22 novembre 2010 El Mundo Madrid
El Mundo, 22 novembre 2010
"Le Maroc maîtrise Laayoune par son reseau de délateurs" titre le quotidien El Mundo, qui a enquêté sur le “contrôle de fer” que Rabat a imposé sur la capitale du Sahara-Occidental après les émeutes qui ont suivi le démantèlement du camp de réfugiés sahraouis de Gdim Izik, le 8 novembre. Les violences avaient provoqué la mort de 11 membres des forces de l'ordre marocaines, de plusieurs civils sahraouis (ente 2 et 4 selon Rabat, 36 selon les indépendentistes du Front Polisario) et d'un citoyen espagnol.
Le quotidien revient également sur le black-out de l'information imposé par le Maroc jusqu'au 21 novembre. Le gouvernement marocain, qui accusait la presse de soutenir la cause des indépendantises, avait alors interdit aux journalistes étrangers l'accès à l'ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1976, provoquant ainsi une tension diplomatique avec Madrid. Le gouvernement espagnol s'est toutefois refusé à condamner l'assaut des forces marocaines, au nom des bonnes relations avec le Maroc.
El Mundo, 22 novembre 2010
"Le Maroc maîtrise Laayoune par son reseau de délateurs" titre le quotidien El Mundo, qui a enquêté sur le “contrôle de fer” que Rabat a imposé sur la capitale du Sahara-Occidental après les émeutes qui ont suivi le démantèlement du camp de réfugiés sahraouis de Gdim Izik, le 8 novembre. Les violences avaient provoqué la mort de 11 membres des forces de l'ordre marocaines, de plusieurs civils sahraouis (ente 2 et 4 selon Rabat, 36 selon les indépendentistes du Front Polisario) et d'un citoyen espagnol.
Le quotidien revient également sur le black-out de l'information imposé par le Maroc jusqu'au 21 novembre. Le gouvernement marocain, qui accusait la presse de soutenir la cause des indépendantises, avait alors interdit aux journalistes étrangers l'accès à l'ancienne colonie espagnole annexée par Rabat en 1976, provoquant ainsi une tension diplomatique avec Madrid. Le gouvernement espagnol s'est toutefois refusé à condamner l'assaut des forces marocaines, au nom des bonnes relations avec le Maroc.
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