moroccan Financial Board” se chargera de gérer la place financière de Casablanca, d’en assurer le développement, la compétitivité et la promotion. Elle veillera également à ce qu’elle dispose des infrastructures immobilières, équipements, ressources humaines, cadre fiscal et réglementaire nécessaires. Néanmoins, la composition du tour de table n’est pas sans susciter la jalousie des banques filiales de groupes étrangers, mais sociétés de droit marocain. “Comment ériger une place financière internationale sans associer les filiales marocaines de banques dont l'envergure internationale n'est plus à démontrer ?”, se demande ce haut responsable d’une filiale de banque française.

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  • #2
    bonne chance !

    Pourtant ca sera trés difficile étant arrivé un peu en retard par rapport a la tunisie qui a bien lancé son ( Financial Harbour ) ; elle a ratifié le cadre légal des services offshore dans le parlement et a fait sa promotion partout dans le monde ( faisait la une de Wall street journal entre autres .. ) tt de meme elle a eu des demandes d installation couvrant ses attentes et elle reste bien épaulée par la GFH qui réalise le projet .. le point le plus important aussi c est qu elle a commencé ce mois le processus de libération de sa monnaie et a fixé une date de fin de ce processus soit janvier 2014 et ca ce qui sera le point le plus difficile pour le maroc car aucune ambition de ce genre est possible en absence de la conversion totale de sa monnaie chose qui sera pas facile vu que la tunisie l etudie depuis 1995 et ca n arrivera qu en 2014 ... sans vouloir vixer les marrocains je vois la tunisie plus prete et plus apte a regagner le défit ; le maroc doit minimiser entre autre son déficit commercial trés élevé et augmenter le PIB par habitant avant d opter a la conversion totale sinon ca serait un suicide economique a l egyptienne

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    • #3
      GOW3 les banques marocaines sont au top 3 dans 17 pays african et je crois qu'en tunisie aussi, les banques marocains sont presente dans 12 pays european, et c'est l'objectif un hub de la finance entre l'afrique et l'europe la place de casabalnca et au top 3 africans, elle a meme depasser la bourse de l'egypte pandant la crise et qui le depassera avant meme de la creation de cette city.

      les infrastrucutures sont in place, casabalnca c'est un hub african de premiere class au niveau du transport aerien, casablanca c'est aussi une agreable ville avec le plus grand shopping mall d'afrique avec ces 200 000 metre, et son tramway et ces grands boulvard, je vois deja casablanca d'ici 10 ans comme une capital mondial comme londre et new york.....

      casablanca et aussi bien connecter au niveau du transport, des trains de bonne qualite et meme un tgv dans un future proches, casablanca et aussi connecter par un reau autoroutier de tres bon qualite norh south, east, tu es a 2h 30 de marrakech une tres belle ville et la capital touristique du maroc et de 3h de tanger la future capital industruelle.

      mais bonne chance a nos frere tunisien, j'ai beacoup d'admiration pour eux.
      Dernière modification par auscasa, 20 novembre 2010, 04h03.

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      • #4
        Posté par auscasa
        et c'est l'objectif un hub de la finance entre l'afrique et l'europe la place de casabalnca et au top 3 africans, elle a meme depasser la bourse de l'egypte pandant la crise et qui le depassera avant meme de la creation de cette city.
        la place casablancaise est déjà la deuxième place financière africaine!

        Posté par Gow3
        le maroc doit minimiser entre autre son déficit commercial trés élevé et augmenter le PIB par habitant avant d opter a la conversion totale sinon ca serait un suicide economique a l egyptienne
        je suis tout à fait d'accord avec toi!! et les responsables marocains le savent bien! d'où la solution:
        un régime de change spécifique pour toute institution bénéficiant du statut Casablanca Finance City (CFC)...

        Offre immobilière, fiscalité, formation, régime de change… Le législateur a mis le paquet pour faire de la future place de Casablanca un carrefour de la finance mondiale.
        mais c'est vrai que la dessus, contrairement au tourisme, tangerMed, offshoring, construction automobile, open sky, energies renouvelables... où le maroc avait l'initiative des opérations, la tunisie a prit les devant sur la place financière...mais ils ont vite été rattrappé....et le poid des institutions financières existantes n'est pas en sa faveur...ils ne doivent pas être très contents....surtout vu la rapidité remarquable de la mise en place de tout les mecanismes....

        de toute façon je souhaite bon courage à nos amis tunisiens! que le meilleur gagne!

