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Poste restante : Une lettre vous y attend...

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  • Poste restante : Une lettre vous y attend...

    Avec la publication chez Gallimard de :

    "Poste restante : Alger. Lettres de colère et d’espoir à mes compatriotes"

    Boualem Sansal s’essaie aujourd’hui à un nouveau genre, le pamphlet. Nouveauté relative, d’ailleurs, puisque ses romans ne sont évidemment pas dépourvus de cette dimension.

    Poste restante - c’est la loi du genre - ne fait pas dans la dentelle. Sansal s’y livre à un véritable jeu de massacre contre les mythes fondateurs de la République algérienne démocratique et populaire, des « constantes nationales » à la « famille révolutionnaire ». Il n’épargne ni les jeunes émeutiers d’aujourd’hui, ni la passivité - pour ne pas dire la complicité - d’une large fraction des intellectuels et de la société civile. Bref, c’est le coup de gueule d’un écrivain tout à la fois contre le pouvoir et contre les islamistes. Contre la télé et contre la mosquée. Contre l’arabité et contre le pétrole. Contre l’amnistie et contre l’oubli.

    À peine sortie d’un conflit qui a officiellement provoqué la mort de deux cent mille de ses ressortissants, dont vingt-cinq mille insurgés islamistes, l’Algérie aborde une période cruciale de son histoire avec l’entrée en vigueur, le 1er mars, de la Charte sur la paix et la réconciliation, cette sorte de « paix des braves » à l’algérienne. Solution politique pour les uns, consécration de l’impunité pour les autres, la réconciliation nationale n’a jamais été sérieusement débattue dans le pays. Raison de plus pour y revenir avec Boualem Sansal, qui improvise ici sur une série de thèmes que nous lui avons proposés.

    Extraits

    L’islamisme, c’est comme un gaz. Il occupe tout le volume disponible. Par effet de pression, il chasse tout ce qui est différent de lui. Les islamistes prennent peu à peu le contrôle de tous les domaines : l’économie, le culturel, le social... Depuis le retour de Bouteflika de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris, ils multiplient les demandes comme s’ils voulaient achever rapidement on ne sait quelle course. Ces derniers jours, ils paraissent pris de folie et ça leur réussit ! Ils ont réclamé la fermeture des écoles privées qui enseignent en français, et ils l’ont obtenue. Ils ont réclamé la suppression de la Star Ac’, et ils l’ont obtenue. Ils ont exigé que la télé et la radio diffusent les appels à la prière, et ils l’ont obtenu. Ça marche d’autant mieux que la société civile qui se réclame de la démocratie reste remarquablement silencieuse. Dès lors, la question qui se pose est la suivante : le président Bouteflika est-il dans l’incapacité de s’y opposer, lui qui s’est tant démené pour donner de lui à l’étranger l’image d’un démocrate fort et intransigeant ? Ou est-il en train de passer discrètement la main aux islamistes, comme on fait une donation à ses héritiers ? La télé est devenue une annexe de la mosquée. Je veux dire par là que l’Algérie est déjà une immense mosquée et que le gouvernement se comporte désormais comme un imam en chef.

    Le mot « religion » renvoie à la foi, à la spiritualité, aux grandes angoisses de l’humanité, à ses doutes immémoriaux, à ses pathétiques tentatives pour parvenir à quelques certitudes qui lui permettent de tenir le coup. Est-ce le cas en Algérie ? Non, la religion y est dévoyée, elle n’est plus qu’une idéologie de bazar, un poison qui a ruiné notre pays, détruit ses valeurs morales et compromis son avenir. Regardez notre télé, écoutez les prêches des imams, lisez les discours des responsables politiques et vous comprendrez la nature de cette religion qu’on nous force à ingurgiter avec tant d’arrogance. Favoriser l’acculturation, c’est ainsi que les fascismes ont toujours procédé.


