Centre commercial et de loisirs de «Bab Ezzouar »
Une tarification et des questions
Les clients qui se rendent dans cet espace commercial ne comprennent pas la stratégie de cet établissement.
L es réactions ne se sont pas fait attendre après la nouvelle tarification rendue publique par les gérants du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. «Arnaque», «abus»… sont les différents propos utilisés par des clients pour qualifier ces tarifs «excessifs». Le parking n’était donc gratuit que les premiers jours de l’ouverture.
La nouvelle grille fixe le prix à 100 DA pour les stationnements ne dépassant pas trois heures et le client doit compter 50 DA de plus pour chaque heure supplémentaire. Un stationnement à partir de 6 heures sera donc tarifé à 200DA/heure.
Les clients qui se rendent dans cet espace commercial ne comprennent pas la stratégie de cet établissement puisque, selon les propos recueillis, «le centre est prisé pour les espaces de détente qu’il offre et non pas uniquement pour les étalages de produits. Or, ce n’est pas logique de jouer au bowling ou d’inviter quelqu’un au restaurant gastronomique ou à regarder un film si l’on doit s’inquiéter de la facture du parking qui risque d’être salée», commente un client, rappelant que cette structure n’est pas uniquement pour faire hâtivement des achats, mais a comme principale vocation les loisirs et les centres de bien-être.
D’autres ont soulevé les irrégularités concernant la méthode de calcul. «J’ai passé moins d’une heure et demie, et j’ai payé 180 DA», témoigne un autre client, en montrant son ticket. Le centre offre des espaces de détente et des soins de bien-être, ce qui suppose que les prétendants à de tels services doivent passer plusieurs heures dans cette enceinte commerciale.
Le centre compte bientôt ouvrir un solarium et d’autres services de beauté qu’on trouve uniquement au niveau des surfaces branchées dans les pays développés et ce serait une frustration pour les clients qui ne peuvent pas se permettre de débourser autant pour le parking. «C’est de la dissuasion», selon une jeune femme. «C’est une contradiction avec les principes de gestion d’un centre de loisirs», estime-t-elle, faisant remarquer que «dans d’autres pays les parkings ne coûtent pas autant.»
Ces remarques battent en brèche les arguments des responsables de ce centre commercial qui justifient cette nouvelle tarification par le souci de mieux gérer les parkings.
Pour éviter de payer les frais de stationnement dans les sous-sols de ce centre, qui devient ainsi inaccessible pour une grande partie des clients, c’est la ruée vers les aires de stationnement en plein air, restées pour le moment gratuites.
L’on craint aussi l’apparition des parkings sauvages dans les cités voisines du quartier des affaires, avec tous les désagréments que cela pourra engendrer. L’expérience a déjà été vécue à proximité des grandes surfaces où le parking fait défaut.
El Watan
Une tarification et des questions
Les clients qui se rendent dans cet espace commercial ne comprennent pas la stratégie de cet établissement.
L es réactions ne se sont pas fait attendre après la nouvelle tarification rendue publique par les gérants du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. «Arnaque», «abus»… sont les différents propos utilisés par des clients pour qualifier ces tarifs «excessifs». Le parking n’était donc gratuit que les premiers jours de l’ouverture.
La nouvelle grille fixe le prix à 100 DA pour les stationnements ne dépassant pas trois heures et le client doit compter 50 DA de plus pour chaque heure supplémentaire. Un stationnement à partir de 6 heures sera donc tarifé à 200DA/heure.
Les clients qui se rendent dans cet espace commercial ne comprennent pas la stratégie de cet établissement puisque, selon les propos recueillis, «le centre est prisé pour les espaces de détente qu’il offre et non pas uniquement pour les étalages de produits. Or, ce n’est pas logique de jouer au bowling ou d’inviter quelqu’un au restaurant gastronomique ou à regarder un film si l’on doit s’inquiéter de la facture du parking qui risque d’être salée», commente un client, rappelant que cette structure n’est pas uniquement pour faire hâtivement des achats, mais a comme principale vocation les loisirs et les centres de bien-être.
D’autres ont soulevé les irrégularités concernant la méthode de calcul. «J’ai passé moins d’une heure et demie, et j’ai payé 180 DA», témoigne un autre client, en montrant son ticket. Le centre offre des espaces de détente et des soins de bien-être, ce qui suppose que les prétendants à de tels services doivent passer plusieurs heures dans cette enceinte commerciale.
Le centre compte bientôt ouvrir un solarium et d’autres services de beauté qu’on trouve uniquement au niveau des surfaces branchées dans les pays développés et ce serait une frustration pour les clients qui ne peuvent pas se permettre de débourser autant pour le parking. «C’est de la dissuasion», selon une jeune femme. «C’est une contradiction avec les principes de gestion d’un centre de loisirs», estime-t-elle, faisant remarquer que «dans d’autres pays les parkings ne coûtent pas autant.»
Ces remarques battent en brèche les arguments des responsables de ce centre commercial qui justifient cette nouvelle tarification par le souci de mieux gérer les parkings.
Pour éviter de payer les frais de stationnement dans les sous-sols de ce centre, qui devient ainsi inaccessible pour une grande partie des clients, c’est la ruée vers les aires de stationnement en plein air, restées pour le moment gratuites.
L’on craint aussi l’apparition des parkings sauvages dans les cités voisines du quartier des affaires, avec tous les désagréments que cela pourra engendrer. L’expérience a déjà été vécue à proximité des grandes surfaces où le parking fait défaut.
El Watan
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