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        • #5
          auscasa : parlant du tramway et la belle ville et tout .. je le nie pas mais de l autre coté on parle aussi du grand Tunis pas d Akra ! restons objectif ; si c pas le contraire qui est juste ; tu peux pas dire que Casa est meilleur que Tunis comme ville sur tous les plans ; déja transport aérien depuis une dizaine d année c est Tunis-Carthage qui rapporte le meilleur en afrique et la avec l entrée en fonction du nouveau ( enfidha a 50 Km de tunis le plus grand en afrique de nord ) ca serait difficile de prendre ces cotés comme atouts a casa ..
          La place de Casa est actuellement la 2 eme en capitalisation en afrique et ca c bien mais elle perd de vitesse depuis 2 ans ; la bourse de tunis se developpe a un rythme trés accéléré ; je me rappelle avoir lu que si elle garde son rythme de croissance actuel elle sera premiere en afrique dans 5 ans

          Eagle 19 : je suis d accord mais crois moi c est impossible de réaliser une place financiere internationale son conversion totale de la monnaie locale ; carrément impossible ou disons extremement optimiste ! sans liberté de transfert des capitaux , ca sert plus a rien ce qu ils font ! donc y a pas une politique adequate ! y a juste la conversion totale !!
          le principe de services financiers offshore etant d attirer les grandes banques et fonds donc la taille des banques locales ne compte pas trop ; ca les depasse dans tous les cas ..

          sinon , je pense que c est au faveur de deux pays ! les places financieres ne se bousculent pas ! ( singapour ; Tokyo, Malaisie, Bahrain , Dubai , Ryadh .. ) toutes dans la meme region ! plutot c de la pub pour tte la region .. a mon avis , au contraire le maroc devra ralentir et profiter du lancement de centre de tunis ( qui vient d etre fait ) pour profiter de regarder et mettre a jour son cadre ( profiter d eventuelles limites dans l offre tunisienne , presenter des alternatives plus sophistiquées .. ) ; personellement je vois pas les tunisiens perdre sur ce coup

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          • #6
            La place de Casa est actuellement la 2 eme en capitalisation en afrique et ca c bien mais elle perd de vitesse depuis 2 ans ; la bourse de tunis se developpe a un rythme trés accéléré ; je me rappelle avoir lu que si elle garde son rythme de croissance actuel elle sera premiere en afrique dans 5 ans
            Je doute vraiment de ce que t'as écris la

            sinon gow3=god of war 3 ou gears of war 3 ?

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            • #7
              HHH .. oui c est GOD OF WAR III ; je suis ( addicted )
              ssinon , oui je suis pas si sur de l info je l ai entendu ou li qlq part .. faut savoir aussi que la tunisie a decidé que ttes les prochaines privatisations passeront par sa bourse ; de meme ttes les entreprises avec ouverture partielle de capital ( tunisie telecom entre autres ) devront ouvrir un minimum de 10% de leur capital dans la bourse locale avant la fin de 2012 ... faut dire que la proportion du capitalisation en bourse par rapport au PIB est trés élevée au maroc mais bcp moins en Tunisie ce qui donne des perespectives d evolution bcp plus concretes en tunisie ..
              et je reviens au point vraiment plus important qui est la conversion totale de la monnaie car si j ai bien compris le maroc va chercher d autres alternatives cad une nouvelle politique de change mais pas la conversion totale .. je reste trés septique sur ce point car ca va pas marcher ; dans ce cas le maroc ne fera pas le poids avec une telle offre mon ami

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              • #8
                autre chose ; a ce que j ai compris le maroc veut donner un regime special ou une conversion totale limité aux entreprises beneficiant du projet dans leurs activités ... ca serait vraiment nul ! et c est quoi l objectif alors ??!! ces entreprises ne vont jamais investir dans l economie marrocaine dans ce cas !! ca serait trés volatil ! tu sais ce genre de projets est fait pour cause de presenter des alternatives plus facilement accessibles , simples , sures au financement de l economie locale et la region en tout .. c est ce que la tunisie veut faire et c est ce que Singapour , Malaisie .. ont fait !! faudra vraiment reconsiderer les objectifs et les outils dans ce cas !!!

