Cinq pays du monde arabe ambitionnent de lancer un site en langue arabe. Le but : montrer la richesse de cette culture et s’ouvrir au monde.
Mais pas seulement puisque, d’après le président de l’Académie de la langue arabe à Alger, qui a animé hier une conférence de presse au centre du quotidien El Moudjahid, la population arabe elle-même ne maîtrise pas sa langue. Ni d’ailleurs, les langues étrangères, regrette-t-il. Ce projet de site, version Google en arabe, a déjà bénéficié du soutien des gouvernements de la Jordanie, de l’Algérie, de la Syrie, de l’Arabie saoudite et du Soudan. Il sera ainsi une base de données en arabe solide et riche pour toutes les recherches, en particulier scientifiques. Selon l’intervenant, la culture arabe est très riche et «il est dommage que toute cette richesse reste dans un seul endroit, soit les bibliothèques». Cependant, reconnaît le conférencier qui a animé un point de presse, pour concrétiser le projet, le chemin est encore long. En effet, le site a besoin de près d’un milliard de données pour voir le jour, ce qui semble encore difficile à atteindre. L’autre obstacle cité par le conférencier est le déficit en nombre d’interprètes. «Toutes les universités doivent avoir un centre d’interprétariat à leur niveau», a suggéré M. Hadj Saleh. Un défi qui n’est, cependant, pas impossible à relever. Il suffit, dira-t-il, de bien s’organiser.
S. A. (Le Soir d'Algérie).
Mais pas seulement puisque, d’après le président de l’Académie de la langue arabe à Alger, qui a animé hier une conférence de presse au centre du quotidien El Moudjahid, la population arabe elle-même ne maîtrise pas sa langue. Ni d’ailleurs, les langues étrangères, regrette-t-il. Ce projet de site, version Google en arabe, a déjà bénéficié du soutien des gouvernements de la Jordanie, de l’Algérie, de la Syrie, de l’Arabie saoudite et du Soudan. Il sera ainsi une base de données en arabe solide et riche pour toutes les recherches, en particulier scientifiques. Selon l’intervenant, la culture arabe est très riche et «il est dommage que toute cette richesse reste dans un seul endroit, soit les bibliothèques». Cependant, reconnaît le conférencier qui a animé un point de presse, pour concrétiser le projet, le chemin est encore long. En effet, le site a besoin de près d’un milliard de données pour voir le jour, ce qui semble encore difficile à atteindre. L’autre obstacle cité par le conférencier est le déficit en nombre d’interprètes. «Toutes les universités doivent avoir un centre d’interprétariat à leur niveau», a suggéré M. Hadj Saleh. Un défi qui n’est, cependant, pas impossible à relever. Il suffit, dira-t-il, de bien s’organiser.
S. A. (Le Soir d'Algérie).
Commentaire