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Jacques Brel : Le poete

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  • Jacques Brel : Le poete

    Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
    La plage était déserte et dormait sous juillet
    Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
    Combien pour la Fanette j'ai chanté de chansons

    Faut dire
    Faut dire qu'elle était belle
    Comme une perle d'eau
    Faut dire qu'elle était belle
    Et je ne suis pas beau
    Faut dire
    Faut dire qu'elle était brune
    Tant la dune était blonde
    Et tenant l'autre et l'une
    Moi je tenais le monde
    Faut dire
    Faut dire que j'étais fou
    De croire à tout cela
    Je le croyais à nous
    Je la croyais à moi
    Faut dire
    Qu'on ne nous apprend pas
    A se méfier de tout

    Nous étions deux amis et Fanette m'aimait
    La plage était déserte et mentait sous juillet
    Si elles s'en souviennent les vagues vous diront
    Comment pour la Fanette s'arrêta la chanson

    Faut dire
    Faut dire qu'en sortant
    D'une vague mourante
    Je les vis s'en allant
    Comme amant et amante
    Faut dire
    Faut dire qu'ils ont ri
    Quand ils m'ont vu pleurer
    Faut dire qu'ils ont chanté
    Quand je les ai maudits
    Faut dire
    Que c'est bien ce jour-là
    Qu'ils ont nagé si loin
    Qu'ils ont nagé si bien
    Qu'on ne les revit pas
    Faut dire
    Qu'on ne nous apprend pas
    Mais parlons d'autre chose

    Nous étions deux amis et Fanette l'aimait
    La place est déserte et pleure sous juillet
    Et le soir quelquefois
    Quand les vagues s'arrêtent
    J'entends comme une voix
    J'entends... c'est la Fanette

  • #2
    J'aime beaucoup ces poêmes...medit. Voici un que j'aime bien.

    Jacques Brel
    CHACUN SA DULCINÉA
    1968

    Chacun sa Dulcinéa
    Qu'il est seul à savoir,
    Qu'un soir de pleurs, il s'inventa,
    Pour se garder un peu d'espoir
    Aux barbelés du coeur.
    Par elle, par sa Dulcinéa
    Ou par l'idée d'icelle,
    L'homme rebelle devient un Dieu.
    Voilà qu'il vole et même mieux,
    Cueille des lunes du bout des doigts,
    Mais cependant si tu es de ceux
    Qui vivent de chimères,
    Rappelle-toi qu'entre les doigts,
    Lune fond en poussière.
    Il n'y a pas de Dulcinéa,
    C'est un espoir fané.
    Malheur à qui peut préférer
    Le verbe être au verbe avoir,
    Je sais son désespoir.
    Il n'y a pas de Dulcinéa,
    C'est un espoir fané.
    Passi passi werrana dipassi!

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    • #3
      agour

      PARTONS LA MER EST BELLE


      tous les matins sur le port il venait
      retvrouver des amis dont les fils rentraient
      c'était autre fois aussi son métier
      dieu qu'il était fier ô combien il l'aimait

      des années durant sur la mer il parlait
      le nez au vent les poumons gonflés
      par ce vent du nord qui le stimulait
      il traversait des miles sans se retourner

      pui un soir<<cargo sauvage<<
      tu as laissé flotter leurs corps jusqu'au rivage
      la nuit les avait tous surpri
      tu t'es sauvé << cargo maudit<<

      amis,frère,oncle,cousin,neveux
      il n'a plus revu la couleur de leurs yeux
      il était par chance le seul rescapé,comme miraculé
      qui fait cette histoire vous est ici contée

      tes yeux grand pere depuis cette triste nuit
      se sont hélas bien assombris
      mais ton coeur épuisé doucement chante encore
      le chant que fredonnaient tous tes amis,mort

      PARTONS LA MER EST BELLE
      les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
      on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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      • #4
        embarquons nous pêcheurs
        ainsi chantaient t'il quand il quittaient le port
        il nes s'attendaient guére d'aller trouver la mort
        les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
        on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!