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                • #9
                  Personnellement je trouve que c'est une bonne initiative tout de même, je fais confiance a Mezouar il est pas stupide pour se lancer dans un projet d'une tel envergure sans être sur de son coup, en tout cas merci pour les explication.

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                  • #10
                    j ai pas dis que c est une mauvaise idée ! d ailleurs comme je l ai deja expliqué les deux places vont faire chacune la pub a l autre et a la region en tout ( l algerie aussi pourra developper son secteur financier ) mais le truc c est que je sens qu au maroc on le prend comme une course alors qu il faudra prendre le temps de trés bien etudier et tracer le plan d action selon les objectifs .. et comme je l ai dis que ce soit la place de tunis ou de casa qui fasse le premier succés ca aidera celle qui va suivre a se developper ! deja ceux qui iront a tunis ils chercheront a investir aussi au maroc et vise versale donc le maroc devra mieux soigner son offre alors que la tunisie a bien reglé ce point et passé a l action

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                    • #11
                      voici un article interessant sur le sujet
                      Casablanca Financial City Un coup à jouer

                      L’annonce de la nomination de Saïd Ibrahimi, directeur général de la Société d’aménagement de la future place financière de Casablanca est bien plus qu’un «coup de pub», comme l’avaient perçu certains pays voisins. La Société de gestion, créée en consortium avec 6 structures marocaines, aura dans un premier temps deux missions fondamentales. La première consiste en l’aménagement d’infrastructures physiques et technologiques, tout en veillant à donner une vision harmonieuse à cette nouvelle ville, qui sera construite en lieu et place de l’ancien aéroport Casablanca-Anfa. La seconde sera de penser à un cadre réglementaire et un positionnement stratégique de la place financière casablancaise.
                      Si la première mission semble aisée, car les promoteurs marocains ont acquis une expertise indéniable en termes d’aménagement d’infrastructures grandioses (TangerMed, Vallée de Bouregreg…), la deuxième mission est, elle, plus délicate.
                      Comment, en effet, positionner Casablanca en tant que place financière internationale de référence, face aux grandes places européennes déjà établies, pour certaines, depuis plus d’un siècle? Ou d’autres, comme celles du Moyen Orient, fraîchement créées à l’image de Dubaï ou Abou Dhabi qui ont bénéficié d’un double avantage: leur proximité avec les fortunes arabes et une conjoncture internationale favorable.
                      Saïd Ibrahimi, directeur de la nouvelle structure, confie à E/E qu’il ne dispose pas «d’éléments concrets à communiquer». C’est dire l’état embryonnaire dans lequel se trouve ce projet! D’ailleurs, aucun «officiel» contacté n’a souhaité se prononcer, préférant rejeter la balle sur Ibrahimi. Alors, secret bien gardé accompagnant «une phase de construction» ou tout simplement absence de visibilité? La question se pose, d’autant plus que, selon nos sources, un benchmark a été lancé, il y a deux ans, par Bank Al-Maghrib. Ce qui est sûr, c’est que le sujet est sensible, car il implique un chamboulement du cadre financier marocain, avec une probable refonte de son cadre réglementaire.
                      Des atouts certains
                      Et certains acteurs marocains attendent cette annonce depuis longtemps! En 2007 déjà, l’expérience de Medicapital, filiale londonnienne de BMCE Bank, avait défrayé la chronique en s’installant à la City, afin de faire la jonction entre l’Europe et l’Afrique, tout en contournant la législation marocaine qui interdit de traiter les produits financiers sophistiqués. Cette expatriation deviendra inutile lorsque les conditions d’internationaliation de la place financière de Casablanca seront réunies. Et les atouts ne manquent pas à la métropôle pour jouer un rôle régional de premier plan dans la finance. Sur le papier, la capitale économique semble, en effet, bien placée. Au-delà du fait que le Maroc soit physiquement à la convergence de 4 continents, c’est aussi: un hub aérien pour l’Afrique, grâce au rôle de catalyseur joué par la Royal Air Maroc; des ressources humaines disponibles et formés «aux standards professionnels» dont certains ont fait leurs preuves dans les plus prestigieuses salles de marchés du monde; des fonds d’investissements de plus en plus dynamiques et diversifiés; une stratégie agressive de levée de fonds à l’international pour financer les plans stratégiques de développement ou les grands projets d’infrastructures; des institutions financières solides supervisées par une Banque Centrale puissante, dont la crédibilité et la technicité sont reconnues au niveau international, ainsi que des institutions de régulation, qui commencent à prendre leurs marques.
