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Laâyoune : Entre meurtres et mensonges dans les médias espagnols
Quel intérêt stratégique le Sahara représente-t-il pour les médias espagnols ? Depuis les évènements de Laâyoune le 8 novembre dernier, toute une valse de mensonges en provenance du voisin du nord s’abat sur le Maroc. Derniers coups reçus : la mort annoncée de deux citoyens bien vivants et « une pure invention » de propos attribués au président de l’Association le Sahara Marocain.
L’agence de presse espagnole Europa Press les avait donnés pour morts lors des évènements de Laâyoune, mais ils n’ont pas encore quitté le bas monde. Abdessalam Ansari et Bouâsriya Al Ghalia Ben Ahmed, puisse que c’est des deux qu’il s’agit, sont bien vivants. Europa Press avait annoncé que ces deux citoyens avaient été tués par les forces de l’ordre marocaines. Le démenti des concernés dans les médias, relayé par la MAP (avec pièces d’identité à l’appui) est suffisant pour se rendre compte de la gravité des fausses allégations de cette agence espagnole.
Abdessalam Ansari et Bouâsriya Al Ghalia, ont fait savoir que cette information infondée leur porte des préjudices psychologiques ainsi qu’à leurs familles. Abdessalam, âgé de 36 ans, ajoute même qu’il s’agit là d’un « crime » et qu’à l’instar de madame Bouâsriya Al Ghalia (32 ans), il compte porter plainte contre Europa Press, auprès de la justice espagnole. Car il s’agit là « d’un mépris de l’âme humaine », pour citer, Ould Hamady, l’oncle maternel de la dame donnée pour morte.
Europa Press, aurait probablement obtenu ces informations des mouvements pro-Polisario. Mais l’agence espagnole, à l’instar récemment, de sa consœur EFE et de la Télévision Antenna 3, ont fait preuve d’un véritable manque de professionnalisme et outrepassé les codes déontologiques du journalisme. La vérification des informations a cédé au sensationnel et à l’exclusivité. A moins qu’il ne s’agisse d’une volonté manifeste de jeter de l’huile dans le feu en proférant des mensonges tout azimuts.
«Des colons marocains »
En effet, difficile désormais d’accorder du crédit aux médias espagnoles. La guerre médiatique est bien réelle. Dernière illustration, l’attribution par un autre quotidien espagnol, El Mundo, cette fois, de propos totalement faux à Mohamed Reda Taoujni, président de l’Association le Sahara Marocain (ASM).
El Mundo a titré pour l’interview que leur a accordés Mohamed Taoujni : « Je condamne les agressions des colons contre les sahraouis » alors qu’en réalité, l’interviewé n’a jamais prononcé de tels propos. Même le journaliste marocain qui a réalisé l’interview, Ali Lmrabet, a reconnu que c’est une « pure invention ». « Je suis extrêmement désolé, et j’ai fait part de ma colère à la direction du journal, El Mundo pour avoir publié des propos qui n’existent pas » a également ajouté le journaliste.
Le quotidien a adressé ses excuses au président de l’ASM, qui juge à présent que l’affaire est close.
Oumar Baldé
Copyright ********.com
Quel intérêt stratégique le Sahara représente-t-il pour les médias espagnols ? Depuis les évènements de Laâyoune le 8 novembre dernier, toute une valse de mensonges en provenance du voisin du nord s’abat sur le Maroc. Derniers coups reçus : la mort annoncée de deux citoyens bien vivants et « une pure invention » de propos attribués au président de l’Association le Sahara Marocain.
L’agence de presse espagnole Europa Press les avait donnés pour morts lors des évènements de Laâyoune, mais ils n’ont pas encore quitté le bas monde. Abdessalam Ansari et Bouâsriya Al Ghalia Ben Ahmed, puisse que c’est des deux qu’il s’agit, sont bien vivants. Europa Press avait annoncé que ces deux citoyens avaient été tués par les forces de l’ordre marocaines. Le démenti des concernés dans les médias, relayé par la MAP (avec pièces d’identité à l’appui) est suffisant pour se rendre compte de la gravité des fausses allégations de cette agence espagnole.
Abdessalam Ansari et Bouâsriya Al Ghalia, ont fait savoir que cette information infondée leur porte des préjudices psychologiques ainsi qu’à leurs familles. Abdessalam, âgé de 36 ans, ajoute même qu’il s’agit là d’un « crime » et qu’à l’instar de madame Bouâsriya Al Ghalia (32 ans), il compte porter plainte contre Europa Press, auprès de la justice espagnole. Car il s’agit là « d’un mépris de l’âme humaine », pour citer, Ould Hamady, l’oncle maternel de la dame donnée pour morte.
Europa Press, aurait probablement obtenu ces informations des mouvements pro-Polisario. Mais l’agence espagnole, à l’instar récemment, de sa consœur EFE et de la Télévision Antenna 3, ont fait preuve d’un véritable manque de professionnalisme et outrepassé les codes déontologiques du journalisme. La vérification des informations a cédé au sensationnel et à l’exclusivité. A moins qu’il ne s’agisse d’une volonté manifeste de jeter de l’huile dans le feu en proférant des mensonges tout azimuts.
«Des colons marocains »
En effet, difficile désormais d’accorder du crédit aux médias espagnoles. La guerre médiatique est bien réelle. Dernière illustration, l’attribution par un autre quotidien espagnol, El Mundo, cette fois, de propos totalement faux à Mohamed Reda Taoujni, président de l’Association le Sahara Marocain (ASM).
El Mundo a titré pour l’interview que leur a accordés Mohamed Taoujni : « Je condamne les agressions des colons contre les sahraouis » alors qu’en réalité, l’interviewé n’a jamais prononcé de tels propos. Même le journaliste marocain qui a réalisé l’interview, Ali Lmrabet, a reconnu que c’est une « pure invention ». « Je suis extrêmement désolé, et j’ai fait part de ma colère à la direction du journal, El Mundo pour avoir publié des propos qui n’existent pas » a également ajouté le journaliste.
Le quotidien a adressé ses excuses au président de l’ASM, qui juge à présent que l’affaire est close.
Oumar Baldé
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