Début novembre, des affrontements meurtriers, près de Lâayoune, au Sahara occidental, ont ravivé les tensions dans cette région toujours en proie à une situation de ''ni paix, ni guerre''.
Le Sahara occidental est un territoire qui fait à peu près la taille de Grande-Bretagne.
Essentiellement désertique et peu peuplé, il est revendiqué à la fois par le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), fondé par le Front Polisario (Front Populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro).
Ce mouvement réclame notamment l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux électeurs sahraouis le choix entre le rattachement au Maroc, l'indépendance ou l'autonomie sous souveraineté marocaine.
Pour l'Union africaine, qui a remplacé l'Organisation de l'unité africaine, la RASD est un État membre avec toutes ses prérogatives.
Cette reconnaissance, intervenue en 1982, avait entraîné le départ du Maroc de l'organisation panafricaine.
Quelques années auparavant, le 6 novembre 1975, le roi Hassan II lançait une expédition, une ''marche verte'', pour imposer son autorité sur le Sahara où des indépendantistes combattaient les forces marocaines.
Depuis 1991, un cessez-le-feu a été signé, sous l'égide des Nations unies, qui a conduit au déploiement d'une mission de paix, la Minurso, et à la promesse d'un référendum l'année suivante.
Mais cette consultation n'a pas encore eu lieu du fait notamment de nombreux désaccords portant entre autres sur la composition des listes électorales.
Enjeux d'un conflit
De par sa position stratégique, cette région a redoublé d'importance depuis les évènements du onze septembre 2001.
En effet, son contrôle permettrait d'avoir un plus grand regard sur les ativités des mouvements islamistes et les bandes armées qui écument la zone.
Sur le plan économique, des richesses contenues dans le sous-sol du territoire aiguiseraient de nombreux appétits.
Le Sahara occidental serait très riche en phosphates et regorgerait d'autres minerais tels que : le fer, le titane, le manganèse, et des pierres précieuses.
La façade atlantique de ce territoire se présente comme l'une des plus poissonneuses du monde.
Concernant le fond marin, il est de plus en plus probable qu'il contient du pétrole.
Par ailleurs, l'Algérie, serait favorable à l'accession à l'indépendance du Sahara occidental dans la mesure où elle pourra enfin obtenir, en compensation à son soutien présumé au Front Polisario durant le long conflit, l'accès à l'océan atlantique qui lui permettrait une exploitation importante de ses richesses de la région de Tindouf: le fer, le pétrole et le gaz.
Enlisement du processus de paix
Plusieurs cycles de négociations n'ont pas permis de régler le différend entre les deux parties.
Des délégations du gouvernement marocain et du Front Polisario ont tenu à Manhasset, dans l'Etat de New York, aux Etats-Unis plusieurs consultations qui n'ont pas pour l'instant abouti au règlement de la crise.
La tension reste vive dans cette vaste région désertique depuis la fin en 1991 du cessez-le-feu de l'ONU qui avait mis un terme à 16 ans de guérilla entre le Front Polisario et le Maroc.
En avril, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré qu'il n'entrevoyait pas d'issue au conflit dans un avenir proche.
BBC Afrique
Le Sahara occidental est un territoire qui fait à peu près la taille de Grande-Bretagne.
Essentiellement désertique et peu peuplé, il est revendiqué à la fois par le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), fondé par le Front Polisario (Front Populaire de Libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro).
Ce mouvement réclame notamment l'organisation d'un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux électeurs sahraouis le choix entre le rattachement au Maroc, l'indépendance ou l'autonomie sous souveraineté marocaine.
Pour l'Union africaine, qui a remplacé l'Organisation de l'unité africaine, la RASD est un État membre avec toutes ses prérogatives.
Cette reconnaissance, intervenue en 1982, avait entraîné le départ du Maroc de l'organisation panafricaine.
Quelques années auparavant, le 6 novembre 1975, le roi Hassan II lançait une expédition, une ''marche verte'', pour imposer son autorité sur le Sahara où des indépendantistes combattaient les forces marocaines.
Depuis 1991, un cessez-le-feu a été signé, sous l'égide des Nations unies, qui a conduit au déploiement d'une mission de paix, la Minurso, et à la promesse d'un référendum l'année suivante.
Mais cette consultation n'a pas encore eu lieu du fait notamment de nombreux désaccords portant entre autres sur la composition des listes électorales.
Enjeux d'un conflit
De par sa position stratégique, cette région a redoublé d'importance depuis les évènements du onze septembre 2001.
En effet, son contrôle permettrait d'avoir un plus grand regard sur les ativités des mouvements islamistes et les bandes armées qui écument la zone.
Sur le plan économique, des richesses contenues dans le sous-sol du territoire aiguiseraient de nombreux appétits.
Le Sahara occidental serait très riche en phosphates et regorgerait d'autres minerais tels que : le fer, le titane, le manganèse, et des pierres précieuses.
La façade atlantique de ce territoire se présente comme l'une des plus poissonneuses du monde.
Concernant le fond marin, il est de plus en plus probable qu'il contient du pétrole.
Par ailleurs, l'Algérie, serait favorable à l'accession à l'indépendance du Sahara occidental dans la mesure où elle pourra enfin obtenir, en compensation à son soutien présumé au Front Polisario durant le long conflit, l'accès à l'océan atlantique qui lui permettrait une exploitation importante de ses richesses de la région de Tindouf: le fer, le pétrole et le gaz.
Enlisement du processus de paix
Plusieurs cycles de négociations n'ont pas permis de régler le différend entre les deux parties.
Des délégations du gouvernement marocain et du Front Polisario ont tenu à Manhasset, dans l'Etat de New York, aux Etats-Unis plusieurs consultations qui n'ont pas pour l'instant abouti au règlement de la crise.
La tension reste vive dans cette vaste région désertique depuis la fin en 1991 du cessez-le-feu de l'ONU qui avait mis un terme à 16 ans de guérilla entre le Front Polisario et le Maroc.
En avril, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré qu'il n'entrevoyait pas d'issue au conflit dans un avenir proche.
BBC Afrique
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