                      Une dynamique certaine, qui commence à porter ses fruits au niveau de l’implantation des cabinets d’ingénierie, juridiques ou de conseil en stratégie de stature mondiale. De plus, au niveau régional, les acteurs économiques et financiers nationaux ont, depuis longtemps, commencé à occuper le terrain. On pourrait citer les stratégies d’internationalisation des groupes marocains vers certains pays du Maghreb ou d’Afrique Subsaharienne (voir dossier E/E n°114) ; ou encore la stratégie d’expansion des banques marocaines en Afrique (voir E/E n°126). Ces groupes ont pu développer des réseaux d’intérêts économico-financiers suffisamment denses pour permettre à la ville blanche de prétendre au statut de place financière régionale. C’est d’ailleurs l’avis de la majorité des experts contactés. Pour Albert Alsina Gonsalez, directeur du fonds d’investissement Mediterrania dédié à l’Afrique du Nord, «au niveau du Maghreb, le Maroc est le mieux placé pour jouer le rôle de place financière». Même son de cloche du coté de William Fellows, directeur du Financial Services Volunteer Corps (FSVC), organisation américaine dédiée à l’accompagnement du secteur financier: «le Maroc a la capacité de jouer le rôle d’un petit Dubaï francophone». Toutefois, la comparaison avec l’émirat du Golfe s’arrête là. Car, le contexte international est différent de celui qui a vu cette place émerger et l’on ne parle pas, non plus, des mêmes dimensions de flux financiers. Pour un haut cadre bancaire qui a préféré garder l’anonymat, «au niveau mondial, les places off-shore n’ont plus la côte. On assiste à une montée mondiale de la régulation. De plus, le centre de gravité mondial de la finance se déplace vers l’Asie. Il sera difficile pour le Maroc de convaincre de grandes banques d’affaires de s’installer». Le mot est lâché! En effet, «la question majeure qui se pose est: comment attirer la liquidité?», explique William Fellows. Si pour Dubaï, la question ne s’est pas posée car elle est adossée à ses voisins du Golfe, en situation de surliquidité, pour le Maroc la problématique reste entière. Pour Patrick Larrivé, avocat d’affaires associé au cabinet UGCC, «le Maroc ne peut pas concurrencer les grandes places financières déjà établies. Il doit tirer profit de son positionnement géographique». Ce n’est donc pas tant les infrastructures physiques qui comptent mais bien la nature des produits traités dans la place, qui déterminera le succès du projet. En d’autres termes, le Maroc doit offrir à des investisseurs internationaux l’opportunité de traiter facilement des affaires sur des marchés ou des niches faisant l’objet de restrictions sur d’autres places, notamment par des législations internationales sur les paradis fiscaux qui commencent à se resserrer. Il s’agit donc de développer «un cadre spécifique respectant les standards internationaux mais offrant une attractivité fiscale et en termes de structuration des fonds», précise Larrivé. Dans un contexte de perte de crédibilité du système financier international, autant dire que la tâche s’annonce rude.
                      Un positionnement délicat
                      Il faut, de fait, trouver le juste milieu entre régulation des risques et garantie de rentabilité des fonds, tout en limitant les effets de contagion entre la place et le reste de l’économie, en cas de crise. Il faut aussi -et surtout- trouver un positionnement original, dans lequel le Maroc puisse avoir un avantage comparable aux autres places financières, tout en proposant un maillage institutionnel flexible et crédible à la fois. Pour Adil Douiri, cette place «permettra de développer des services financiers de haute valeur ajoutée visant l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest, en profitant de la proximité de ces marchés». Avis à nuancer, pour notre source bancaire anonyme: «comme toute industrie, l’industrie financière doit suivre des étapes de croissance. On ne peut raisonnablement pas prétendre passer d’un marché financier embryonnaire à un marché de produits sophistiqués. Je pense qu’il s’agira, dans un premier temps, de regrouper les banques nationales dans cette place. Elle pourrait aussi servir à traiter en back-office des opérations bancaires fortement consommatrices de main d’œuvre, notamment pour des banques françaises. Mais, de là à prétendre attirer des banques internationales de premier plan, je ne pense pas que cela soit possible, dans le contexte actuel». Voilà qui a le mérite d’être clair! William Fellows, quant à lui, précise que «des entreprises en Afrique francophone, qui n’ont pas la capacité de prétendre à la place parisienne, peuvent venir à Casablanca. Dans cette place, pourront être traités des produits classiques pour lesquels les marocains détiennent le plus d’expérience». Hub régional donc, pour lequel le pays pourrait profiter de son emplacement stratégique et son réseau de relations étendu en Afrique. Et proposer des packages de solutions à bas coût, à partir du Maroc, dans le trade finance, l’export, le montage financier... vers des pays africains francophones. Mais, pour nombre d’observateurs, cette option ne peut être effective qu’avec une action parallèle pour renforcer une intégration régionale. C’est l’opinion que développe, entre autres, Hatim Ben Ahmed, directeur d’investissements à la banque d’affaires Riva y Gracia Maghreb: «le développement d’une place financière est souvent corollaire à la taille sous-jacente de son économie réelle. Une intégration des marchés maghrébins doit donc parallèlement accompagner de développement de la place de Casablanca pour atteindre une taille économique régionale». L’Accord de Libre-Echange (ALE), en négociation avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et l’ensemble des ALE signés par le pays, pourrait aussi entrer dans ce schéma.
                      In fine, le défi de Saïd Ibrahimi et de l’équipe, qui travaille sur le projet, est de trouver le savant dosage entre: capitaliser sur les acquis du Maroc en termes de développement de sa finance, tout en adaptant son cadre réglementaire à la mesure de l’ambition affichée et bien sûr identifier la «value proposition» de la place, comme disent les financiers anglo-saxons. Mais, ce qui fait l’unanimité de tous les experts étrangers sondés, c’est que le Maroc a une carte à jouer.