    Cette paix qui nous dépouille de notre citoyenneté…

    La religion n’est pas seule à avoir été dévoyée. Les mots, qui, comme chacun sait, sont trompeurs, l’ont été eux aussi. Qu’est-ce que c’est que cette réconciliation entre malfaiteurs qui se fait sur le dos des victimes ? Qu’est-ce que c’est que cette paix qui nous dépouille de notre citoyenneté et nous promet l’humiliation pour le restant de nos jours ? Qu’est-ce que c’est que cette justice qui interdit à la victime de lever ne serait-ce que le regard sur son ancien bourreau ? Au nom de la réconciliation, le droit, la justice, la vérité ont changé de camp, ils sont du côté des tueurs et des malfaisants.
    Hier, les intellectuels étaient la cible des terroristes islamistes. Hier, on leur coupait la tête. Aujourd’hui, on leur coupe la langue et les vivres, on les marginalise, on les culpabilise, on les traite de hizb frança [parti de la France] et de traîtres à la nation. Bref, on les accuse de tous les maux. Que faire quand n’existe plus aucune issue et que la surveillance autour de vous se renforce de jour en jour ? Vous vous taisez ou vous vous exilez. Notre élite est partie à l’étranger, en France et au Canada principalement. Ceux qui sont restés vivent un exil intérieur sans fin, qui les stérilise et en fait des aigris. Il ne fait pas bon être un intellectuel sous le soleil d’Alger.

    Mais le silence des hommes de culture est quand même assourdissant. Ils ne parlent plus, ils n’écrivent plus, on se demande même s’ils respirent.


    L’imposture arabo-musulmane

    Le pouvoir algérien a une définition définitive et intemporelle, c’est-à-dire totalitaire, de l’identité algérienne. « Nous sommes arabes et musulmans, nous l’avons toujours été et le resterons jusqu’à la fin des temps », point. Voilà ce qui est dit et répété à longueur de discours officiels, avec une véhémence qui frise l’insulte. Cela devrait suffire à clore le débat, mais il n’en est rien : l’Algérien ne cesse de se demander ce qu’il a été, ce qu’il est devenu et ce qu’il sera à l’avenir. Plus il découvre son histoire et la place de son pays dans le monde - un vaste village ouvert aux quatre vents -, et plus il s’interroge. Hélas ! à un excès dans un sens répond un excès dans le sens opposé. On se souvient des revendications berbéristes radicales qui ont secoué certaines régions d’Algérie - la Kabylie, les Aurès, le Mzab - et de la répression qui s’est ensuivie. Au choc des idées nous avons préféré le choc des ignorances. Résultat : nous voilà embarqués dans un processus bête et méchant qui sera fatal à l’unité nationale, par ailleurs fortement mise à mal par les politiques économiques, sociales et culturelles du gouvernement.

    Comme tous les pays de la Méditerranée, et singulièrement le Maghreb, l’Algérie a toujours été un carrefour où se sont croisés l’Orient, l’Occident et l’Afrique. La ramener à une seule dimension revient à la mutiler, à faire de la répression le mode de gestion des revendications légitimes des populations.
    Pourrons-nous un jour aborder tranquillement ces thèmes (l’identité, la religion, la langue, la culture) sans nous renier, sans nous anathématiser les uns les autres, sans prendre les armes ? Oui, sans doute, un jour, lorsque l’Algérie aura pleinement accédé à la démocratie.

    --- à suivre ----
    Dernière modification par HaouchSmaîl, 29 mars 2006, 22h18.

