Déjà premier constructeur automobile européen, l'allemand veut accélérer la modernisation de ses usines et multiplier les nouveautés afin de s'offrir aussi à terme la pôle position mondiale.
Comme il a l'habitude de le faire chaque année à la même période Volkswagen a rendu public ce vendredi son plan d'investissement pour l'avenir. Et, une fois encore le chiffre mis en avant par le numéro un européen de l'automobile est impressionnant : 51,6 milliards d'euros d'ici à 2015 auxquels il faut encore ajouter 10,6 milliards d'euros -autofinancés par ses coentreprises locales -en Chine , où le groupe a récemment signé des accords pour la construction d'une dixième usine .
Une manne destinée « à accroître la rentabilité sa rentabilité et à en faire le groupe automobile le plus mieux adapté à l'avenir dans le monde », a justifié Martin Winterkorn, son patron. Entendez : ravir à terme sa place de numéro un mondial à Toyota. Un défi qu'il s'est déjà promis d'atteindre à l'horizon 2018 et qui passe par des investissements productifs (pour 41,3 milliards d'euros) mais aussi de développement .
La moitié des investissements en Allemagne
Plus de 27 milliards seront donc consacrés à la seule modernisation de son outil de production et'«de la palette de produits de l'ensemble de ses marques» (lesquelles devraient passer de neuf actuellement à dix, avec l'absorption en cours de Porsche).
Aux variantes, renouvellements de modèles et de groupe moto propulseurs actuels s'ajouteront le développement de nouveautés destinées à conquérir ou à améliorer la présence du groupe sur de nouveaux marchés ou segment comme par exemple celui des motorisations hybrides et électriques, où Volkswagen accuse justement un retard par rapport à son rival Toyota. A elle seule, sa marque haut de gamme, Audi a déjà prévenu qu'elle entendait porter sa gamme à 42 véhicules à l'horizon de 2015 afin de doubler ses rivaux BMW et Mercedes.
Plus de la moitié des investissements du groupe (soit 57 %) iront à son pays d'origine, l'Allemagne où le constructeur a déjà laissé entendre qu'il comptait accroître la production de son SUV Tiguan à 1.000 exemplaires par an l'an prochain dans son usine principale de Wolsburg , ajouter un deuxième modèle en 2012 sur sont site de Hanovre (en l'occurence un pick-up Amarok prévu pour être construit à 40.000 exemplaires) ou encore booster sa production de transmissions dans son usine de Kassel.
Et , l'an dernier, le groupe avait déjà annoncé 25,8 milliards d'euros d'investissements entre 2010 et 2012, soit sur les deux premières années de ce plan quinquennal.
Arielle Goncalves
Les Echos
Comme il a l'habitude de le faire chaque année à la même période Volkswagen a rendu public ce vendredi son plan d'investissement pour l'avenir. Et, une fois encore le chiffre mis en avant par le numéro un européen de l'automobile est impressionnant : 51,6 milliards d'euros d'ici à 2015 auxquels il faut encore ajouter 10,6 milliards d'euros -autofinancés par ses coentreprises locales -en Chine , où le groupe a récemment signé des accords pour la construction d'une dixième usine .
Une manne destinée « à accroître la rentabilité sa rentabilité et à en faire le groupe automobile le plus mieux adapté à l'avenir dans le monde », a justifié Martin Winterkorn, son patron. Entendez : ravir à terme sa place de numéro un mondial à Toyota. Un défi qu'il s'est déjà promis d'atteindre à l'horizon 2018 et qui passe par des investissements productifs (pour 41,3 milliards d'euros) mais aussi de développement .
La moitié des investissements en Allemagne
Plus de 27 milliards seront donc consacrés à la seule modernisation de son outil de production et'«de la palette de produits de l'ensemble de ses marques» (lesquelles devraient passer de neuf actuellement à dix, avec l'absorption en cours de Porsche).
Aux variantes, renouvellements de modèles et de groupe moto propulseurs actuels s'ajouteront le développement de nouveautés destinées à conquérir ou à améliorer la présence du groupe sur de nouveaux marchés ou segment comme par exemple celui des motorisations hybrides et électriques, où Volkswagen accuse justement un retard par rapport à son rival Toyota. A elle seule, sa marque haut de gamme, Audi a déjà prévenu qu'elle entendait porter sa gamme à 42 véhicules à l'horizon de 2015 afin de doubler ses rivaux BMW et Mercedes.
Plus de la moitié des investissements du groupe (soit 57 %) iront à son pays d'origine, l'Allemagne où le constructeur a déjà laissé entendre qu'il comptait accroître la production de son SUV Tiguan à 1.000 exemplaires par an l'an prochain dans son usine principale de Wolsburg , ajouter un deuxième modèle en 2012 sur sont site de Hanovre (en l'occurence un pick-up Amarok prévu pour être construit à 40.000 exemplaires) ou encore booster sa production de transmissions dans son usine de Kassel.
Et , l'an dernier, le groupe avait déjà annoncé 25,8 milliards d'euros d'investissements entre 2010 et 2012, soit sur les deux premières années de ce plan quinquennal.
Arielle Goncalves
Les Echos