                      Par Ghassan Waïl El Karmouni

                      Commentaire


                      • #12
                        Posté pat GOW3
                        La place de Casa est actuellement la 2 eme en capitalisation en afrique et ca c bien mais elle perd de vitesse depuis 2 ans ; la bourse de tunis se developpe a un rythme trés accéléré ; je me rappelle avoir lu que si elle garde son rythme de croissance actuel elle sera premiere en afrique dans 5 ans
                        juste à titre indicatif la place casablancaise n a dépassé celle du caire que depuis un ans ou deux, alors dire qu elle perd de vitesse c'est un peu faux...

                        par contre dire que la place tunisienne sera la premiere en afrique dans 5 ans c'est un peu utopique...même si son projet marche super bien elle ne le sera pas même dans vignt ans....je crois que tu as oublié qu il existe en afrique un pays appelé afrique du sud....

                        Posté pat GOW3
                        ssinon , oui je suis pas si sur de l info je l ai entendu ou li qlq part .. faut savoir aussi que la tunisie a decidé que ttes les prochaines privatisations passeront par sa bourse ; de meme ttes les entreprises avec ouverture partielle de capital ( tunisie telecom entre autres ) devront ouvrir un minimum de 10% de leur capital dans la bourse locale avant la fin de 2012 ... faut dire que la proportion du capitalisation en bourse par rapport au PIB est trés élevée au maroc mais bcp moins en Tunisie ce qui donne des perespectives d evolution bcp plus concretes en tunisie ..
                        déjà il faut savoir que depuis le dernier programme d ajustement structurel tunisien, les pricipales entreprises etatiques ont déjà été privatisés, et que les principales entreprises tunisienne sont déjà présent à la bourse de tunis qui a ausi une capitalisation très importants par rapport au PIB tunisien, qui est lui plus petit....et on peut noter que les entreprises tunisiennes ont comme point commun leur petite taille, et n arrivent pas à se déployer en dehors de leur territoire.


                        attention je n essaie pas d attaquer le projet tunisien, mais je remet les choses à leur place pour ne pas se faire trop d idées....