  • #2
    ---- suite ----

    Le FLN a privatisé la mémoire collective

    « Dormez tranquilles, bonnes gens, on s’occupe de tout ! » Voilà ce que nous répète le FLN depuis ce jour fameux où l’Algérie a enfin accédé à l’indépendance. L’enthousiasme était grand, à l’époque, nous pouvions nous permettre d’être naïfs : nous l’avons cru.
    Le Guide a si bien fait son travail que nous voilà confrontés à une atroce guerre civile, à la ruine économique, au désordre institutionnel et, pour les plus atteints d’entre nous, à la démence pure et simple. En ne comptant que les terroristes islamistes présents dans les maquis et ceux qui viennent d’être graciés, l’Algérie compte aujourd’hui l’un des taux de criminels et de racketteurs au kilomètre carré parmi les plus élevés au monde. Et il faut y ajouter les criminels de droit commun, de plus en plus nombreux. Le pays réel est dans un état de délabrement indescriptible.
    En vérité, le mal est plus profond. À elles seules, la mauvaise gestion et l’incompétence du Guide n’auraient pas abouti à un tel résultat. Nous y avons massivement contribué. En s’emparant de notre conscience et de notre mémoire, le FLN a fait de nous des militants enragés qui répondaient au doigt et à l’œil à ses directives. Se libérer du FLN, c’est d’abord se libérer du clone qu’il a réussi à installer en chacun de nous. La partie n’est pas gagnée. Le président a parfaitement su renouveler le discours primitif du FLN. Aujourd’hui, les nouvelles élites boivent ses paroles comme on déguste un nectar.


    Un mythe chasse l’autre

    Le mythe du million et demi de martyrs de la guerre de libération est loin, très loin d’être le seul. Le pouvoir en a inventé pour toutes les circonstances. Souvenez-vous de la « Démocratie responsable », du « Combattant suprême », de l’Algérie « championne du Nouvel ordre mondial », de la « Famille révolutionnaire », des Constantes nationales, etc.

    J’aimerais savoir qui a décrété que la guerre d’Algérie a fait 1,5 million de morts. Est-ce que les Algériens abattus par le FLN pour avoir fumé, chiqué, bu, fréquenté des Français ou refusé de payer l’impôt du djihad sont comptabilisés ? Si tel n’est pas le cas, le bilan est incomplet. Nous connaissons à peu près le nombre des victimes de l’armée française et celui des Français tués par le FLN/ALN, mais quid des autres ? Pertes et profits ? Ou s’agit-il, comme aujourd’hui, de simples « disparus » ?

    Il appartient aux historiens de nous dire ce qu’il en est. Quoi qu’il en soit, la guerre d’Algérie a fait beaucoup trop de morts. Les dégâts et les traumatismes ont été considérables. La preuve est là : quarante-quatre ans après l’indépendance, l’Algérie et la France ne sont toujours pas parvenues à instaurer entre elles des relations apaisées. Seule la parfaite connaissance de notre histoire commune nous permettra d’atteindre ce but. Les mensonges, les faux-semblants et les contrevérités ne sont d’aucune utilité.

    Voulez-vous un autre mythe ? En 1962, il y avait quarante mille anciens combattants vivants. En 2006, alors que la guerre est finie depuis près d’un demi-siècle, nous en avons dix fois plus, quatre cent mille, dont la plupart sont nés un peu avant ou un peu après le cessez-le-feu. Ils forment ce que le discours officiel désigne sous le vocable de « Famille révolutionnaire ». Après une guerre, il y a toujours une bataille de chiffres. Est-ce affaire de statut et d’indemnisation ? Une manière de se dédouaner ? Est-ce pour mieux culpabiliser l’autre ? Dieu seul le sait.


    Le pétrole, bénédiction ou malédiction ?

    Le pétrole est une richesse naturelle comme les autres. C’est ce que l’on en fait qui compte. Si l’argent qu’il procure est mis au service d’un vrai développement, le pétrole est une bénédiction. S’il est utilisé pour infantiliser le peuple et l’asservir, c’est une terrible malédiction. Nous sommes, hélas ! dans ce dernier cas de figure. L’Algérie est riche, son peuple est pauvre, et l’écart s’agrandit de jour en jour. Chaque fois que le prix du baril monte d’un point à la Bourse, le peuple descend d’une marche l’escalier de la misère. La classe moyenne est la plus durement touchée. À cela s’ajoute la mauvaise gestion : plus aucun mécanisme d’amortissement ne fonctionne. Le gouvernement ne réagit même plus, sinon par la répression, devant les émeutes qui se multiplient dangereusement dans tout le pays et jusque dans les faubourgs de la capitale.
    Les conséquences sont parfaitement visibles : remontée de l’islamisme militant, accroissement vertigineux de la délinquance, du grand banditisme, du suicide, de la corruption, etc.
    Il n’y a pire malédiction pour le peuple que de vivre sous la férule d’une caste dirigeante aveugle et insensible ayant sous la main un pactole faramineux.


