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TRAITEMENT DU CANCER EN ALGÉRIE: Un déficit de 10.000 spécialistes

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  • TRAITEMENT DU CANCER EN ALGÉRIE: Un déficit de 10.000 spécialistes

    TRAITEMENT DU CANCER EN ALGÉRIE
    Un déficit de 10.000 spécialistes

    Un Institut national de cancérologie sera réalisé. Il constituera une référence en Afrique.

    L’Algérie accuse un déficit de près de 10.000 spécialistes en cancérologie. Actuellement, le pays dispose de 3372 spécialistes. Cet effectif comprend 2058 maîtres assistants, soit 79% du total, 532 professeurs universitaires et 183 docents. C’est ce que le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès a révélé, hier, lors de la présentation du nouveau Plan national de lutte contre le cancer. Laquelle présentation a été faite devant les membres de la commission parlementaire de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, à l’APN.
    Le ministre a indiqué que 250.000 cas avérés de cancer sont enregistrés à l’échelle nationale. Aussi, il a affirmé que le ministère estime le nombre global de malade à 4 millions. Il a précisé que 40.000 nouveaux cas sont signalés chaque année en Algérie.
    «La prise en charge de chaque malade est de l’ordre de 25 millions de dinars», a révélé M.Ould Abbès. Ce dernier a estimé le coup du démarrage du nouveau plan de lutte contre «ce fléau social» à 35 milliards DA. Cela dit, il a précisé que l’Etat a pris des mesures importantes pour la mise en place de ce plan.
    Parmi ces mesures, figure la création d’un Institut national de cancérologie. «La réalisation de cet institut s’inscrit dans le cadre d’un accord signé avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea).
    Il servira de référence à l’échelle africaine», a déclaré le ministre. Premier du genre en Afrique, cet institut se chargera de la formation de spécialistes qui interviennent dans le processus de la prise en charge des malades. Il est la colonne vertébrale d’un plan national de formation de cancérologues. En ce sens, une équipe de 64 spécialistes cubains sera accueillie en Algérie avant la fin de cette année.
    «Cette visite fait partie du programme de formation de spécialistes algériens», a souligné M.Ould Abbès. «Un nombre équivalent de médecins algériens participeront à cette rencontre», a ajouté le premier responsable du secteur de la Santé.
    Par ailleurs, le ministre a décliné les recommandations du ministère pour la mise en place du plan de lutte. Ainsi, il a mis l’accent sur la création d’un comité national de pilotage et d’un autre comité qui sera chargé du suivi de ce plan. Pour l’année 2011, l’Etat prévoit l’achat de 3 avions médicalisés et 5 hélicoptères.
    Pour rappel, le projet de création d’un fonds national de lutte contre le cancer a été adopté le 14 novembre dernier à l’APN. Ce fonds aura une ligne téléphonique spéciale dotée d’un numéro vert, le 302. L’Etat prendra en charge, en grande partie, son financement. Aussi, il bénéficiera d’autres sources d’aide qui restent à définir.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    2058 maîtres assistants, soit 79% du total, 532 professeurs universitaires et 183 docents.
    Dans le secteur de la santé comme celui de l'enseignement supérieur (les spécialistes de la santé font partie des deux secteurs), le nombre dans les différents corps obéit à une pyramide. A la base, le plus grand nombre constitué de maître assistant et au sommet les professeurs.

    Ces chiffres prouvent deux choses:
    - Manque de spécialistes dans le domaine, ce sont les résidants qui font tout selon l'humeur et les relations personnelles.
    - Le nombre de professeurs est 3 fois supérieur que le nombre de docents, ce qui constitue une anomalie monumentale, normalement cela devrait être l'inverse.
    Dernière modification par bledna, 09 décembre 2010, 22h47.

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    • #3
      Si on essayait de faire revenir une partie de ceux qui sont à l'étranger?
      Pardon, j'oubliais. On n'a pas besoin d'eux, les « rakis» et les « hidjamistes» feront l'affaire.
      Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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      • #4
        Pour combler le déficit, il serait temps de donner les commandes aux médecins à la tête des structures de santé (DSP, Hopitaux) et de donner un salaire à la hauteur de la noble tâche pratiquée par les médecins.

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        • #5
          Veiller à l'aquisition et la mise en marche des équipements de santé par un personnel hautement qualifié afin d'éviter le gaspillage de sommes colossales jusque là dépensées sans impact réel sur la santé des citoyens. Améliorer la formation des médecins par l'introduction de nouvelles méthodes d'enseignements dispensés par en encadrement de qualité.

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