                        et là je repost un passage particulièrement pertinent

                        «le développement d’une place financière est souvent corollé à la taille sous-jacente de son économie réelle. Une intégration des marchés maghrébins doit donc parallèlement accompagner de développement de la place de Casablanca/Tunis pour atteindre une taille économique régionale»

                        Posté pat GOW3
                        autre chose ; a ce que j ai compris le maroc veut donner un regime special ou une conversion totale limité aux entreprises beneficiant du projet dans leurs activités ... ca serait vraiment nul ! et c est quoi l objectif alors ??!! ces entreprises ne vont jamais investir dans l economie marrocaine dans ce cas !! ca serait trés volatil ! tu sais ce genre de projets est fait pour cause de presenter des alternatives plus facilement accessibles , simples , sures au financement de l economie locale et la region en tout .. c est ce que la tunisie veut faire et c est ce que Singapour , Malaisie .. ont fait !! faudra vraiment reconsiderer les objectifs et les outils dans ce cas !!!
                        je ne sais pas ce qu espere nos amis tunisiens, mais on ne peut pas comparer les places asiatiques avec celle de la région, tout simplement car c'est le centre de gravité de l economie mondiale dans son ensemble qui se déplace vers ce coin et du coup les flux financiers, et pareil pour les places du golf, ils se basent sur les grandes liquidités existentes dans le coin (grace au petrodollards).
                        alors dans ce context et vu le role mineure de la région dans les flux financiers mondiaux, avec ou sans convertibilté totale de la monnaie local, le seul "atout" qu on peut ofrir dans la région :
                        proposer des packages de solutions à bas coût, à partir du Maghreb, dans le trade finance, l’export, le montage financier... vers des pays africains francophones
                        et sur ce créneau qu il y aura de la matière pour nos deux place, en plus de qlq succursales de régionales de grandes banques....et sur ce créneau corrige moi mais je crois que le maroc a une bonne longieur d avance....

                        je rejoins cet avis sur la composition de ces zones financières:

                        Je pense qu’il s’agira, dans un premier temps, de regrouper les banques nationales dans cette place. Elle pourrait aussi servir à traiter en back-office des opérations bancaires fortement consommatrices de main d’œuvre, notamment pour des banques françaises. Mais, de là à prétendre attirer des banques internationales de premier plan, je ne pense pas que cela soit possible, dans le contexte actuel

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                        • #13
                          Posté par GOW3
                          déja transport aérien depuis une dizaine d année c est Tunis-Carthage qui rapporte le meilleur en afrique et la avec l entrée en fonction du nouveau ( enfidha a 50 Km de tunis le plus grand en afrique de nord ) ca serait difficile de prendre ces cotés comme atouts a casa ..
                          je ne sais pas d 'ou est ce que tu as tiré l'info comme quoi l aeroport de tunis-cartage est celui "qui rapporte le meilleur en afrique depuis une dizaine d année ", et surtout ce que tu voulais dire par ça...

                          En tout cas, le sujet parle de connectivité aerienne, et dans ce cadre l atout du maroc c'est plus la RAM qui est la deuxieme compagnie africaine après celle d afrique du sud....et pour te situer un peu, un tunisien qui veut partir qlq part en afrique de l ouest, il doit soit passer par paris ou casa...et ceci qlq soit la capacité de l aeroport de tunis ou d enfidha...

                          et à titre indicatif la capacité actuelle d endifha est de 7 millions de passagers, alors que celle da casa est de 16 Millions et demi de passagers....soit presque une capacité supérieure de 10 millions de passagers...l aeroport de casa est plus grand que l aeroport d endifha et de tunis-carthage réunis.....donc dire qu endifha est le plus grand d afrique du nord est un peu déplacé...
                          Dernière modification par eagle19, 21 novembre 2010, 03h18.