    Les Algériens ? Un peuple de râleurs

    Oui, je le dirais comme ça : on râle pour râler. Nous n’avons pas atteint le stade de ces peuples qui ont appris à mettre leur colère au service d’une refondation des rapports sociaux, au profit de tous. Nos réactions restent très primaires. On s’énerve, on déborde aussitôt, on casse tout, on brûle et on rentre chez soi, la queue entre les pattes. Et puis, on accumule de nouvelles frustrations qui alimenteront de futures colères. C’est assez peu productif. D’autant que la police est maintenant bien équipée et qu’elle a appris à mater ces mouvements de foule spontanés et désordonnés. L’étape suivante devrait nous permettre de capitaliser nos démarches, de les organiser dans un processus positif : on râle, puis on se regroupe, on parle, on analyse les tenants et les aboutissants, on hiérarchise nos actions, on revendique, on manifeste, on maintient la pression sur les décideurs jusqu’à obtention de nos droits.

    Fin de citation

    Pensez-vous que le livre "Poste restante" sera accessible aux Algériens?
    Dernière modification par HaouchSmaîl, 29 mars 2006, 22h22.

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    • #3
      Pensez-vous que le livre "Poste restante" sera accessible aux Algériens?
      @Haouchsmail merci d'avoir partagé cet extrait de "Poste restante" de Boualem Sansal. Il résume parfaitement la situation sans parti-pris, des mots simples pour décrire cette réalité qui nous tue petit à petit depuis que le pouvoir a été accaparé par des opportunistes "faiseurs de discours".
      Je réponds à ta question : Non ce livre ne sera pas accessible aux Algériens...
      Il faut s'attendre aussi à une vive réaction de certains forumistes atteint par la scélorose de la mémoire...
      Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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      • #4
        j'ai déjà réagi sur d'autres forums mais étant atteint par la sclérose et l'heure d'allaer manger je vous laisse entre gens de bonne compagnie.mort aux arabes.

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        • #5
          Ecrivaillon A La Petite Semaine

          Je profite d'une relative rémission de ma maladie d'Ali ZIMER sur laquelle s'est gréffée une démence juvénile ainsi qu'une sclérose en plaques minéralogiques pour réagir:
          Monsieur SANSAL, qui a profité jusqu"à la lie de la république algérienne démocratique et populaire, en tant que trés trés trés haut fonctionnaire de l'état providence, au temps du FLN unique et triomphant, peut maintenant que sa fortune est désormais faite, cracher dans la soupe en tant qu'écrivaillon à la petite semaine.
          Même Frantz Olivier GITZBERG (FOG pour les initmes), qui ne peut pas etre suspecté de sympathie envers l'Algérie, ce n'est pas son rôle d'ailleurs, s'est étonné dans un précédent numéro de culture et dépendances, de la violence des propos de Mr SANSAL envers son pays: C'est dire si le discours réchaufés de pseudo- intellectuels de pacotille ne font plus recette.
          Il est d'ailleurs curieux de constater que l'on n'a jamais entendu ces gens emettre la moindre critique envers le pouvoir du temps où ils étaient en poste. Cette littérature de gare et de café du commerce, n'est en définitive que du verbiage revenchard entre gens du sérail. Je ne vois pas absolument pas ce que ces papiers hygieniques peuvent apporter ni à la littérature, ni au débat démocratique.
          Alors considérons le comme le baroud d'honneur de quelqu'un qui n'a plus rien à dire et qui est voué à plus ou moins bréve échéance à retourner à son anonymat de gratte papier duquel il n'aurait jamais du sortir.....et acceptons-en l'augure !!
          Dernière modification par son2cloche, 30 mars 2006, 15h05. Motif: correction

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          • #6
            Je pense que nous n'avons pas besoin de connaitre dans les détails Monsieur Sansal, ni de savoir s'il vote encore FLN, ni de connaitre ses sentiments politiques et encore moins ses penchants sexuels s'il en a. Il relate une vérité que nous autres algériens nous la vivons malheureusement avec beaucoup d'amertume...
            Dernière modification par TAHAR23, 30 mars 2006, 15h37.
            Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

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            • #7
              Oui ce livre dit beaucoup de verites mais pour qui? Meme les livres de verites sur les Algeriens sont ecrits pour les Francais.