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        • #5
          Quand on n'a que l'amour

          brel... quel génie...

          Quand on n'a que l'amour

          Paroles et Musique: Jacques Brel 1956


          Quand on n'a que l'amour
          A s'offrir en partage
          Au jour du grand voyage
          Qu'est notre grand amour

          Quand on n'a que l'amour
          Mon amour toi et moi
          Pour qu'éclatent de joie
          Chaque heure et chaque jour

          Quand on n'a que l'amour
          Pour vivre nos promesses
          Sans nulle autre richesse
          Que d'y croire toujours

          Quand on n'a que l'amour
          Pour meubler de merveilles
          Et couvrir de soleil
          La laideur des faubourgs

          Quand on n'a que l'amour
          Pour unique raison
          Pour unique chanson
          Et unique secours

          Quand on n'a que l'amour
          Pour habiller matin
          Pauvres et malandrins
          De manteaux de velours

          Quand on n'a que l'amour
          A offrir en prière
          Pour les maux de la terre
          En simple troubadour

          Quand on n'a que l'amour
          A offrir à ceux-là
          Dont l'unique combat
          Est de chercher le jour

          Quand on n'a que l'amour
          Pour tracer un chemin
          Et forcer le destin
          A chaque carrefour

          Quand on n'a que l'amour
          Pour parler aux canons
          Et rien qu'une chanson
          Pour convaincre un tambour

          Alors sans avoir rien
          Que la force d'aimer
          Nous aurons dans nos mains,
          Amis le monde entier
          Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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          • #6
            La chanson des vieux amants

            Bien sûr, nous eûmes des orages
            Vingt ans d'amour, c'est l'amour fol
            Mille fois tu pris ton bagage
            Mille fois je pris mon envol
            Et chaque meuble se souvient
            Dans cette chambre sans berceau
            Des éclats des vieilles tempêtes
            Plus rien ne ressemblait à rien
            Tu avais perdu le goût de l'eau
            Et moi celui de la conquête

            Mais mon amour
            Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
            De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
            Je t'aime encore tu sais je t'aime

            Moi, je sais tous tes sortilèges
            Tu sais tous mes envoûtements
            Tu m'as gardé de pièges en pièges
            Je t'ai perdue de temps en temps
            Bien sûr tu pris quelques amants
            Il fallait bien passer le temps
            Il faut bien que le corps exulte
            Finalement finalement
            Il nous fallut bien du talent
            Pour être vieux sans être adultes

            Oh, mon amour
            Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
            De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
            Je t'aime encore, tu sais, je t'aime

            Et plus le temps nous fait cortège
            Et plus le temps nous fait tourment
            Mais n'est-ce pas le pire piège
            Que vivre en paix pour des amants
            Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
            Je me déchire un peu plus tard
            Nous protégeons moins nos mystères
            On laisse moins faire le hasard
            On se méfie du fil de l'eau
            Mais c'est toujours la tendre guerre


            Oh, mon amour...
            Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
            De l'aube claire jusqu'à la fin du jour
            Je t'aime encore tu sais je t'aime.
            Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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            • #7
              Chanson sans paroles (Jacques Brel)

              J'aurais aimé ma belle
              T'écrire une chanson
              Sur cette mélodie
              Rencontrée une nuit
              J'aurais aimé ma belle
              Rien qu'au point d'Alençon
              T'écrire un long poème
              T'écrire un long " je t'aime "

              Je t'aurais dit " amour "
              Je t'aurais dit " toujours "
              Mais de mille façons
              Mais par mille détours
              Je t'aurais dit " partons "
              Je t'aurais dit " brûlons
              Brûlons de jour en jour
              De saisons en saisons "

              Mais le temps que s'allume
              L'idée sur le papier
              Le temps de prendre une plume
              Le temps de la tailler
              Mais le temps de me dire
              Comment vais-je l'écrire
              Et le temps est venu
              Où tu ne m'aimais plus
              Contrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire

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