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                          • #14
                            bon pour la capitalisation je te sors un extrait de jeune afrique :

                            Sur le premier point, il faut reconnaître que le marché casablancais a effectué un bond considérable en la matière. L’indicateur «capitalisation boursière rapportée au PIB» a connu une évolution très importante, passant de près de 25% en 2004 à plus de 100% en avril 2007 (la capitalisation boursière étant de près de 530 milliards de dirhams), ce qui traduit la concordance de la taille du marché boursier avec celle de l’économie marocaine. Selon des chiffres publiés par la Bourse de Tunis, la capitalisation boursière des EAU représentait, à fin 2006, 78% du PIB du pays et celle de l’Egypte 85%. Alors que celle de la Tunisie représentait à peine 15% du PIB.
                            c est pour ca que je t ai parlé des perespectives d evolution vu que la tunisie n a commencé a promouvoir sa place financiere que depuis 3 ou 4 ans alors que casa a commencé bien avant ( l augmentation de capitalisation a la place de tunis est sur le rythme de 20% par année depuis deux ans) ; pour la privatisation deja y a 119 entreprises qui le seront en 2011 et 127 annoncés pour 2012 ; la privatisation en tunisie ( contrairement a ce que pensent bcp de monde) est a ces premiers pas avec des géants pour 2011 ( comme : CTM : transport maritime ) et les autres géants se sont ouvert seulement le capital a hauteur de : entre 10 et 35 % ; c est pour ca qu elles auront des nouvelles ouvertures d au moins 10% de leurs capital en bourse ..

                            Pour la taille des banques locales ; c est vrai elles sont plus grandes au maroc mais pas si grande que tu le pense !!! je te sors deja un extrait d article qui a meme eté posté ici :

                            Dans le top 200 des plus grandes banques africaines, vingt banques maghrébines apparaissent en bonne place. Ce classement a été réalisé en octobre 2008 par «The Africa Report» sur la base du seul critère total bilan et a été publié récemment dans la Lettre du banquier maghrébin, une publication périodique de l’Union des banques maghrébines (UBM).
                            Parmi ces vingt établissements, on compte sept banques marocaines, six tunisiennes, cinq algériennes et deux libyennes.


                            ce que t as ecris sur la taille des entreprises tunisiennes ( petites et juste locales ) la c est vraiment du n importe quoi ( comparé au maroc ) je sais pas si tu le fais par ignorance ou exprés de les minimiser je vais juste te dire qu il y a meme pas d ecart tangible dans les deux pays ; ca depend en plus du secteur et la je te rappelle que pour la tunisie les plus grandes entreprises restent des entreprises publiques ce qui donne encore plus un atout a la privatisation et sa place boursiere et voici un extrait de l article jeune afrique sur le classement des 500 plus grandes entreprises africaines :

                            Avec 278 entreprises sur 500 qui évoluent sous le pavillon de la première économie d’Afrique ou d’un des pays du Maghreb, leur domination ne cesse de progresser. Elles n’étaient en effet « que » 260 l’an dernier. Dans l’édition 2010, 155 sociétés appartiennent à la locomotive économique du sud du continent, contre 123 pour le Maghreb : le Maroc (75 entreprises), la Tunisie (26) et l’Algérie (22). Un très bon résultat pour l’Afrique du Nord, qui place 21 entreprises supplémentaires dans le Top 500.

                            et comme je l ai dis c est pas seulement une question de taille de son économie ( c est quoi la taille du Bahrain au golf ou de Singapour en asie selon leur PIB ???!!!! ) mais c est plus une question de potentiel .


                            d ailleurs en lisant l article que t as posté je suis encore plus sur que c est la Tunisie qui va plus s en bénéficier car elle veut faire de son économie une plaque tournante de ces flux de capitalisation contrairement au Maroc qui cherche a des positions de travail en sous-traitance du travail Back et Middle Office en finance appliquée donc dire que c est juste tt ce que cette region peut proposer ca fait preuve d une ambition et un planning trés limité !!!!! ca sert a quoi alors tt ce projet si tu me parle de l absence des grandes capitalisations dans la region ! mais c est justement pour ca qu on crée une place boursiere internationale !!!!!!! la sous traitance peut se faire en Inde avec une main d oeuvre ( cadres ) trés compétente en finance et 10 fois moins chère que le Maroc ! tu pense que c est pour ca que les grandes banques d investissement viendront ??!!! elles viennent pour profiter de la croissance économique dans le pays , la region et l afrique en investissant dans des societés locales a fort potentiel qui vont operer dans les pays émergents de la région et ce pour réaliser des gains exeptionnels ! c est pour ca qu ils viendront et c est pour ca que la tunisie et le maroc devront aller jusqu a la conversion totale de la monnaie ! je te conseille de lire un peu sur la création de la bourse de Singapour ( création et évolution ...) je te conseille d ailleurs de lire parfois autre chose que la presse marocaine .