              Pauvre generation qui a vecu sous le colonialisme; ils resteront des sujets de leurs maitres Francais jusqu'a la mort

              Juste une remarque, mais dans un poste precedant de 'ferrailleur' il y a une phrase raciste alors je me demande que font les moderateurs de ce forum. Je ne vois ce genre de phrase que dans les forums du FN.

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              • #8
                Il faut s'attendre aussi à une vive réaction de certains forumistes atteint par la scélorose de la mémoire...(dixit tahar23)

                Cela ne me choque pas trop lorsqu'il s'agit de personne qui ont intérêt à oublier ou à reécrire l'Histoire car c'est de l'ordre de l'humain.

                C'est déjà plus génant -à mes yeux- lorsqu'il s'agit pour certains de nier les réalités qu'ils sont en train de vivre.

                C'est réellement inquiétant lorsque ce sont de très jeunes gens incapables de sortir des "vérités formatées" qu'ils sloganisent sans connaitre le sujet.

                Ceux qui -comme toi aussi, me semble-t'il- étaient déjà adultes dans les années 1950/1960 et ont participé réellement en connaissent la compléxité, du moins lorsqu'ils n'ont pas d'intérêts particuliers ou de belles rationalisations à défendre et justifier.

                Pour ceux qui étaient déjà formatés à l'époque nous ne pouvons pas grand chose et l'on peut comprendre qu'ils refusent de voir toute leur vie remise en cause...ce qui est aussi de l'ordre de l'humain.

                The show must go on. La spectacle doit continuer.

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                • #9
                  Un écrivain

                  Ca se sent .

                  Il se pert seul .

                  Mais là Boualem Sansal ne semble pas perdu .Il a un discour fiche

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                  • #10
                    1) il faut se méfier des écrits de tout ancien responsable politique. En principe tout responsable de l'Etat (j'étais fonctionnaire) est tenu à une certaine réserve; respecter le travail des autres, c'est se respecter.
                    On dit: si t'as qque chose à dire, dit le maintenant, pendant mais pas après.

                    2) 1.5 M ( les victimes de toute la colonisation), moi je pense plus.

                    3) Je dis et je redis, chaque peuple a les dirigeants qu'il mérite.
                    Tout le monde est dans l'arêne. Que faites-vous pour améliorer la situation?
                    Ce qui dit Sansal, les algériens le vivent, le savent et ça les amuse.

                    Commentaire


                    • #11
                      Personne ne peut nier ce qu'il dit. Mais la ou je me pose des questions c'est le pourquoi de la publication de ce genre de bouquin pour un public Francais. Alors que le premier public concerne se sont les algeriens!!!

                      On sait bien que le theme Algerie fait vendre en France car il evoque un certain passe Francais. Mais bon peut etre qu'on besoin de l'espace mediatique Francais pour se parler, car on ne croit pas assez en nous pour nous parler directement.

                      ...

                      Commentaire


                      • #12
                        Nous proposont

                        Et surtout nous devont arrêter le discours démagogique .
                        Ont n'explique pas un système en nous offrant le regard du bout de la lorgnette .

                        Commentaire


                        • #13
                          Personne ne peut nier ce qu'il dit. Mais la ou je me pose des questions c'est le pourquoi de la publication de ce genre de bouquin pour un public Francais. Alors que le premier public concerne se sont les algeriens!!!
                          Tout simplement parce que la censure a encore de beaux jours en Algérie.
                          Quand le chat n'est pas là, les souris dansent

                          Commentaire


                          • #14
                            Ah bon

                            Il y a des bouquins de Sansal qui sont interdit dans les librairies ?

                            Commentaire


                            • #15
                              Pour en savoir plus :

                              http://dzlit.free.fr/serbar.html

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