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                            • #15
                              hey relax mon ami ! c est koi cette histoire de 16 millions a casablanca ?? excuse moi c est écrit 6.4 sur wikipedia!!!!!!! http://fr.wikipedia.org/wiki/Aéroport_Mohammed_V_de_Casablanca
                              pour enfidha il a commencé par 7 millions et sera 22 millions avec la fin de travaux des deux autres terminaux ( travaux en cours ) ; la RAM est marocaine et alors ?!tu sais egypt air aussi le fait ! il est ou le probléme qu on passe par casa ou la caire pour aller en afrique subsahérienne ??!! ( malgrés que les projets focalisent sur la region afrique de nord pas l afrique noir au moins dans une premiere étape ) ; la connectivité ici c est surtout afrique de nord et europe qui est deja existante et ne cause aucun probléme et ne peut etre considéré comme atout ni pour la tunisie ni pour le maroc !


                              je vais le repeter pour la derniere fois ; le nerf de ce projet et la conversion totale de la monnaie pour que les investisseurs viennent ; en dehors de ca c est un jeu d enfant et ca sera qlq postes de travail sans aucun impact sur l economie du pays .. je trouve les tunisiens un peu plus clairvoyants sur ce point


                              pour l aereport Tunis- carthage ca etait traité chaque année sur ce forum mais t as l air d etre dépassé mais bon je te laisse un lien d article du journal med .fr pour 2010 : http://www.lejmed.fr/Meilleurs-aeroports-d-Afrique.html
                              tu peux chercher pour les autres années !
                              pour enfidha voici un article un peu ancien du site MaghrebInfo :


                              Tunisie • Hub aéroportuaire d’Enfidha, le plus grand et le plus moderne aéroport d’Afrique

                              Ce sera le plus grand aéroport africain, situé à 80 kilomètres de Tunis à mi-chemin entre les deux plus grands pôles touristiques de Tunisie, le Hub aéroportuaire d’Enfidha démarre dans quelques jours.
                              La Tunisie s’apprête dans quelques jours à ouvrir les portes d’un tout nouvel aéroport international situé à quelques 80 kilomètres de Tunis, un Hub aéroportuaire à même de soutenir l’industrie touristique du pays.
                              Ce sera le 9e aéroport tunisien, mais ce sera aussi et surtout le plus grand et le plus moderne d’Afrique. L’aéroport Zine el-Abidine Ben Ali, situé à Enfidha à 90 kilomètres de Tunis sur une emprise totale de 5800 hectares, aura une capacité initiale de 5 à 7 millions de passagers par an ; une capacité qui pourrait passer à plus long terme à 20 voire 25 millions de voyageurs. Doté d’équipements de technologie considérés comme parmi les plus innovants en matière de navigation aérienne, le nouvel aéroport est le fruit d’un partenariat public-privé entre l’état tunisien et un consortium turc qui s’est vu accorder une concession de construction et de gestion sur une période de 40 ans pour l’équivalent de 400 millions d’euros. Le partenaire turc a supporté 30 % des investissements de ce projet qui se sont élevés à 550 millions d’euros, le reste étant assuré par d’autres bailleurs de fonds dont la Banque Mondiale (BAD).
                              Plus de 30.000 ouvriers et cadres tunisiens ont contribué directement ou indirectement à la réalisation du nouvel aéroport d’Enfidha qui devrait fournir un peu plus de 4000 emplois permanents lors de la 1ère phase de son exploitation. Situé à mi-chemin entre Hammamet et Sousse Monastir, les deux plus importants pôles touristiques du pays, l’aéroport Zine el-Abidine Ben Ali sera voué essentiellement à décongestionner l’aéroport international de Monastir arrivé à saturation, il permettra également de décongestionner la ville de Tunis en mettant fin au problème crucial du transfert routier des touristes de la capitale vers les autres régions de la Tunisie.
                              Dernière modification par GOW3, 21 novembre 2010, 04h14.

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